Définitions de la pensée :
réfléchir
définir
raisonner, démontrer, prouver, etc.
La pensée est quelque chose de rigoureux ; pas quelque chose d’immédiat, de
précipité ; quelque chose que vous allez pouvoir remettre en question (pouvoir au sens
d’accepter). On peut s’accorder sur ce qu’on pense, en discuter, car on ne se préoccupe pas
seulement du résultat, mais de la façon d’y arriver
La pensée appartient à un sujet conscient, or, un sujet, une subjectivité, c’est un être
capable de dire " je ", capable de distinguer le monde extérieur de lui-même (les énoncés à la
première personne sont donc des pensées en tant qu’ils appartiennent à une conscience et à un
sujet capable de dire " moi ", " je "…) cf. " j’aime ", " j’ai mal ", " je trouve que " (note : ici,
être une pensée n’est pas nécessairement quelque chose de réfléchi : ça peut être toute activité
de l’esprit quelle qu’elle soit (couloir, entendre, imaginer, sentir)
Comme vous allez d’abord soutenir la thèse la plus commune, cherchez alors les
définitions qui vont vous être les plus utiles dans cette partie. Ainsi, si vous voulez rapprocher
l’opinion de la pensée, vous allez faire exprès de prendre : la meilleure définition de l’opinion,
celle qui se rapproche le plus de la pensée, et la définition de la pensée la plus vague, qui
permet d’englober le terme d’opinion.
c. Exemple de rédaction :
Première partie : Penser et avoir une opinion paraît être, de toute évidence, la même chose.
Énoncé de la thèse qu’il s’agit de démontrer dans votre première partie
En effet, quand j’ai une opinion sur un sujet, par exemple, " les ovnis n’existent pas ",
c’est ma pensée, mon avis, sur ce sujet, que j’énonce. Que veut-on dire précisément par
ces termes, " émettre un avis ", " avoir une opinion ", " penser que " ? On entend par-là
ce que je crois, ce que je juge, être vrai.
Démonstration, qui peut recourir, pour commencer, soit à un exemple, soit à une
définition ; si vous commencez par l’exemple, vous devez l’analyser à travers des
définitions des termes importants.
Mais pourquoi utilise-t-on les termes de " penser " et " avoir une opinion " comme si
c’était exactement la même chose ? Revenons sur notre exemple. Avoir l’opinion selon
laquelle les ovnis n’existent pas, cela revient à dire : " JE soutiens que les ovnis
n’existent pas ". L’opinion est donc, au premier abord, un état de mon esprit. Or, penser
ne fait-il pas partie des activités d’un esprit, et cela, par définition ? En effet, si on peut
dire qu’un esprit a une pensée ou pense, on ne peut dire, semble-t-il, que la matière, ou
que mon corps, pense : c’est une question de définition. La matière, ou le corps, a la
propriété de se mouvoir, l’esprit, lui, a la propriété de penser. C’est une autre manière de
dire que seul un être conscient peut avoir des opinions : quand je soutiens que les ovnis
n’existent pas, j’en ai conscience. Mon corps n’a pas conscience de marcher et ne se
prononce pas sur la difficulté que je rencontre aujourd’hui à marcher, pour une raison
ou une autre : c’est moi, être conscient, doué d’un esprit, qui peux seul dire : " que c’est
dur de marcher aujourd’hui ! ". Pour pouvoir avoir une opinion, ou plutôt, émettre une