L`impact des traitements chez l`adulte atteint du TDAH et de

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L’impact des traitements chez l’adulte atteint du TDAH et de dépendance
aux substances
Traduction de l'anglais au Français: KB
Correction: Dr P. Oswald
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un facteur de risque
d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque.
Le TDAH s’associe à différentes caractéristiques de l’abus de substance : ce dernier se transforme
plus rapidement en dépendance, bien plus rapidement chez les adultes avec TDAH que chez ceux
sans TDAH.
L’auto médication peut être un facteur responsable, du pourcentage élevé de dépendance aux
substances chez les adultes avec TDAH.
Alors que précédemment on pensait, que les traitements par stimulant augmentaient le risque de
dépendance, les études récentes ont indiqué que le traitement pharmacologique semble, réduire le
risque d'abus de substance chez les individus avec TDAH.
En traitant des adultes avec TDAH et abus de substance, les cliniciens devraient évaluer la sévérité
relative de l'abus de substance, les symptômes d'TDAH et tous les autres effets des troubles associés.
Généralement, la priorité est donnée à la stabilisation et à la reconnaissance de l'abus de substance
qui devrait être prioritaire pour traiter un adulte avec une dépendance et atteint du TDAH.
Le traitement pour des adultes avec TDAH et abus de substance nécessiterait d’inclure une
combinaison d’approches psychothérapeutiques (et/ou de traitement des addictions) et une
pharmacothérapie.
Le spécialiste devrait commencer la pharmacothérapie par des médicaments qui ont peu de
probabilité d’augmenter la dépendance et de diminuer celle-ci, avec un médicament tel que le
Bupropion[1] ou l'Atomoxetine[2], et, au besoin passer progressivement vers les stimulants.
Un contrôle permanent sera donné aux patients pendant le traitement afin est de s’assurer de
l’adhérence au plan thérapeutique.
[1 ]Bupropion : Il s'agit d'un médicament utilisé dans certains pays comme antidépresseur. Il agit en inhibant la recapture de la dopamine et de la
noradrénaline au niveau synaptique dans le système nerveux central
[2] Atomexetine : « Strattera », médicament utilisé pour traiter le TDAH
Prévalence
La prévalence du trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) chez les enfants scolarisés est
approximativement 6 % à 9%.
Les données sur la prévalence chez les adultes sont limitées, mais le TDAH affecte environ 5 % des
adultes.
Les troubles liés à l’usage de substances (dans son ensemble on cite l’abus de drogue ou la dépendance à
l'alcool) peuvent toucher jusqu'à 27% de la population adulte.
Il y a là, un chevauchement bidirectionnel entre TDAH et l’abus de substance.
Le diagnostic du syndrome d’abus de substance et du TDAH est nécessaire au développement de la
recherche et à la pratique clinique, en pédiatrie, psychologie, et psychiatrie, car ces implications vont
influencer le diagnostic, le pronostic, le traitement, mais aussi la délivrance des soins de santé.
L'identification des facteurs de risques spécifiques de l’abus de substance dans le TDAH, permettra de
cibler les deux aspects du trouble et d’adapter le traitement dès le commencement de leur manifestation.
Mais aussi, potentiellement d’amortir le nombre d’handicapes et l’erreur de diagnostic sur long terme,
pour les adolescents et les adultes qui rentrent dans ces critères.
Des études ont été réalisées pour connaître le pourcentage de TDAH avec abus de substance chez l’adulte et
l’adolescent.
On estime que15 % à 25 % des adultes avec un historique d’abus de substance peuvent être TDAH.
Trois études ont été faites chez les adolescents TDAH avec d’autres troubles d’abus de substance, y
compris les contrevenants juvéniles, et démontrant ainsi la présence du TDAH (avec des troubles de
l'humeur et de la conduite) chez les adolescents avec un trouble du comportement.
Les études chez les adultes avec abus de substance sont semblables à ceux réalisés pour les adolescents.
Chez les adultes atteints du TDAH le pourcentage d’abus alcool et le penchant pour la drogue se situent
entre 15 % et 25 % ; par exemple, dans l’étude réalisée par Schubiner et Co, démontre que sur 201 patients
hospitalisés en cure de désintoxication 24 % d’entre eux étaient atteints du TDAH, et que deux tiers ont
également des troubles du comportement.
