Bulletin Officiel du ministère de l`Education Nationale et du ministère

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Bulletin Officiel du ministère de
l'Education Nationale et
du ministère de la Recherche
HS N°7 du 31 août
www.education.gouv.fr/bo/2000/hs7/vol5vie.htm - [email protected]
CLASSE DE PREMIERE
SCIENCES DE LA VIE ET DE LA
TERRE
SÉRIE SCIENTIFIQUE
ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE
A. du 9-8-2000. JO du 22-8-2000
NOR : MENE0002063A
RLR : 524-6
MEN - DESCO A4
Vu L. d'orient. n° 89-486 du 10-7-1989 mod. ; D. n° 90-179 du 23-2-1990 ; A. du 10-7-1992 ;
A. du 18-3-1999 mod. ; avis du CNP du 27-6-2000 ; avis du CSE du 11-7-2000
Article 1 - À compter de l'année scolaire 2001-2002, les dispositions de l'arrêté du 10 juillet
1992 susvisés relatives au programme de l'enseignement obligatoire des sciences de la vie et
de la Terre de la classe de première de la série scientifique sont annulées et remplacées par
celles figurant en annexe du présent arrêté.
Article 2 - Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté
qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 9 août 2000
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
Annexe
Sciences de la vie et de la Terre
Série scientifique
Nouveau programme applicable à compter de
l'année scolaire 2001-2002
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Objectifs et organisation
L'enseignement des sciences de la vie et de la Terre constitue un élément clef de la formation
scientifique. En cohérence avec les enseignements du collège et de la classe de seconde, le
programme permet d'acquérir des connaissances fondamentales du champ disciplinaire, en
mettant l'accent sur le raisonnement scientifique, les démarches expérimentales et la mise en
œuvre des techniques. Ces connaissances, associées à la pratique expérimentale, participent au
développement de l'esprit critique requis pour appréhender les enjeux éthiques et sociaux
associés au progrès scientifique et aux nouvelles technologies. Fondé sur des notions acquises
dans d'autres disciplines, notamment en physique-chimie, ce programme contribue à
l'orientation positive des élèves vers les carrières scientifiques.
SCIENCES DE LA VIE
L'ensemble du programme s'articule autour des relations existant entre le génotype d'un
organisme et son phénotype. Dans un premier temps, la notion de phénotype est étudiée à
différentes échelles : macroscopique, cellulaire et moléculaire. Les différents niveaux
d'organisation une fois établis, le rôle fondamental des protéines dans la réalisation du
phénotype est approfondie à travers l'exemple des protéines enzymatiques. L'étude de la
synthèse des protéines permet, en s'appuyant sur les acquis de la classe de seconde, d'établir le
lien entre gènes et protéines. La compréhension du fait que la diversité phénotypique résulte
d'interactions complexes entre la variabilité génétique et l'environnement est l'aboutissement
logique de cette progression. Dans un second temps, l'étude de la morphogénèse des végétaux
offre l'occasion de relier différents processus cellulaires, permettant l'établissement du
phénotype, à l'influence de certains facteurs de l'environnement. Elle apporte une illustration
de l'intégration de ces processus et du rôle d'une hormone végétale : l'auxine. Un troisième
volet prolonge l'étude de l'adaptation de l'organisme aux variations de l'environnement réalisée
en classe de seconde. Il porte sur une fonction physiologique : la régulation de la glycémie.
Son étude permet de construire la notion d'homéostat. Elle permet aussi de comprendre que la
régulation de la glycémie est l'expression d'une information génétique multiple, modulée par
les facteurs de l'environnement, en particulier l'alimentation. Elle est l'occasion de saisir les
enjeux de la médecine prédictive et les problèmes éthiques soulevés par la connaissance des
maladies génétiques. Une quatrième partie a pour objectif de dégager l'importance de
l'expression du génotype et de la plasticité dans la formation du cerveau et dans l'individuation
qui en dépend. Elle s'appuie sur la mobilisation des acquis des classes antérieures et
approfondit les bases anatomiques et fonctionnelles de la communication nerveuse à travers
l'étude du réflexe myotatique. La connaissance des phénomènes à l'échelle cellulaire et des
mécanismes explicatifs des processus intégrateurs permet ensuite de traiter de la part du
génotype dans le fonctionnement du système nerveux et de la neuroplasticité.
SCIENCES DE LA TERRE
L'ensemble du programme est centré sur la dynamique du globe ; il s'appuie sur la
connaissance de la structure et de la composition chimique de la planète Terre. Prolongeant les
acquis du collège et de la classe de seconde, il s'inscrit dans une démarche scientifique visant à
la construction de modèles explicatifs qui constituent un cadre conceptuel au questionnement
et à la pratique expérimentale. L'analyse de données expérimentales, notamment l'étude de la
propagation des ondes sismiques et de la composition chimique de la Terre, permet d'accéder à
un modèle de la structure de la Terre. Les mouvements relatifs des plaques lithosphériques, en
particulier de divergence au niveau des dorsales océaniques, ainsi que la sédimentation, les
activités tectoniques et magmatiques associées, sont étudiés. Cette étude des processus de
surface est complétée par une approche des mouvements internes permettant de saisir le
fonctionnement global de la machinerie thermique de la Terre.
