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Cours du 22/11/2006
EPE TD 4
(Examen Psychologique de l’Enfant)
Professeur : Mme Arbisio.
I – Le WISC III.
1er sub-test : Le complètement d’image (sub-test de performance).
2ème sub-test : L’information (sub-test verbal).
3ème sub-test : Le code (sub-test de performance).
4ème sub-test : Similitude (sub-test verbal).
5ème sub-test : Arrangement d’images (sub-test de performance).
6ème sub-test : Arithmétique (sub-test verbal).
Il s’agit d’une série de problème arithmétique que le sujet doit résoudre mentalement et
auquel il doit résoudre verbalement. Quand Wechsler a proposé ce sub-test, il voulait en fait
présenter au sujet des problèmes pratiques que l’on rencontre dans des situations courantes. Il
n’y a donc aucune difficulté verbale dans les énoncés. Ces épreuves correspondent aux
connaissances mathématiques de l’école primaire que l’on a besoin dans la vie quotidienne
(addition, multiplication, division, soustraction, fraction, pourcentage). Il s’agit d’un sub-test
bien corrélé avec l’ensemble des épreuves. En arithmétique, l’habitude de manipuler des
chiffres est importante. Il s’agit d’un sub-test très sensible à la capacité à fixer l’attention donc
sub-test très sensible aux émotions et à l’anxiété. Ce sont des contenus que l’on apprend à
l’école, il s’agit donc d’un des sub-tests les plus proches de la situation scolaire et qui vont
nous renseigner sur la façon dont l’enfant se situe par rapport à la scolarité. Il y a un
chronométrage pour les réponses et cela peut favoriser les réactions émotives et anxieuses.
Dans le Wisc 4, il s’agit d’un sub-test facultatif. Il peut y avoir des difficultés à fixer
l’attention manifeste grâce à ce sub-test. Il s’agit avant de résoudre le problème de mémoriser
l’énoncé, ce qui peut montrer des problèmes de fixation de l’attention. Les opérations
arithmétiques ont une charge symbolique importante (ex : soustraire = enlever => enfant posé
dans une institution ; division = partage).
7ème sub-test : Les cubes (sub-test de performance).
C’est l’épreuve des cubes de Kohs. Cela permet de rendre compte de l’intelligence non
verbale. Cette épreuve est très importante. Ce sont des cubes qui vont permettre au sujet de
reproduire des modèles géométriques en deux dimensions. Pour Wechsler, cette épreuve des
cubes est la plus fiable de l’échelle de performance et de tous les autres tests. Elle bien corrélé
avec le résultat global et avec les sub-tests verbaux. Elle est l’une des deux épreuves de toute
l’échelle qui permet d’éliminer l’hypothèse de déficience intellectuelle. Quelqu'un qui a un
bon résultat à ce sub-test ne peut pas être déficient. Cela suppose de mettre en œuvre un
processus de raisonnement, de logique qui fait appel à un double mouvement :
- Mouvement d’analyse du modèle géométrique.
- Synthèse c'est à dire pouvoir resynthétiser à partir des cubes. Il s’agit d’un
raisonnement basé sur l’orientation perceptivo spatiale.
C’est probablement l’un des sub-tests qui permet le mieux de voir comment le sujet procède
dans sa réflexion, son raisonnement. Car on s’est rendu compte que si le sujet ne fait pas
appelle à ce raisonnement et qu'il procède par essai erreur, cela ne marche pas. Il s’agit d’une
épreuve chronométrée et il y a une bonification pour la rapidité. C’est certainement le sub-test
le plus dépourvu de connotation culturel, celui dans lequel les éléments langagiers sont
absents, mais il faut un raisonnement logique pour réussir rapidement l’épreuve. Cela renvoie
à une intelligence pratique et technique. Des mauvais résultats à ce sub-test peut révéler un
sujet en dyspraxie (sujet qui a des difficultés perceptivo spatiale) et pas forcément de
déficience. Les principales causes de dyspraxie peuvent être des troubles visuelles,
psychopathologiques (enfants psychotiques ou prépsychotiques), des troubles phobiques
(phobies du regard => beaucoup plus névrotique), chez les grands prématurés (c’est souvent
la seule séquelle qui existe). Il s’agit de connaître les capacités d’agir sur l’environnement du
sujet, ceci est quelque chose qui se met en place très tôt. La psychose est un trouble précoce,
ainsi ces distorsions précoces vont aussi entraver cette capacité de réfléchir sur
l’environnement. Les gens qui ont des troubles dyspraxiques compensent par le langage. Ce
sub-test des cube renvoie au plaisir de penser, de réfléchir. L’immaturité de la pensée va
toujours de paire avec une immaturité affective (par contre l’inverse n’est pas vrai).
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