Il est important d’être prudent lors de ce diagnostic, car un autre étude réalisée par Levin et ses confrères ;
démontre que seulement 10 % des adultes cocaïnomanes rencontraient les critères diagnostics du TDAH
(évident à l’enfance et l’âge adulte TDAH), mais seulement 11% se sont avérées avoir des symptômes du
TDAH à l’âge adulte.
Toutefois, le TDAH est un facteur de risque pour l’abus de substance a posteriori.
Biederman et Co ; ont fait une étude comparative, avec 120 adultes atteints du TDAH et 268 adultes sans
TDAH (âge moyen de 40 ans), ils ont observés que le pourcentage de propension d’abus de substance était
de 52 % chez les adultes atteints du TDAH et de 27 % chez les adultes sans TDAH.
Des résultats semblables ont été rapportés plus tôt par Shekim et Co.
Graphique représentant l’âge de commencement d’abus de substance chez les individus avec TDAH
Graphique sur le risque de dépendance aux substances en âge chez les individus avec ou sans TDAH
Etude sur les troubles de dépendance aux substances chez l’adulte atteint du TDAH
Il semble y avoir des différences relativement importantes dans les caractéristiques de l’abus de substance
chez les adultes avec TDAH et chez ceux sans TDAH.
Les adultes avec TDAH commencent à abuser de substances plus jeunes que les adultes sans TDAH.
Leur dépendance aux substances est plus étendue, et dès lors, ils passeront de l'abus d'alcool à la
dépendance aux drogues plus rapidement que ceux sans TDAH.
Tandis que, chez les adolescents avec et sans TDAH ont retrouve le même pourcentage d'abus de
substance, ce qui est relativement différent chez les adultes TDAH.
Dans une étude réalisée par Biederman et al, sur un échantillon d’adolescent TDAH (N=140) et sans
TDAH (N = 120) on observe un pourcentage d'abus de substance chez les adolescents de 15 %.
Cependant, entre l'adolescence et l'âge adulte le taux d'abus de substance augmente sensiblement pour des
individus avec TDAH.
Certains confrères ont étudié le commencement de la dépendance aux substances chez les adultes avec
TDAH.
Nous avons examiné rétrospectivement les données relevées chez 120 adultes abusant de substance et
atteint du TDAH sur 268 adultes dépendants aux substances, mais sans le TDAH.
L'âge moyen de début de consommation de substance pour les TDAH était de 19 ans, versus 22 ans pour
les adultes sans TDAH, (le schéma 1).
Nous avons constaté que l'abus de substance a augmenté à l'âge adulte pour approximativement 48 %
d'individus avec TDAH, comparé à 30 % pour ceux sans TDAH.
Les études ont marqué également, que les adultes avec TDAH et atteints de trouble du comportement ou
bipolaire, rentrent beaucoup plus jeune dans les critères de risque pour la dépendance aux substances, que
les adultes avec TDAH seul.
Mes collègues ont également constaté, que la durée de l'abus de substance était plus longue chez les
adultes avec TDAH que pour ceux sans TDAH.
En croissant nos données, pour examiner le pourcentage d’abus de substance chez les adultes avec et sans
le TDAH, nous avons observé que le pourcentage de remisions de l'abus de substance était de 80 % dans
les deux groupes, la durée moyenne de l'abus de substance chez les adultes avec TDAH était de 1 mois
comparé à 9 mois chez les adultes sans TDAH.
Biederman et al ; ont étudié l'effet du TDAH et la transition vers la dépendance de substance sur une
classe de produits par rapport à une autre.
Les chercheurs ont remarqué, que les adultes avec TDAH (N = 239) étaient de manière significative plus
amenée à progresser de l’abus d'alcool vers une dépendance aux drogues, que les adultes sans TDAH (N =
268).
En outre, les adultes avec TDAH étaient prédisposées de manière plus significative, pour re- consommer
des substances moins nocive par la suite, comparé aux adultes sans TDAH, qui généralement se remettront
totalement de leur dépendance aux substances (le schéma 2).