CLASSE DE TERRAIN
La classe de terrain est un moyen privilégié pour favoriser le questionnement, l'observation,
l'intégration des connaissances, à une échelle aisément accessible à l'élève. Partie intégrante du
programme de sciences de la Terre, elle a pour objectif d'aider par la collecte des données de
terrain à la démarche scientifique de construction d'une représentation globale de la dynamique
de la Terre. En liaison avec le programme de sciences de la vie, elle a également pour objectif
de permettre une approche concrète de la diversité morphologique des végétaux en relation
avec différentes conditions d'environnement.
Méthodologie
L'enseignement s'organise autour de la construction du raisonnement scientifique et des
approches expérimentales. Les différentes parties du programme reposent sur des activités
pratiques permettant à l'élève de s'approprier les concepts, les méthodes, les techniques qui
fondent la connaissance scientifique. Au cours des séances de travaux pratiques, l'élève
apprend à saisir des données, à traiter des informations, à effectuer une synthèse, à construire
éventuellement un modèle, à formuler une hypothèse et à développer l'esprit critique. Toute
activité pratique permet la mise en œuvre des techniques dans une démarche d'investigation.
Prenant en compte ces activités concrètes et expérimentales, le cours est l'occasion, par
l'alternance de phases dialoguées et informatives, de mises au point et d'une organisation claire
du savoir à mémoriser.
La plupart des parties du programme se prêtent particulièrement bien à l'utilisation des
techniques d'information et de communication (TIC), dont certaines sont étroitement liées au
champ disciplinaire (mise en œuvre d'un dispositif expérimental assisté par ordinateur).
L'acquisition des données expérimentales et leur traitement informatique sont l'occasion d'une
analyse critique des résultats en fonction des montages expérimentaux.
Les activités envisagées, permettant de réaliser ces objectifs, sont proposées dans la colonne de
gauche des différentes parties du programme, en regard des notions et contenus qui s'y
rapportent.
Le professeur dispose d'une totale liberté pédagogique pour atteindre les objectifs fixés par le
programme.
Évaluation
Dans un souci de cohérence et d'homogénéité, les notions et contenus exigibles sont clairement
explicités. De même, les limites du programme sont précisées. Les évaluations, en cours et en
fin d'apprentissage, sont programmées de manière à permettre la progression éducative de
l'élève. Elles permettent d'éprouver les capacités de l'élève à mobiliser et appliquer les
connaissances du programme, et à mettre en œuvre les méthodes et techniques qui pourront
faire l'objet d'un contrôle en fin de scolarité.
SCIENCES DE LA TERRE
Thème général : structure, composition et dynamique de la Terre
Horaire : 10 semaines à raison de 2 heures de cours par semaine et 2 heures de travaux
pratiques.
Ce programme s'appuie sur les acquis du collège et de la classe de seconde.
La tectonique des plaques et les modèles de la structure et de la dynamique interne de la Terre
fournissent un cadre de réflexion qui s'enrichit et évolue au fur et à mesure de l'accumulation
des données. La démarche des scientifiques vise en permanence à enrichir les modèles de
Terre, à les critiquer et donc à les faire évoluer pour parfaire la description du fonctionnement
et de l'évolution de la planète qui est un système complexe.
L'ordre de présentation des objectifs de connaissance n'impose aucune progression
pédagogique particulière. Liberté dans la progression est donc laissée au professeur.
Ainsi, il est possible de présenter d'abord les données pour aboutir à une présentation
synthétique de la structure et du fonctionnement de la terre.
L'enseignant peut aussi tenir compte davantage des acquis des classes antérieures et partir
d'une présentation simplifiée des modèles de Terre qui constitueront une référence que l'élève
s'approprie, utilise, questionne et enrichit dans sa progression au cours de l'année scolaire.
La classe sur le terrain est un moyen privilégié d'aborder la géologie à une échelle aisément
accessible aux élèves.
Sur un affleurement ou face à un paysage offrant une grande diversité d'informations, l'élève
est conduit à sélectionner un objet d'étude pertinent. Il apprend à observer et décrire les objets
d'intérêt géologique, puis il en dégage des informations importantes. Il sollicite son
imagination pour les interpréter et les intégrer à une représentation plus globale de la planète.
La confrontation entre les données acquises sur le terrain et d'autres données choisies et
présentées par le professeur permet d'orienter la réflexion des élèves vers l'un des thèmes du
programme. Le professeur intègre la sortie sur le terrain dans sa progression pédagogique et la
place au moment jugé le plus opportun en fonction notamment du site retenu.
Les roches sédimentaires représentent un faible volume de la planète et, de ce fait, peuvent être
négligées quand on établit une composition chimique globale de la Terre. Néanmoins, elles
sont des enregistreurs privilégiés de l'histoire de la Terre, de la tectonique des plaques et des
changements de l'environnement terrestre. Ces aspects sont abordés en première à l'occasion de
l'étude des marges passives et seront développés en terminale.
