L`impact des traitements chez l`adulte atteint du TDAH et de

Limpact des traitements chez l’adulte atteint du TDAH et de pendance
aux substances
Traduction de l'anglais au Français: KB
Correction: Dr P. Oswald
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivi (TDAH) est un facteur de risque
d’abus de substances chez les adultes, la comorbidité psychiatrique augmente ce risque.
Le TDAH s’associe à différentes caractéristiques de l’abus de substance : ce dernier se transforme
plus rapidement en dépendance, bien plus rapidement chez les adultes avec TDAH que chez ceux
sans TDAH.
Lauto médication peut être un facteur responsable, du pourcentage élevé de dépendance aux
substances chez les adultes avec TDAH.
Alors que précédemment on pensait, que les traitements par stimulant augmentaient le risque de
dépendance, les études récentes ont indiqué que le traitement pharmacologique semble, réduire le
risque d'abus de substance chez les individus avec TDAH.
En traitant des adultes avec TDAH et abus de substance, les cliniciens devraient évaluer la rité
relative de l'abus de substance, les symptômes d'TDAH et tous les autres effets des troubles associés.
Généralement, la priorité est donnée à la stabilisation et à la reconnaissance de l'abus de substance
qui devrait être prioritaire pour traiter un adulte avec une dépendance et atteint du TDAH.
Le traitement pour des adultes avec TDAH et abus de substance nécessiterait d’inclure une
combinaison d’approches psychotrapeutiques (et/ou de traitement des addictions) et une
pharmacothérapie.
Le scialiste devrait commencer la pharmacothérapie par des dicaments qui ont peu de
probabilité d’augmenter la dépendance et de diminuer celle-ci, avec un médicament tel que le
Bupropion[1] ou l'Atomoxetine[2], et, au besoin passer progressivement vers les stimulants.
Un contle permanent sera don aux patients pendant le traitement afin est de s’assurer de
l’adhérence au plan thérapeutique.
[1
]Bupropion : Il s'agit d'un médicament utilisé dans certains pays comme antidépresseur. Il agit en inhibant la recapture de la dopamine et de la
noradrénaline au niveau synaptique dans le système nerveux central
[2]
Atomexetine : « Strattera », médicament utilisé pour traiter le TDAH
Pvalence
La pvalence du trouble du déficit de lattention/hyperactivité (TDAH) chez les enfants scolaris est
approximativement 6 % à 9%.
Les données sur la prévalence chez les adultes sont limitées, mais le TDAH affecte environ 5 % des
adultes.
Les troubles ls à l’usage de substances (dans son ensemble on cite l’abus de drogue ou la pendance à
l'alcool) peuvent toucher jusqu 27% de la population adulte.
Il y a , un chevauchement bidirectionnel entre TDAH et l’abus de substance.
Le diagnostic du syndrome dabus de substance et du TDAH est nécessaire au développement de la
recherche et à la pratique clinique, en diatrie, psychologie, et psychiatrie, car ces implications vont
influencer le diagnostic, le pronostic, le traitement, mais aussi la livrance des soins de santé.
L'identification des facteurs de risques spécifiques de l’abus de substance dans le TDAH, permettra de
cibler les deux aspects du trouble et d’adapter le traitements le commencement de leur manifestation.
Mais aussi, potentiellement d’amortir le nombre d’handicapes et l’erreur de diagnostic sur long terme,
pour les adolescents et les adultes qui rentrent dans ces critères.
Des études ont été réalisées pour connaître le pourcentage de TDAH avec abus de substance chez l’adulte et
ladolescent.
On estime que15 % à 25 % des adultes avec un historique d’abus de substance peuvent être TDAH.
Trois études ont é faites chez les adolescents TDAH avec d’autres troubles d’abus de substance, y
compris les contrevenants juvéniles, et montrant ainsi la psence du TDAH (avec des troubles de
l'humeur et de la conduite) chez les adolescents avec un trouble du comportement.
Les études chez les adultes avec abus de substance sont semblables à ceux réalisés pour les adolescents.
Chez les adultes atteints du TDAH le pourcentage d’abus alcool et le penchant pour la drogue se situent
entre 15 % et 25 % ; par exemple, dans l’étude réalie par
Schubiner et Co
, démontre que sur 201 patients
hospitalisés en cure de désintoxication 24 % d’entre eux étaient atteints du TDAH, et que deux tiers ont
également des troubles du comportement.
Il est important d’être prudent lors de ce diagnostic, car un autre étude alie par Levin et ses confres ;
démontre que seulement 10 % des adultes cocaïnomanes rencontraient les critères diagnostics du TDAH
(évident à l’enfance et l’âge adulte TDAH), mais seulement 11% se sont aes avoir des sympmes du
TDAH à l’âge adulte.
Toutefois, le TDAH est un facteur de risque pour l’abus de substance a posteriori.
Biederman et Co
; ont fait une étude comparative, avec 120 adultes atteints du TDAH et 268 adultes sans
TDAH (âge moyen de 40 ans), ils ont observés que le pourcentage de propension d’abus de substance était
de 52 % chez les adultes atteints du TDAH et de 27 % chez les adultes sans TDAH.
Des résultats semblables ont été rapportés plust par
Shekim et Co
.
Graphique représentant l’âge de commencement d’abus de substance chez les individus avec TDAH
Graphique sur le risque de dépendance aux substances en âge chez les individus avec ou sans TDAH
Etude sur les troubles de dépendance aux substances chez l’adulte atteint du TDAH
Il semble y avoir des différences relativement importantes dans les caracristiques de l’abus de substance
chez les adultes avec TDAH et chez ceux sans TDAH.
Les adultes avec TDAH commencent à abuser de substances plus jeunes que les adultes sans TDAH.