Similitudes entre l'utilisation de substance et le TDAH
Le pourcentage élevé d'abus de substance chez les adultes atteints du TDAH est bien connu, mais les
chercheurs essayent toujours d'en découvrir la cause.
Les premiers symptômes de l'hyperactivité, de l’impulsivité et de l'inattention, leur fonctionnement, leur
syndrome, et le caractère global de ceux-ci, sont actuellement à l’étude, afin d’évaluer les signaux avantcoureurs, engendrant un lien entre TDAH et la dépendance aux substances.
Les chercheurs ont entrepris des études sur le rôle de l’auto médication, comme déclencheur essentiel des
manifestations chez les adultes atteints du TDAH.
Les individus avec le TDAH peuvent utiliser des drogues spécifiques, comme la cocaïne, qui est similaire
en quelque sorte aux médicaments prescrits pour diminuer les symptômes du TDAH.
Cependant, Biederman et al ; ont constaté que les individus avec TDAH sont moins sélectifs pour le choix
des drogues que dans l’hypothèse avancée.
Dans l’analyse de l’étude sur l’abus de substance chez les adultes avec TDAH (N = 44) et les adultes sans
TDAH (N = 29) les études sont assez similaire, on observe la consommation de marijuana comme le plus
souvent soulevé, suivi de loin par la cocaïne, des stimulants, et des hallucinogènes.
Bien que les individus avec TDAH puissent ne pas choisir leurs drogues sélectivement, l'auto médication
est presque toujours un des indicateurs
Par exemple, Horner et Scheibe, ont questionnés 15 adolescents consommant des substances et atteint de
TDAH et 15 adolescents consommant également de substance, mais n’ayant pas de TDAH au sujet de
l'abus des drogues qu’ils consomment.
Ils ont demandé aux adolescents, pourquoi ils avaient commencé à abuser de substance et les adolescents
avec TDAH et ceux sans TDAH ont répondu « pour planer ».
A la question du pourquoi ont-ils continué à abuser de substance, les adolescents atteints du TDAH ont
répondu, que c’était à cause du changement d’état apporté par les propriétés des substances, tandis que
ceux sans TDAH ont répondu que c’était à cause des propriétés euphoriques des substances.
L'inattention s'est également avérée jouer un rôle dans l'abus de substance.
Tercyak et al ; ont récemment démontré un lien important entre la présence du dysfonctionnement
d'attentionnel et le déclenchement et de la dépendance au tabac.
Tapert et al ont suivi 66 jeunes sans TDAH mais à un à haut risque pour l'abus de substance pendant 8
années, afin d’apprendre si les symptômes d'inattention de base était un signe d’abus de substance dans le
futur.
Une attention pauvre avec un fonctionnement exécutif au début prédisait, un abus de substance dans le
décours quel que soit le statut socio-économique, la présence d’un trouble des conduites, une histoire
familiale d’abus de substance ou des troubles des apprentissages.
Les jeunes qui ont eu les résultats les plus bas pour les essais neuropsychologiques sur l'attention en
première phase de l’étude, ont eu une plus grande fréquence d’abus de substance que ceux avec plus hauts
résultats sur les tests d'attention.
Stimulants et abus de substance
Les médicaments stimulants ont été cités comme cause possible du taux élevé d'abus de substance chez les
adultes avec TDAH.
La recherche sur le sujet a jusqu'ici été peu concluante, (voir graphique).
Le methylphenidate est un médicament stimulant le plus généralement prescrit, mais ses propriétés
pharmacologiques ont été contrôlées, car elles ressemblent à celles de la cocaïne. Koiins et Co dans leur
examen clinique, ont constatés que sur 48 (représentant 80 % des études) des 60 études ont été passés en
revue sur les propriétés du methylphenidate démontrent qu’il agit en quelque sorte avec des effets
semblables à ceux de la cocaïne et produit des effets compatibles avec un abus de substance.
Grabowski et Co ; ont mené une étude sur le methylphenidate comme médicament de substitution à la
cocaïne.
;
Ils ont administré 45 Mg/jour de methylphenidate à 25 individus et un placebo à 24 individus.
Pour les deux groupes, aucune différence significative n'a été rapportée ou observée lors des tests
cliniques, ni plus dans un groupe que dans l'autre groupe.