ACTIVITÉS
ENVISAGEABLES
NOTIONS ET CONTENUS
Structure et composition chimique de la Terre
interne
(durée indicative : 3 semaines)
Origine, différenciation et structure interne de la Terre
L'étude de la propagation des ondes sismiques montre que la
Terre est structurée en enveloppesconcentriques de tailles,
masses et masses volumiques différentes : la croûte (continentale
ou océanique), le manteau et le noyau. Les enveloppes sont
séparées par des discontinuitésphysiques et/ou chimiques. La
lithosphère se distingue de l'asthénosphère sous-jacente par un
comportement rigide.
La température, la pression et la masse volumique varient avec la
profondeur.
Cette structure de la Terre résulte, d'une part de sa formation par
accrétion de petits corps dont les météorites de type chondrite
sont les vestiges, d'autre part de sa différenciation.
À partir de l'étude d'affleurements, Limites : l'étude détaillée des météorites n'est pas au programme.
mise en évidence des textures et
compositions chimiques
Composition chimique de la Terre : des échantillons naturels
d'échantillons représentatifs des
aux matériaux inaccessibles
enveloppes accessibles de la Terre Seuls les matériaux de la croûte et du manteau supérieur sont
:péridotites, granitoïdes, basaltes. observables à la surface de la Terre.Les enveloppes de la Terre,
Expérience analogique de
réflexion et de réfraction des
ondes sismologiques sur une
interface à l'aide d'ondes
lumineuses. Mise en évidence de
la zone d'ombresismologique due
au noyau de la Terre.
accessibles par échantillonnage, ont des compositions
chimiquesdifférentes que l'on détermine à partir de l'étude de
La taille relative de l'échantillon et roches représentatives. Ces roches sontformées de minéraux et/ou
des minéraux ou verre qui le
de verre.
constituent impose le choix de la
quantité de roches à prélever pour La composition chimique des enveloppes de la Terre est dominée
obtenir une composition chimique par un nombre limité d'éléments dits "majeurs" (Si, O, Mg, Fe,
représentative de l'objet étudié.
Ca, Na, K, Al).
Calcul de la composition chimique
du noyau,connaissant celle des
météorites de type chondrite et
celle des péridotites du manteau.
Les principaux minéraux qui hébergent ces éléments sont :
olivines, pyroxènes, feldspaths, quartz, amphiboles et micas.La
composition chimique des roches est présentée en % massique
d'éléments chimiques.
Les matériaux du manteau profond et du noyau sont
inaccessibles.
On peut néanmoins, par des modèles et des raisonnements qui
tiennent compte de la formation de la Terre à partir des
chondrites, préciser leurs compositions.
Limites : la structure détaillée des minéraux et la minéralogie
exhaustive ne sont pas au programme.
La lithosphère et la tectonique des plaques
(durée indicative : 2 semaines)
Découpage de la lithosphère en plaques d'épaisseur variable,
peu déformables à l'exception de leurs limites
Les fondements de la tectonique
Le relief de la Terre, la distribution géographique des volcans et
des plaques(Wegener et la dérive des séismes, les contours des bordures continentales sont des
des continents, Vineet Matthews) : signatures de la tectonique des plaques.
lecture critique de documents
historiques.
Mouvements relatifs des plaques : divergence au niveau des
dorsales océaniques où elles se forment, convergence dans les
zones de subduction et de collision où elles disparaissent,
coulissage le long des failles transformantes
Calcul des vitesses et sens de
Différentes données géologiques (âges des sédiments des fonds
déplacementdes plaques
océaniques, alignement desvolcans de points chauds, anomalies
lithosphériques à partir de données magnétiques) permettent de reconstruire les directions et les
géologiques. Exploitation de la
vitesses des mouvements des plaques ainsi que leurs variations
carte des âges du fond des océans : pour les 180 derniers millions d'années de l'histoire de la Terre.
symétrie des âges dans l'océan
Atlantique -dissymétrie des âges Ces directions et vitesses sont mesurables sur des échelles de
dans l'océan Pacifique ;largeur
temps de quelques années parles techniques de positionnement
variable d'un océan à l'autre
par satellites (GPS : Global Positioning System).
dessédiments d'âge donné,
alignements devolcans de points Le modèle de la cinématique globale des plaques, fondé et
chauds. Mise en évidencedes
construit sur des observations géologiques et géophysiques, est
variations des vitesses dans
validé et affiné par ces mesures pratiquement
l'espace et dans le temps.
instantanées.L'étude de la divergence se fait en classe de
première. La convergence est présentée en classe de première et
sera développée en classe terminale.
Calcul de vitesse et sens de
déplacementdes plaques à partir
de données GPS.Réalisation d'un
document de travailrécapitulatif
qui constitue une référence que
l'élève va utiliser et approfondir
dans sa progression, au cours des
années de première et de
terminale.
Limites : les détails des techniques de positionnement GPS ne
sont pas au programme.
