
 
  + Ce travail d’intégration cérébral est à l’origine d’erreurs d’interprétations nommées à tort « illusions 
d’optiques » puisqu’il s’agit d’illusions purement cérébrales. On distingue 4 grandes catégories d’illusions 
cérébrales : les illusions géométriques (taille, directions, dimensions…), les images à double sens (le 
cerveau privilégie une seule des 2 représentations figurées), les mouvements de rotation d’images fixes, les 
constructions impossibles.  
 
II. La transmission des messages nerveux d’un neurone à un autre au niveau d’une synapse  activité 
n°14    1) Les différents relais synaptiques les photorécepteurs et le cortex visuel. 
 
+ La zone de communication entre 2 neurones s’appelle une synapse.    
+ Pour parvenir au cortex visuel, les messages nerveux doivent franchir 3 relais synaptiques : 
- le premier entre les photorécepteurs et les neurones bipolaires  
- le second entre les neurones bipolaires et les neurones ganglionnaires ; ces deux relais sont intra-
rétiniens.  
- le 3ème relais au niveau des corps genouillés  
 + Au niveau de ces relais, les messages nerveux doivent franchir un espace entre 2 neurones : la fente 
synaptique.   
 2) Le fonctionnement d’une synapse fait intervenir des molécules : les neurotransmetteurs 
 
Une synapse est constituée de 3 éléments : 
  - un neurone pré-synaptique où se trouvent de nombreuses vésicules contenant des 
neurotransmetteurs, 
  - une fente synaptique 
  - un neurone post synaptique qui porte des récepteurs spécifique des neurotransmetteurs du neurone 
pré-synaptique. 
+ Le message nerveux de nature électrique  ne peut pas franchir la fente synaptique  au niveau de la 
synapse, le message nerveux devient temporairement chimique. 
+ La transmission du message nerveux se fait en plusieurs étapes : 
1- l’arrivée d’un message nerveux à l’extrémité d’un neurone présynaptique déclenche le mouvement de 
vésicules synaptiques contenant les neurotransmetteurs.  
 2- Ces vésicules synaptiques fusionnent alors avec la membrane plasmique du neurone et déversent par le 
mécanisme d’exocytose les molécules de neurotransmetteurs dans la fente synaptique 
3- ces neurotransmetteurs se fixent alors sur des récepteurs synaptiques qui possèdent un ou plusieurs sites 
de reconnaissance (par complémentarité de forme) de ces neurotransmetteurs.  
4- la fixation des neurotransmetteurs sur les récepteurs spécifiques permet la naissance d’un nouveau 
message nerveux de nature électrique sur le neurone post synaptique.  
   + Très rapidement les neurotransmetteurs sont détruits (par des enzymes) ou re-capturés par le neurone 
pré-synaptique ce qui interrompt la transmission synaptique. 
   + L’un des neurotransmetteurs fréquents au niveau cérébral est la sérotonine. 
 
 schéma 
 3) Des molécules exogènes peuvent perturber le fonctionnement synaptique et modifier 
les messages nerveux à destination du cortex cérébral 
 
   + Il existe des molécules exogènes (= étrangères à l’organisme) qui ont une forme moléculaire très proche 
de la forme moléculaire des neurotransmetteurs (du moins dans la partie reconnue par le récepteur 
synaptique). Ces molécules peuvent alors se fixer sur les récepteurs synaptiques à la place des 
neurotransmetteurs et déclencher la naissance d’un message nerveux sur le neurone post synaptique. 
   + Dans le cas de la vision on connaît des molécules exogènes  de la famille des hallucinogènes (car 
provoquent des hallucinations visuelles donc des modifications importantes du réel portant sur la forme et 
la couleur - vision souvent très colorées) comme le LSD molécule de synthèse dérivée d’une molécule 
naturelle (Psilocybine) extraite de certains champignons (Psilocybes) qui peuvent prendre la place de la