Le methylphenidate et cocaïne bien qu’elles aient des propriétés psycho stimulantes semblable, mais le
mode d'administration commentent leurs effets comportementaux.
Volkow et Co ; ont étudié si les effets de la cocaïne par intraveineuse (IV), du methylphenidate par
intraveineuse (IV), et du methylphenidate par voie oral, car ils ont des propriétés pharmacologiques
semblables.
Ils ont constaté que les effets de la cocaïne par « IV » et le methylphenidate par « IV » arrivaient plus
(striatal) rapidement au cerveau, mais le methylphenidate par voie oral avait une action plus lente au
niveau cérébral (le schéma 3).
Les résultats d’analyse pour les participants à qui l’on avait donnés de la cocaïne par « IV » et le
methylphenidate par « IV » montrent un état euphorique, mais pas chez ceux à qui on a administré
données le methylphenidate par voie oral.
On peut donc conclure à un faible potentiel de dépendance au methylphenidate oral.
Mes confrères ont publié très récemment, qu’ils ne soutenaient pas les déclarations qui impliquent les
traitements stimulants, comme facteur de risque d'abus de substance dans les individus avec TDAH.
Notre équipe de recherche a passé en revue 6 études qui ont évalué un total de 674 sujets traités avec des
médicaments et 360 sujets sans médicaments.
Nous avons constaté que dans l’analyse Poolée, le ratio rapportant une diminution du risque de
développement d’un abus de substance était de 1.9 chez des jeunes qui avaient été traités avec stimulants,
comparés à des jeunes qui n’avaient pas été traités pour le TDAH.
Seulement, une étude a démontré une augmentation d'abus de substance chez les individus traités avec des
stimulants, et une autre étude n'a démontré aucune différence, et 4 sur les 6 études ont montré une
diminution d'abus de substance.
Cette analyse suggère qu’il y a un manque de données globales, soutenant la thèse que les stimulants
augmentent le risque d'abus de substance, mais que toutefois les stimulants pharmaco thérapeutiques
semblent diminuer l’abus de substance dans moins la moitié des cas (comparé au risque de population
générale pour l’abus de substance).
Traitement des adultes avec TDAH et dépendant aux substances
Tous les adultes avec TDAH devraient être systématiquement questionnés sur l’abus de substance.
Évaluation et traitement de la prédisposition du TDAH et de l’abus de substance devraient faire partie
intégrante d'un plan dans lequel seraient considérées les données sur tous les aspects de la vie de l'adulte.
Lors d’une évaluation pour ce groupe de patients, on devrait en tenir compte de tous les aspects suivants ;
psychiatrique, penchant, social, cognitif, évaluations scolaires, et du milieu familial.
Un historique complet sur l'utilisation de substance devrait être inclus que ce soit pour le passé et le
présent de l’utilisation et des traitements.
La prudence doit être de mise lors d’un diagnostic différentiel, y compris les conditions médicales et
neurologiques afin de ne pas confondre le TDAH, avec d’autres dysfonctionnements biologiques (par
exemple, hyperthyroïdie) ou avec une dépendance aux substances
(Par exemple, un sevrage, une intoxication aigue ou une hyperactivité due spécifiquement aux substances).
Les facteurs psychosociaux doivent être pris en compte lors d’un diagnostic clinique, afin d’être sûr
d’avoir exploré toutes les pistes.
Bien que des directives spécifiques existent pour évaluer le patient avec abusant de substance, notre
expérience à démontrer qu’il faut moins un mois d'abstinence pour être certain qu’il s’agit des symptômes
du TDAH.
Un traitement adapté doit être mis en place pour les adultes avec un TDAH et une addiction, la priorité
doit être donné à l’abus de substance afin de les stabiliser et afin d’améliorer et de donner une plus grande
chance de réussite du traitement pour le TDAH.
Après avoir stabilisé le patient, le spécialiste devrait réévaluer le patient et établir un traitement hiérarchie
basé sur l'affaiblissement relatif des troubles du patient.
Par exemple, si un patient a le TDAH et un trouble dépressif, alors, la dépression devrait être traitée en
premier s'il a un plus grand effet négatif sur la vie du patient que le TDAH.