Divergence et phénomènes liés
(durée indicative : 3 semaines)
Formation et divergence des plaques lithosphériques au
niveau des dorsales océaniques.
Expériences analogiques de
Activités tectoniques et magmatiques associées
tectonique en extension et
- Tectonique : la morphologie, la présence de séismes et les
comparaison avec les observations failles normales qui structurent les dorsales océaniques attestent
géologiques.
de mouvements en extension.
Des péridotites aux basaltes.
- Magmatisme : les dorsales océaniques sont le siège d'une
Formation des basaltes par fusion production importante de magma : de l'ordre de 20 km3 par an.
partielle des péridotites.
Ces magmas sont issus de la fusion partielle des péridotites du
manteau induite par décompression. Ils sont de nature basaltique.
La fusion partielle leur donne une composition chimique
Nature et chimie de la lithosphère différente de celle de la roche source. Le refroidissement plus ou
océanique : roches initiales, roches moins rapide des magmas conduit à des roches de textures
hydratées et/ou déformées.
différentes (basaltes/gabbros).
En s'éloignant de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit,
Nature des roches sédimentaires
s'hydrate et s'épaissit.
des marges passives et des fonds
océaniques : enregistrement de
- Marges passives des continents : elles sont structurées par des
l'histoire d'un océan.
failles normales et sont le siège d'une sédimentation importante.
Elles ont enregistré l'histoire précoce de la rupture continentale et
de l'océanisation. L'activité des failles normales, héritage de rifts
continentaux,témoigne de l'amincissement de la lithosphère et de
sa subsidence.
La machinerie thermique de la Terre
(durée indicative : une semaine)
Dissipation de l'énergie interne de la Terre
Le flux de chaleur en surface en est la manifestation principale.
La chaleur interne a pour origine essentielle la désintégration de
certains isotopes radioactifs.
Expérience analogique de
Convection du manteau terrestre
convection.
La fabrication de la lithosphère océanique, la subduction et les
mouvements des plaques lithosphériques sont les manifestations
d'une convection thermique à l'état solide du manteau (transport
de chaleur par mouvement de matière). Les dorsales océaniques
traduisent des courants montants chauds de matériel du manteau.
Estimation de la quantité de laves Les plaques en subduction traduisent des courants descendants
émise parun point chaud (ex :
froids.
trapps du Deccan ou plateaux
Points chauds
océaniques) à partir de cartes et
Le magmatisme lié aux points chauds marque la remontée
decoupes géologiques.
ponctuelle de matériel du manteauprofond. Il s'exprime par des
Comparaison avec laquantité de
éruptions massives de laves basaltiques (plateaux océaniques,
basaltes produite par le
trapps, alignements insulaires).
volcanisme des dorsales
océaniques.
La classe sur le terrain, une démarche scientifique
(durée indicative : une semaine)
La sortie de terrain a pour objectif d'observer des affleurements,
de s'approprier logiquement l'information géologique et les
questions qu'elle soulève, de sensibiliser l'élève à l'importance de
la collecte des données de terrain. Le contexte et les problèmes
géologiques choisis doivent se rattacher au contenu du
programme.
Cette sortie géologique a également pour objectif une approche
concrète de la diversité morphologique des végétaux en liaison
avec leur environnement.
SCIENCES DE LA VIE
THÈME GÉNÉRAL : DES PHÉNOTYPES À DIFFÉRENTS NIVEAUX
D'ORGANISATION DU VIVANT
Horaire : 20 semaines à raison de 2 heures de cours par semaine et 2 heures de travaux
pratiques.
Du génotype au phénotype, relations avec l'environnement (durée indicative : 6 semaines)
Cette partie du programme s'appuie sur les connaissances acquises en classe de troisième
(génétique) et de seconde (cellule et ADN). Elle permet d'approfondir les relations entre
l'information génétique et les conséquences phénotypiques de son expression.
À partir de l'analyse des diverses échelles permettant de définir un phénotype, il s'agit d'étudier
les rôles respectifs des gènes et de l'environnement dans la réalisation de ce phénotype.
L'importance des facteurs de l'environnement comme modulateurs de l'activité des protéines
enzymatiques est rapprochée de la participation des protéines à la réalisation du phénotype.
La relation entre gènes et protéines est établie. Elle permet de faire le lien entre la diversité
allélique au sein d'une espèce et ses conséquences phénotypiques.
Ce chapitre souligne que la diversité phénotypique au sein d'une espèce est le résultat
d'interactions complexes entre la variabilité génétique et l'environnement.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
Analyse d'un exemple comme la
drépanocytose ou la
phénylcétonurie...Comparaison de
la structure des protéines en
relation avec l'exemple étudié.
Étude expérimentale de la catalyse
enzymatique et de la double
spécificité.ExAO : mesure de la
vitesse initiale en fonction de la
concentration du substrat d'une
réaction enzymatique.
NOTIONS ET CONTENUS
La diversité des phénotypes
Le phénotype peut se définir à différentes échelles : de
l'organisme à la molécule.
Les phénotypes alternatifs sont dus à des différences dans les
protéines concernées.
