- appliquer sans exception les obligations de mobilité lors de la promotion au grade
d’ingénieur en chef et de temps réussi de responsabilité d’une structure opérationnelle
avant toute proposition au grade d’ingénieur général
- organiser des carrières accélérées pour les ingénieurs ayant de tels parcours
professionnels (peut on être plus précis à ce stade, ou souhaite t on rester dans la
généralité ? si oui – qu’entend on par carrière accélérée ? franchissement des échelons
de grade plus rapide ? prise d’importantes responsabilité managériale plus tôt – ce qui
serait moyennement logique, tant on peut supposer que ceux qui ne font pas de la
recherche auront au contraire acquis une plus grande expérience du management … - ?
… dans le principe, c’est une bonne idée pour encourager la mobilité vers la
recherche, mais en pratique, j’ai du mal à voir ce qu’on entend par là, si c’est plus que
la vitesse de franchissement des échelons de grade)
- pour l’immédiat, par quelques opérations de discrimination positive bien choisies et
démonstratives en faveur des ingénieurs en situation de chercheur, donner rapidement
crédibilité à ces nouvelles orientations.
Vos propositions visent toutes à accroître la perméabilité humaine entre le pool de
« chercheurs » et celui des « opérationnels ». Suggestion d’inclure aussi des propositions
qui facilitent aussi la mobilité du savoir. Quelques idées :
- si la suggestion de mise en place d’un entretien régulier (annuel) des chercheurs avec
le SG est retenue, il pourrait être l’occasion de demander au chercheur (qui aurait
l’obligation de lister 2-3 structures de ce genre ?) les « clients » du
ministère/employeurs du corps dont il imagine qu’ils pourraient être intéressés par ses
travaux. Charge au SG d’organiser la mise en relations ?
- raouts réguliers (au moment des vœux ? via l’Unipef ? par les écoles ?) avec
présentation des travaux des chercheurs impliqués sur un thème donné à « tous les
membres du corps », à la manière d’une conférence (présentations de 15 min + 5 min
questions en plusieurs sessions parallèles, posters). L’idée serait de sélectionner les
thèmes de façon suffisamment transverses que chaque chercheur serait invité à y
participer tous les 2-3 ans.
- Faire circuler les idées/découvertes/études des chercheurs, faire connaître leurs profils,
et leur indiquer les besoins des opérationnels. Ce pourrait être fait en ligne, via une
plateforme de mise en relations (profils des chercheurs / des anciens chercheurs / des
experts / de référents qui se référenceraient comme compétents sur tels et tels sujets
d’un côté – que le chef de bureau sûreté alimentaire de la DREAL Loire Atlantique
pourrait consulter pour trouver l’expert salmonelle dont il a besoin et à qui il pourrait
dans la foulée passer un coup de fil - , annonces de demande d’expertise de l’autre, et
base documentaire) avec des fonctions de recherche plus poussées dans le détail des
mots clés et thématiques d’expertise que celles des annuaires actuels, dont l’animation
serait confiée à la cellule chargée du suivi des chercheurs au SG, ou bien au CGPEF,
ou bien à l’Unipef. Pour commencer, le plus simple serait d’étoffer les annuaires en
augmentant la visibilité des mots-clés déjà renseignés (en suggérant des catégories
pré-définies pour les thèmes d’expertise ; en s’associant aux directions de recherche
des écoles et des labos pour présenter le RST dans cet annuaire, avec point de contact
privilégié sur chaque thème d’expertise ; en demandant aux RH de faire passer le mot
à ceux qu’ils reçoivent qu’il est important qu’ils renseignent ces fiches électroniques
et qu’ils les utilisent…)
- Demander aux services documentaires des écoles de pondre une lettre régulière
(bimensuelle, mensuelle ?) d’information sur les « nouveautés » sorties du réseau de
chercheurs IPEF mais aussi de retours d’expériences de missions de service public en