Une approche multimodale comprenant traitement/psychothérapie et une pharmacothérapie, doit être
considéré pour traiter des patients avec TDAH et une dépendance.
La psychothérapie est utile pour réduire la dépendance et peut faciliter le traitement pour le TDAH.
On a constaté qu’un groupe de soutien et une thérapie individuelle sont utiles pour traiter la dépendance.
Un programme en 12 étapes seules peut ne pas être suffisant, d’après les rapports d’étude sur les adultes
avec TDAH, car ils peuvent très vite rechuter après ce programme.
Les chercheurs ont démontré l'efficacité de différentes thérapies cognitives, telles que la stratégie A. T.
Beck[3], dans le traitement du TDAH.
La thérapie comportementale cognitive peut également être particulièrement efficace chez les adultes avec
TDAH et une dépendance aux substances, car les spécificités de la thérapie cognitives peuvent être
préventives pour la rechute chez les adultes dépendants.
Le délai de lancement d’une pharmacothérapie pour les adultes avec le TDAH et une dépendance aux
substances reste à l'étude.
La priorité devrait être de traiter la dépendance aux substances avant d’initiation un traitement
médicamenteux
Une fois que l’abus que la dépendance aux substances est stabilisée, on peut mettre en place un traitement
pour le TDAH.
[3] A.T. Beck : stratégie de prise en charge du TDAH
L’objectif du traitement est très important, car il va servir, à réduire les symptômes liés au TDAH, mais
également pour les autres troubles psychiatriques associés.
Pour traiter efficacement les adultes avec un TDAH ont utilise et les Psychos stimulants, des agents
noradrénergétique[4], catecholaminergique[5] et des antidépresseurs.
On constate toutefois, que si ces traitements donnent des résultats positifs pour les symptômes du TDAH
chez l’adulte, les effets sur l’addiction sont assez faibles.
Dans les cinq études réalisées sur ces traitements,
Un antidépresseur tricyclique par exemple ; le Bupropion ou l’Atomoxetine devrait être utilisé dans la
première phase du traitement pharmacologique pour traiter les adultes TDAH avec une dépendance aux
substances avec, et non un stimulant si il y a un risque d’augmentation de la dépendance
En deuxième phase, on peut administré un traitement à base de stimulants tels que ; Pemoline,
Méthylphénidate, Amphétamines.
En raison du risque d’augmentation de la dépendance, les Méthamphétamine devraient être évités.
Antidépresseur
L'efficacité des antidépresseurs tricycliques, tels que le desipramine et l'imipramine, a été étudiée pour
traiter les adultes avec TDAH.
Une étude randomisée avec administration d’un placebo a été mise au point pour le Desipramine, et on a
constaté une réduction significative des symptômes du TDAH de la première phase de l’étude à la
dernière.
On a administré à 51 adultes 200 mg/jour de Desipramine pendant six semaines.
68 % des participants qui ont été traités avec le desipramine ont répondu positivement au traitement, alors
qu'aucun des participants à qui l'on a administré le placebo n’a montré une réponse positive.
Cependant, il n’existe que très peu d’études sur l’utilisation des antidépresseurs tricycliques pour traiter les
patients avec TDAH et dépendance abus.
Des études démontrent que l’antidépresseur Bupropion semblerait être efficace chez les patients avec le
TDAH et prédisposés à être dépendants aux substances.
Riggs et al ; ont examiné l'utilisation du bupropion comme traitement chez les adolescents TDAH et une
dépendance aux substances. L’essai ouvert, d’une durée de 5 semaines chez 13 adolescents (qui ont tous
terminé l’étude), a démontré une réduction modérée des symptômes du TDAH et la réduction faible de la
dépendance de substance.
Le score moyen sur l’index d’hyperactivité de l’échelle de Conners a diminué de 13%
La moyenne des points sur la concentration et l'attention a diminué de 10%, l’impression globale de ce
score d’un point de vue clinique a baisser de 39%
Solhkhah et al, ont entrepris une étude ouverte et de six mois sur l'efficacité du Bupropion, ils ont
administré jusqu'à un maximum de 400 mg/jour de Bupropion, chez 14 adolescents avec le TDAH, et
dépendant aux substances, et avec un trouble de l’humeur.