Des protéines actives dans la catalyse : les enzymes
Les protéines enzymatiques sont des catalyseurs biologiques.
Elles présentent une doublespécificité : spécificité d'action et de
substrat. Les modalités de leur action reposent sur la formation
du complexe enzyme-substrat. Les propriétés des enzymes
dépendent de leur structure spatiale. Des modifications de
structure spatiale, déterminées soit par des changements de la
séquence des acides aminés, soit par des conditions du milieu
(pH, température, ions...), modifient leur activité.
L'activité des enzymes contribue à la réalisation du phénotype.
Exploitation de logiciels sur les
modèles moléculaires et structures
spatiales de protéines enzymatiques Limites : l'étude des coenzymes, l'étude de l'allostérie, les lois de
et du complexe enzyme-substrat.
la cinétique enzymatique, ne sont pas au programme.
Simulation de l'actioncatalytique
d'une enzyme.
Utilisation de logiciels relatifs à :
- la synthèse des protéines,
- l'exploitation d'une banque de
données sur divers gènes.
La synthèse des protéines
La séquence des acides aminés des protéines est imposée par
l'information génétique située dans la molécule d'ADN.Un gène
est défini comme une séquence de nucléotides d'un brin d'ADN
déterminant la séquence d'un polypeptide donné.
La molécule d'ADN d'un chromosome est le support de très
nombreux gènes.
L'expression de l'information génétique se fait en deux étapes :
transcription et traduction.
Au cours de la transcription, un ARN messager complémentaire
du brin transcrit de l'ADN est synthétisé .
La traduction permet la synthèse cytoplasmique de chaînes
polypeptidiques. La séquence des acides aminés est gouvernée
par celle des nucléotides de l'ARN messager suivant un système
de correspondance, le code génétique.
Ce code génétique est universel et dégénéré.
La traduction débute au codon d'initiation et s'arrête au codon
stop.
Limites : la notion de gène morcelé, l'étude détaillée des
mécanismes de la transcription et
de la traduction ainsi que la maturation des ARN et des
protéines, ne sont pas au programme.
Analyse d'exemples : voie
métabolique,pigments des yeux de
drosophile, albinisme, pigments
végétaux.
Cas des drépanocytoses, des
phénylcétonuries.
Exemple d'un cancer,
prédisposition familiale, rôle de
l'environnement et de
l'alimentation.
Complexité des relations entre gènes, phénotypes
et environnement
Un phénotype macroscopique donné résulte de processus
biologiques gouvernés par l'expression de plusieurs gènes. La
mutation de l'un seulement de ces gènes peut altérer ce
phénotype. Un même phénotype macroscopique peut donc
correspondre à plusieurs génotypes.
Chez un individu donné, l'effet des allèles d'un gène va
dépendre également de l'environnement.
La morphogénèse végétale et l'établissement du phénotype
(durée indicative : 5 semaines)
Le phénotype morphologique d'un individu est le résultat des interactions entre l'expression du
génotype et son contrôle par l'environnement. L'établissement de ce phénotype met en jeu un
ensemble de processus biologiques dont des gènes sont responsables (mitose, métabolisme
cellulaire, action d'hormones, mise en place des structures de l'organisme). Les gènes
gouvernent à la fois les grands traits de l'organisation et les détails de la structure, en
permettant la synthèse de protéines spécifiques aux diverses échelles qui constituent
l'organisme (cellules, tissus, organes, plan d'organisation). L'expression de ces gènes est
soumise à des facteurs externes (abiotiques ou biotiques) dont la variabilité s'ajoutent à la
diversité allélique pour aboutir à une diversité phénotypique individuelle.
L'étude de la morphogénèse des végétaux permet d'aborder dans un cadre intégré ces différents
phénomènes qui contribuent à l'établissement du phénotype.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
Observation de ports différents de
végétaux d'une même espèce et
d'espèces différentes.Observation
de ports de végétaux dans
différentes conditions
d'environnement (cf. sortie de
terrain de géologie).
NOTIONS ET CONTENUS
La diversité morphologique des végétaux
La morphologie d'un végétal dépend en partie des
caractéristiques génétiques de l'espèce.En fonction de leur
environnement, des individus d'une même espèce peuvent avoir
une morphologie différente.
Des réponses morphologiques semblables peuvent être obtenues
avec des végétaux d'espèces différentes placés dans un même
environnement.
La morphogénèse associe la division et la
croissance cellulaire au niveau de territoires
spécialisés
Réalisation d'expériences
permettant d'identifier les zones de
croissance enlongueur.
Observation microscopique de
méristèmes.
La mitose est localisée dans les méristèmes.
Elle permet de produire :
- des cellules qui vont ensuite se différencier et participer à la
croissance et à la structuration de l'organisme (feuilles, tiges,
racines) ;
- des cellules qui restent indifférenciées et qui vont à leur tour
constituer des méristèmes (apical ou axillaire).