Leur dépendance aux substances est plus étendue, et dès lors, ils passeront de l'abus d'alcool à la
pendance aux drogues plus rapidement que ceux sans TDAH.
Tandis que, chez les adolescents avec et sans TDAH ont retrouve le même pourcentage d'abus de
substance, ce qui est relativement différent chez les adultes TDAH.
Dans une étude alisée par
Biederman et al
, sur un échantillon d’adolescent TDAH (N=140) et sans
TDAH (N = 120) on observe un pourcentage d'abus de substance chez les adolescents de 15 %.
Cependant, entre l'adolescence et lge adulte le taux d'abus de substance augmente sensiblement pour des
individus avec TDAH.
Certains confres ont étudié le commencement de lapendance aux substances chez les adultes avec
TDAH.
Nous avons examitrospectivement les données relevées chez 120 adultes abusant de substance et
atteint du TDAH sur 268 adultes dépendants aux substances, mais sans le TDAH.
L'âge moyen de début de consommation de substance pour les TDAH était de 19 ans, versus 22 ans pour
les adultes sans TDAH, (le schéma 1).
Nous avons constaté que l'abus de substance a augmenté à l'âge adulte pour approximativement 48 %
d'individus avec TDAH, comparé à 30 % pour ceux sans TDAH.
Les études ont marq également, que les adultes avec TDAH et atteints de trouble du comportement ou
bipolaire, rentrent beaucoup plus jeune dans les critères de risque pour la dépendance aux substances, que
les adultes avec TDAH seul.
Mes collègues ont également constaté, que la durée de l'abus de substance était plus longue chez les
adultes avec TDAH que pour ceux sans TDAH.
En croissant nos données, pour examiner le pourcentage d’abus de substance chez les adultes avec et sans
le TDAH, nous avons observé que le pourcentage de remisions de l'abus de substance était de 80 % dans
les deux groupes, la durée moyenne de l'abus de substance chez les adultes avec TDAH était de 1 mois
comparé à 9 mois chez les adultes sans TDAH.
Biederman et al
; ont étudl'effet du TDAH et la transition vers la pendance de substance sur une
classe de produits par rapport à une autre.
Les chercheurs ont remarqué, que les adultes avec TDAH (N = 239) étaient de manre significative plus
amenée à progresser de l’abus d'alcool vers une dépendance aux drogues, que les adultes sans TDAH (N =
268).
En outre, les adultes avec TDAH étaient prédisposées de manière plus significative, pour re- consommer
des substances moins nocive par la suite, comparé aux adultes sans TDAH, qui néralement se remettront
totalement de leur dépendance aux substances (le schéma 2).
Similitudes entre l'utilisation de substance et le TDAH
Le pourcentage élevé d'abus de substance chez les adultes atteints du TDAH est bien connu, mais les
chercheurs essayent toujours d'en découvrir la cause.
Les premiers symptômes de l'hyperactivi, de l’impulsivité et de l'inattention, leur fonctionnement, leur
syndrome, et le caractère global de ceux-ci, sont actuellement à l’étude, afin d’évaluer les signaux avant-
coureurs, engendrant un lien entre TDAH et la dépendance aux substances.
Les chercheurs ont entrepris des études sur le rôle de l’auto médication, comme déclencheur essentiel des
manifestations chez les adultes atteints du TDAH.
Les individus avec le TDAH peuvent utiliser des drogues spécifiques, comme la cocaïne, qui est similaire
en quelque sorte aux médicaments prescrits pour diminuer les symptômes du TDAH.
Cependant,
Biederman et al
; ont constaté que les individus avec TDAH sont moins sélectifs pour le choix
des drogues que dans l’hypothèse avane.
Dans l’analyse de l’étude sur l’abus de substance chez les adultes avec TDAH (N = 44) et les adultes sans
TDAH (N = 29) les études sont assez similaire, on observe la consommation de marijuana comme le plus
souvent soulevé, suivi de loin par la cocaïne, des stimulants, et des hallucinogènes.
Bien que les individus avec TDAH puissent ne pas choisir leurs drogues sélectivement, l'auto médication
est presque toujours un des indicateurs
Par exemple,
Horner et Scheibe
, ont questions 15 adolescents consommant des substances et atteint de
TDAH et 15 adolescents consommant également de substance, mais n’ayant pas de TDAH au sujet de
l'abus des drogues qu’ils consomment.
Ils ont deman aux adolescents, pourquoi ils avaient commenà abuser de substance et les adolescents
avec TDAH et ceux sans TDAH ont répondu « pour planer ».
A la question du pourquoi ont-ils continué à abuser de substance, les adolescents atteints du TDAH ont
pondu, que c’était à cause du changement d’état apporté par les propriétés des substances, tandis que
ceux sans TDAH ont répondu que c’était à cause des propriétés euphoriques des substances.
L'inattention s'est également avérée jouer unle dans l'abus de substance.
Tercyak et al
; ont cemment démontré un lien important entre la présence du dysfonctionnement
d'attentionnel et le déclenchement et de la dépendance au tabac.
Tapert et al
ont suivi 66 jeunes sans TDAH mais à un à haut risque pour l'abus de substance pendant 8
anes, afin d’apprendre si les symptômes d'inattention de base était un signe d’abus de substance dans le
futur.
Une attention pauvre avec un fonctionnement exécutif au début pdisait, un abus de substance dans le
décours quel que soit le statut socio-économique, la psence d’un trouble des conduites, une histoire
familiale d’abus de substance ou des troubles des apprentissages.
Les jeunes qui ont eu les résultats les plus bas pour les essais neuropsychologiques sur l'attention en
première phase de l’étude, ont eu une plus grande fquence d’abus de substance que ceux avec plus hauts
sultats sur les tests d'attention.
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