[4] Neurotransmetteurs qui envoient des signaux au niveau du système nerveux central
[5] Idem 4
Les chercheurs ont trouvé une réduction modérée des symptômes d'TDAH, et de l’abus.
Levin et al ; ont testé l'efficacité du bupropion chez 11 adultes avec le TDAH et dépendant à la cocaïne,
des résultats pareillement positifs ont été observés, sur les 11 patients, 10 ont été compris dans l’étude.
Les participants de l’étude ont reçu 250 à 400 mg/jour de Bupropion avec une psychothérapie. Le TDAH
et l’utilisation de cocaïne ont diminué considérablement au cours de l'épreuve.
La moyenne des points sur l'échelle d'évaluation du TDAH a diminué de moitié de la phase de départ
jusqu’à la phase finale.
La mesure de prise de cocaïne analysée au départ, sa moyenne fut de46 %, et le nombre de jours
d'utilisation de cocaïne comparé à la mesure initiale a diminué de 91% à travers les différentes phases de
l’étude.
Prince et al ; ont étudié l’insensibilité appuyée par le Bupropion avec des doses, allant jusque 'à 200
mg/jour pour étudier si celui-ci avait un effet positif, pour traiter le TDAH chez les adultes avec une
dépendance aux substances, et s’il pouvait réduire l'abus de substance.
Ils ont conduit une épreuve d’étude, de six semaines comportant avec 32 adultes diagnostiqués avec
TDAH et abus de substance.
Les sujets déjà traités pour l’abus de substance ont été exclus.
Le Bupropion semblait généralement efficace dans ce cas, seulement 19 individus ont été retenus dans
l'étude, avec un taux de renvoi de 41%.
Cependant, l'étude a montré des réductions significatives des symptômes du TDAH et seulement la
réduction mineure, de la substance l'abus chez les adultes traités avec le Bupropion.
Les participants TDAH de cette étude ont réagi au traitement, et pour la plupart une amélioration de leur
abus de substance a été observée.
Réciproquement, 60% de participants dont l'abus de substance a diminué ont également montré une baisse
des symptômes du TDAH.
Aucun rapport sur une quelconque interaction avec un abus de substance n’a été découvert.
Riggs et al ; ont eux examiné l'utilisation du Bupropion comme traitement chez les adolescents avec un
TDAH et une dépendance aux substances.
Atomoxetine
L’Atomoxetine est également un médicament qui s’est avéré efficace dans le traitement du TDAH chez
les adultes.
L’Atomoxetine, est un non stimulant « noradrénergique » qui est un inhibiteur fortement spécifique de la
recapture noradrénergique n'est pas associé à la physiopathologie des toxicomanies ou à leurs réseaux
neuronaux
Michelson et Al ; ont réalisés deux études de contrôle en 10 semaines et en double aveugle, un rapport sur
atomoxetine chez des adultes avec TDAH (N = 536) une réduction significative des symptômes a été
observée tant sur les tests de base que sur ceux des tests d’évaluation du TDAH de l’échelle de Conners.
Aucun signe d’abus potentiel n’a été trouvé avec l’ Atomoxetine jusqu'ici non montré.
Par exemple, Heil et al ont mis en place une étude sur l’Atomoxetine pour vérifier comme la
responsabilité de celui-ci comme responsable de l'abus de dépendance chez les adultes.
Aucun résultat concluant à cette hypothèse n’a été trouvé avec un dosage thérapeutique.
Très récent les données sur le traitement avec l'atomoxetine chez les adultes avec TDAH et dépendant aux
substances montrent une absence de responsabilité aiguë avec ce groupe de traitement (donnée d’étude :
Eli Lilly et Cie., Indianapolis, Ind.).
L’Atomoxetine est clairement prometteur comme traitement principal dû à son faible pourcentage de
responsabilité dans l’abus et grâce à son absence relative d’interaction avec une dépendance les drogues.
D'ailleurs, l'atomoxetine peut également n’être nécessaire pour tous troubles psychiatriques additionnels,
comme le trouble anxieux et le trouble de l’humeur, qu’étant rapportés par les adultes avec le TDAH.