Limites : la description détaillée des cellules différenciées, les
mécanismes de la différenciation cellulaire et de
l'organogénèse, la morphogénèse des feuilles, le contrôle du
fonctionnement du méristème et la croissance en épaisseur, ne
sont pas au programme.
Réalisation de préparations et (ou)
observation microscopique de
cellules en mitose.
Analyse de l'expérience de
Meselson et Stahl.
Exploitation de données sur les
taux d'ADNà différents moments
de la vie cellulaire.
Réalisation de préparations et (ou)
observation de cellules végétales.
Mise en évidence de la paroi
cellulosique : cellulose, lamelle
moyenne.
La mitose est un processus commun aux cellules
eucaryotes
Au cours de l'interphase du cycle cellulaire, la réplication de
l'ADN s'effectue selon un mécanisme semi-conservatif, fondé
sur la complémentarité des bases.
Les structures cellulaires se modifient lors de la mitose.
Chaque cellule fille issue de la mitose contient le même
patrimoine génétique que la cellule initiale.
Limites : le contrôle du cycle cellulaire n'est pas au programme.
Dans la tige, la croissance cellulaire est contrôlée
par une hormone : l'auxine
La paroi des cellules végétales en extension est essentiellement
composée de polysaccharides,dont la cellulose et les
hémicelluloses.
La pression de turgescence cellulaire et la plasticité pariétale
Mise en évidence de la turgescence
cellulaire.
Obtention et/ ou observation de
protoplastes.
Étude des expériences historiques
de la miseen évidence d'une
hormone végétale :l'auxine.
Réalisation et (ou) analyse
d'expériences montrant le rôle de
l'auxine sur la croissance
différentielle entre les deux faces
d'un organe.
Réalisation et (ou) analyse
d'expériences de clonage de
végétaux.
permettent la croissance cellulaire.
L'auxine, facteur de croissance ou hormone végétale, contrôle la
croissance cellulaire.
Elle est synthétisée par l'apex des tiges. Elle possède une double
action :
- une action à court terme sur la plasticité pariétale ;
- une action à plus long terme sur l'expression de gènes qui
participent aux divers événements du métabolisme nécessaires à
la croissance.
Limites : les détails des mécanismes de synthèse et de
construction de la paroi (métabolisme de la cellulose, de la
construction de la paroi ainsi que la diversité des molécules qui
la composent),les mécanismes détaillés des échanges hydriques
et la notion de potentiel hydrique, les mécanismes moléculaires
détaillés de l'action de l'auxine sur la paroi, ne sont pas au
programme.
Le développement du végétal est influencé par la
répartition des hormones en interaction avec les
facteurs de l'environnement
La répartition inégale de l'auxine dans les tissus, conséquence
d'un éclairement anisotrope, permet une croissance orientée. Les
ramifications naturelles ou provoquées sont sous la dépendance
d'un changement de répartition des hormones dans le végétal qui
conduit à unchangement de morphologie.
La totipotence des cellules végétales permet le clonage.
Les proportions des différentes hormones (rapport des
concentrations d'auxine et de cytokinine) contrôlent
l'organogénèse (tige, racines).
Limites : les mécanismes d'action des cytokinines ne sont pas au
programme.
La régulation de la glycémie et les phénotypes diabétiques
(durée indicative : 3 semaines)
Cette partie du programme a pour but de prolonger les connaissances acquises en classe de
seconde sur l'adaptation de l'organisme aux variations de l'environnement (effort musculaire).
Elle met en évidence le fait qu'une fonction physiologique, la régulation de la glycémie à court
terme, est l'expression d'une information génétique multiple. Dans certains cas, des facteurs
environnementaux tels que les déséquilibres alimentaires peuvent modifier cette régulation.
Il s'agit d'envisager la glycémie comme un paramètre du milieu intérieur maintenu constant à
court terme en fonction des besoins de l'organisme. Cette constance est le résultat de la mise en
jeu de l'homéostat glycémique : système réglé, système réglant.
Seule est étudiée la régulation de la glycémie à court terme après un jeûne de courte durée ou
après un repas. L'intégration de la glycémie dans des boucles de régulation plus complexes,
sous-tendant des processus de régulation à long terme, ne fait pas partie du programme.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
Analyse de documents sur
l'hyperglycémie provoquée.
NOTIONS ET CONTENUS
L'homéostat glycémique
Malgré des variations importantes (prise alimentaire
discontinue, consommation énergétiquevariable), la glycémie
(grandeur réglée de l'homéostat) oscille en permanence autour
Analyse de documents historiques sur d'une valeur physiologique voisine de 1g.L-1 (grandeur de
la mise en évidence de la fonction
consigne).
glycogénique du foie.
Expérience du foie lavé.
Cette homéostasie glycémique nécessite une gestion des
réserves de l'organisme.
Mise en évidence du glycogène dans
le foie.
Les cellules  et  du pancréas endocrine sont des capteurs de
la glycémie. En fonction des variations de la glycémie, elles
émettent des messagers chimiques, les hormones glucagon et
Analyse de documents historiques
insuline.
montrantla fonction endocrine du
Le message hormonal est codé par la concentration
pancréas.
plasmatique de l'hormone.