Stimulants
Les stimulants, tels que le methylphenidate et les amphétamines, sont considérés en phase deux dans le
traitement des adolescents et adultes atteints du TDAH et avec des addictions.
Quand un stimulant est prescrit, le médecin devrait commencer par un médicament avec un faible risque
de dépendance, tel que le Pemoline ou le methylphenidate.
Une étude a suggéré que le methylphenidate n’encourage pas les tendances préexistence sur l’abus de
substance, mais la déviation et l'abus du médicament lui-même sont toujours un risque, en particulier chez
les personnes touchées par l’abus de substance et prédisposées au TDAH.
L'utilisation des stimulants à libération prolongée est recommandée parce qu'ils peuvent réduire le risque
d’abus du médicament.
Dans la plus grande étude réalisée jusqu'ici, Schubiner et al ; ont conduit durant une semaine, une étude
sur le methylphenidate chez 48 adultes avec un TDAH et dépendant à la cocaïne.
En dépit de la dégradation de l’étude, ils ont trouvé une réduction significative des symptômes de TDAH
sans l’augmentation ou le changement de l’utilisation de cocaïne.
Une étude sur le methylphenidate avec 12 adultes avec un TDAH et dépendant à la cocaïne, une réduction
des symptômes du TDAH sans augmenter la dépendance à la cocaïne à travers toutes les phases du test.
Il n’y a pas d’évidence réelle prouvant que le traitement pharmacologique pour le TDAH, lors d’une
pendant une phase élevée d’abus de substance, augmente l’addiction.
Les études sur le de Bupropion (antidépresseur) n’ont montré aucune augmentation de l’abus de substance
ou de changement d’utilisation de cocaïne en particulier.
D'ailleurs, le traitement avec un methylphenidate n'a pas augmenté l'utilisation de la cocaïne ou modifier
son mode d’utilisation selon des données subjectives et objectives.
Ces résultats sont conformes à ceux de Grabowski et Co, qui ont étudié le méthylphénidate comme
potentiel agent de blocage de la cocaïne chez des patients non TDAH dépendants à la cocaïne en leur
donnant du méthylphénidate ou un placebo.
Si le méthylphénidate n'a pas été efficace pour réduire la dépendance à la cocaïne l'utilisation si on
compare avec le placebo, mais aucunes études n’ont démontré que le methylphenidate puisse augmenter
ou aggraver le penchant pour la cocaïne.
Des résultats semblables ont été rapportés dans une étude préliminaire en utilisant le dextroamphetamine
chez les adultes dépendants aux amphétamines et aucune exacerbation du stimulant n’a été observée
pendant à la 12e semaine de l’étude randomisée pendant les différentes phases de l’étude.
Pourcentage et durée d’action au niveau cérébrale de la cocaïne par intraveineuse
Pourcentage et durée d’action au niveau cérébrale de la Méthylphénidate par intraveineuse
Pourcentage et durée d’action au niveau cérébrale de la Méthylphénidate par voie orale
Table sur les études des différents traitements pour les adultes TDAH + un abus de
substances
Etude
Levin & Al,
1998
Type
d'étude
N
12
Substance
abusante
Traitement hebdomadaire avec psychothérapie
mensuelle
40%
Bupropion
6 sem
91%
Réduction des symptômes du
TDAH et baisse d'abus de
cocaïne (p<0,0 1)
6 sem
59%
11
ouverte
dépendance à
la cocaïne
32
ouverte
113
Thérapie individuelle hebdomadaire afin d'éviter
et de prévenir la rechute
12 sem
Levin & Al,
2002
Total
67%
Venlafaxine
ouverte
double
aveugle,
sous
contrôle
placebo
double
aveugle=1
et 4 études
ouvertes
MPH
dépendance Bupropion SR
mixte
12 sem
Thérapie/traitement supplémentaire
Amélioration journalier des
différents symptômes du
TDAH, diminution de
l'utilisation de cocaïne
(résultat rapportée par la
thérapie et l'analyse d'urine)
Amélioration significative des
symptômes du TDAH et
baisse de la fréquence d'abus
d'alcool
10
48
Pourcentage Observation/résultat
dépendance à
la cocaïne
alcool et ou
dépendance à
la cocaïne
Schubiner & Al ,
2002
Durée
ouverte
Upadhyaya & al,
2001
Wilens & Al,
2001
Traitement
Baisse des symptômes du
TDAH de 46% et à 22% pour
les sévères abus de substance
(p<0,01)
tendance à baisser les
symptômes de l'hyperactivitédépendance à
58% placebo
MPH
13 sem
l'impulsivité, pas de différence
la cocaïne
et 45% MPH
dans l'abus de cocaïne(
contrôle par test d'urine)
TDAH et
réduction significative des
Bupropion =2
abus de
symptômes du TDAH dans 4/5
MPH =2
6-13 sem
58%
substance
des études, réduction moyenne
Venlafaxine=1
des l'abus de substance
mixte
thérapie individuelle hebdomadaire pour
empêcher la rechute, réunion hebdomadaire pas
de thérapie additionnel
Pas de thérapie additionnel
2 fois par semaine CBT pour l'abus de
substance, individuelle CBT pour le TDAH
la majorité des sujets ont reçus en même temps
une thérapie
CONTRÔLE & SUIVI
Il y a toujours un risque au niveau de la sécurité du traitement chez les adultes avec TDAH et addictions
Les médicaments qui ont des interactions connues avec les drogues dans l'abus de substance (par exemple,
la marijuana et l'antidépresseur tricyclique) devraient être évités.
Les patients devraient être surveillés pour la mise au point du plan de traitement, afin d’éviter qu’ils
abusent des médicaments ou qu’ils les revendent.
En outre, les patients peuvent croire ce traitement pharmacologique est en conflit avec l’idéologie de la
liberté des drogues à laquelle il adhère.
Il est donc important de leur rappeler, qu'ils prennent un médicament qui est prescrit, et pas une drogue
illégale.
Le contrôle du traitement pour les adultes avec le TDAH et dépendance doit être fréquent tant par le
questionnement, que par le suivi, il faut également mettre en place des objectifs de toxicologique, et un
plan d'urgence.
Les spécialistes doivent savoir comment réagir et mettre en place un nouveau plan de traitement, si leur
patient continue à prendre des substances.
Il faut que progressivement des mesures soient prises avec les patients, afin d’arrêter sa dépendance aux
substances.
Par exemple, faire des analyses d'une urine au patient, car cette analyse est très fiable pour le test sur les
drogues, le diriger vers des groupes tels que des alcooliques anonymes ou des narcotiques anonymes
Si le patient continue à user de substance, le spécialiste pourrait insister sur le fait que lui ou elle doit se
faire traiter en consultation pour son addiction.
Si le traitement du patient n'est pas efficace, le spécialiste pourrait demander au patient de considérer
l'hospitalisé comme solution.
CONCLUSION
Les adultes atteints du TDAH, court plus de risque d’être dépendant aux substances que ceux qui n’ont pas
le TDAH et particulièrement quand les facteurs de prédisposition les sont présent.
Le TDAH peut également changer le type de dépendance aux substances chez les adultes.
L’automédication a été considérée comme cause possible du taux élevé d'abus de substance chez les
adultes avec TDAH, mais aussi le traitement avec des stimulants.
La recherche sur ces sujets est peu concluante, mais récemment les études ont indiqué que
pharmacothérapie réduisait, et n’augmentait pas le risque de dépendance aux substances chez les adultes
avec TDAH.
En priorité, le traitement des adultes TDAH et dépendant aux substances devrait commencer par la
stabilisation de la dépendance en priorité, pour garantir le succès du traitement pour le TDAH
La psychothérapie et pharmacothérapie sont les deux points importants dans le traitement des adultes avec
TDAH et abus de substance.
On a constaté également l’efficacité de plusieurs autres médicaments, avec des bons résultats sur la
diminution des symptômes du TDAH y compris l’antidépresseur Bupropion, les non stimulants, tels que
l’Atomoxetine et les Stimulants.
Toutefois, lorsque le risque de dépendance est écarté, les stimulants devraient être prescrits, mais il
faudrait au préalable vérifier la réponse du patient au traitement aux médicaments non stimulants.
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