Les cellules cibles expriment les récepteurs spécifiques à ces
Observation de coupes de pancréas. hormones.
Étude de l'évolution de la sécrétion
plasmatique d'insuline et du glucagon Sous l'action de l'insuline, le glucose est stocké sous forme de
en fonction de la glycémie.
glycogène dans le foie et les cellules musculaires
squelettiques, ainsi que sous forme de triglycérides dans le
foie et les adipocytes.
Sous l'action du glucagon, le glucose est libéré par le foie dans
le plasma .
Cellules pancréatiques ( et ), hormones (glucagon et
insuline) et cellules cibles constituent le système réglant de
l'homéostat glycémique.
Limites :
- les mécanismes de transfert transmembranaire du glucose,
- les autres paramètres stimulateurs de la sécrétion d'insuline
et du glucagon,
- l'augmentation de la capture des acides aminés et de la
synthèse des protéines sous l'effet de l'insuline,
- les autres hormones qui interviennent dans la régulation de
la glycémie,
- la régulation de la prise alimentaire et la physiologie du
jeûne prolongé,
- les mécanismes de la lipogenèse, ne sont pas au programme.
Observation de coupes de pancréas
d'animaux diabétiques.
Étude de documents permettant une
comparaison entre les diabètes de
type 1 et de type 2.
Analyse de données relatives aux
jumeaux monozygotes, à la
transmission familiale des diabètes.
Analyse de données
épidémiologiques.
Les phénotypes diabétiques
Au niveau métabolique, le phénotype diabétique est défini par
une hyperglycémie (glycémie à jeun supérieure à 1,26g.L-1) .
Sur le plan clinique, on distingue deux phénotypes : le
diabètede type 1 et le diabète de type 2.
Au niveau cellulaire, le diabète de type 1est caractérisé par la
destruction totale des cellules secrétrices d'insuline.
Le diabète de type 2 est dû à une insulinorésistance des
cellules cibles de l'insuline ainsi qu'à un déficit de
l'insulinosécrétion.
De nombreux gènes sont impliqués dans le développement des
diabètes.
On peut avoir une prédisposition génétique à un phénotype
diabétique. Les diabètes résultent de l'interactionentre ces
gènes et des facteurs de l'environnement, en particulier
l'alimentation. Dans lamajorité des cas, le diabète de type 2 se
développe à la suite d'une obésité.
La connaissance précise des gènes de susceptibilité aux
diabètes et de leur polymorphisme entre dans le cadre de la
médecine prédictive. L'utilisation de cette connaissance
soulève des problèmes éthiques importants.
Limites : l'étude détaillée du diabète de type 1, l'étude
détaillée des divers polymorphismes géniques associés au
diabète de type 2, ne sont pas au programme.
La part du génotype et la part de l'expérience individuelle dans le fonctionnement du
système nerveux
(durée indicative : 6 semaines)
Cette partie du programme a un double objectif :
- d'une part, permettre l'acquisition de notions de base sur la communication nerveuse chez les
mammifères et plus particulièrement chez l'homme ;
- d'autre part, élargir la compréhension des relations entre le phénotype et le génotype d'un
organisme.
Les réactions comportementales, les représentations du monde que se construit un organisme
grâce à son système nerveux, sont des aspects de son phénotype au même titre que ses
caractéristiques physiques.
Le réflexe myotatique fournit un exemple du déterminisme génétique impliqué dans
l'organisation du système nerveux et les propriétés des neurones.
Les approches suggérées de la plasticité du cortex cérébral attirent l'attention sur le fait que,
depuis le tout début de sa mise en place jusqu'à la mort, l'organisation cérébrale inscrit dans sa
structure l'histoire individuelle de l'organisme. Cette épigénèse, permise par les gènes, ouvre
l'architecture corticale sur l'environnement physique et social. Elle fait de chaque individu même les vrais jumeaux - un être cérébralement unique, parce qu'en constante reconstruction.
L'outil informatique est particulièrement utile pour aborder l'étude de ces sujets de
neurophysiologie. Outre l'expérimentation assistée par ordinateur, il existe plusieurs logiciels
de simulation, complémentaires les uns des autres, permettant de mettre les élèves en situation
d'investigation.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
NOTIONS ET CONTENUS
Les propriétés intégratrices des centres
nerveux et le fonctionnement des neurones
Les circuits neuroniques médullaires mobilisés au cours
du réflexe myotatique
Le réflexe myotatique assure le tonus musculaire nécessaire
au maintien de la posture.
Le réflexe myotatique repose sur des populations neuronales
:
- les neurones afférents qui ont leurs corps cellulaires dans
les ganglions des racines dorsales ; les extrémités de ces
neurones afférents sont en liaison avec des récepteurs
sensoriels : les fuseaux neuro-musculaires ;
- les motoneurones des muscles étirés et les motoneurones
des muscles antagonistes dont les axones aboutissent aux
fibres musculaires effectrices ;
- les interneurones inhibiteurs assurant les connexions entre
les neurones afférents et les motoneurones des muscles
Réalisation et étude de l'enregistrement antagonistes.
du potentiel global d'un nerf par ExAO. Limites : l'étude détaillée du récepteur sensoriel et de la
Analyse d'enregistrement de l'activité
plaque motrice, l'étude détaillée de la structure et du
électrique de fibres nerveuses issues
fonctionnement des fibres musculaires, ne sont pas au
des fuseaux neuromusculaires.
programme.
Utilisation de logiciels de simulation de
l'activité nerveuse.
Les potentiels d'action et les messages nerveux
- Les signaux émis par les neurones sont des potentiels
d'action
La genèse de potentiels d'action repose sur l'existence d'un
potentiel dit de repos, propriété commune à toutes les
cellules.
Un potentiel d'action est une inversion transitoire de la
Étude de documents sur le message
polarisation membranaire. Au coursde sa propagation le
nerveux.
long d'une fibre, le potentiel d'action conserve toutes ses
caractéristiques.
Réalisation et étude
d'électromyogrammes relatifs au
réflexe myotatique chez l'homme.
Étude des supports anatomiques et
cytologiques intervenant dans la
réalisation du réflexe.
Limites : les mécanismes ioniques sous-tendant la genèse du
potentiel de repos et du potentiel d'action, la propagation
des potentiels d'action par les courants locaux, ne sont pas
au programme.
Étude de documents relatifs à
l'organisationde synapses et de la
transmission synaptique.
- Les messages nerveux
Les messages nerveux (afférents et efférents) se traduisent
au niveau d'une fibre par destrains de potentiels d'action,
d'amplitude constante. Les messages nerveux sont codés par
lafréquence des potentiels d'action et le nombre de fibres
mises en jeu.
Limites : les mécanismes de la transduction (potentiels de
récepteurs, potentiels générateurs)ne sont pas au
programme.
Étude de résultats expérimentaux
montrant la mise en jeu de synapses
excitatrices et inhibitrices.
Analyse de documents relatifs au
déterminisme génétique de certaines
formesd'insensibilité congénitale à la
douleur.
- Caractéristiques du fonctionnement des synapses
Un message nerveux est transmis d'un neurone à d'autres
neurones ou à des cellules effectrices par des synapses.
Au niveau d'une synapse, le message nerveux
présynaptique, codé en fréquence de potentiels d'action, est
traduit en message chimique codé en concentration de
neurotransmetteur. Les molécules de neurotransmetteur se
fixent sur des récepteurs de la membrane post-synaptique ;
cette fixation induit une modification de l'activité du
neurone post-synaptique. Ce changement d'activité est à
l'origine d'un nouveau message.
Limites : les mécanismes ioniques liés à l'activité des
synapses ne sont pas au programme.
- Activité du centre nerveux
Le traitement des messages afférents, en réponse au
stimulus d'étirement à l'origine du réflexemyotatique,
modifie la fréquence des potentiels d'action des
motoneurones. Celle des motoneurones du muscle étiré est
augmentée alors que celle des motoneurones des
musclesantagonistes est diminuée, voire annulée.
Les motoneurones et les interneurones du réflexe
myotatique sont en connexion avec d'autres neurones que
les neurones afférents issus des fuseaux neuro-musculaires.
Dans certaines limites, la stimulation d'autres récepteurs
sensoriels (par exemple les récepteurs nociceptifs) ou une
commande volontaire peuvent inhiber le réflexe myotatique.
Limites : les notions de potentiel post-synaptique excitateur
et de potentiel post-synaptique inhibiteur ne sont pas au
programme.
La part du génotype dans le fonctionnement du système
nerveux
Le phénotype comportemental des réflexes (par exemple le
réflexe myotatique et le réflexenociceptif d'évitement) est la
conséquence de la mise en place, au cours du
développement,des chaînes de neurones, sous le contrôle de
l'information génétique.
Le cortex sensoriel et la plasticité du système
Étude de documents d'imagerie
nerveux central
cérébrale relatifs à l'activation du cortex L'information sensorielle générée à la périphérie est
sensoriel.
transmise au cortex sensoriel.
Étude comparée des représentations
corticales sensorielles chez deux
espèces de mammifères.
Dans le cortex somatosensoriel, chaque territoire de
l'organisme est représenté. Cettereprésentation est déformée
par rapport à la surface des territoires corporels.
Les zones corticales concernées sont constituées de
neurones interconnectés et organisés encolonnes.
Étude de la représentation des vibrisses
de rongeurs dans le cortex sensoriel et Des modifications de l'activité neuronale à la périphérie
sa modification génétique et
régulent l'organisation dynamiquedu cortex. Elles se
épigénétique.
traduisent par un remodelage des connexions synaptiques,
témoin de la plasticité neuronale.
Analyse de l'évolution de la
La neuroplasticité est une propriété générale du système
représentationcorticale des doigts des
nerveux central.
violonistes, occupation du "cortex
visuel" chez les non voyants...
Limites : les détails de l'organisation anatomique du cortex
cérébral ne sont pas au programme.
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