Association canadienne des troubles d’apprentissage
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spécifiques identifiés chez les l'élèves à besoins particuliers. Dans la cause Moore, le jugement de la
Cour précise que Jeffrey Moore a été victime de discrimination parce qu'il n'a pas reçu le placement
spécialisé, qui auparavant avait été à la disposition des élèves avec des troubles d'apprentissage, mais
qui lui a été refusé par une école du district de North Vancouver en raison de compressions budgétaires.
L’INCLUSION N'EST PAS LA NOUVELLE NORME
La décision de la CSC dans la cause Moore n’appui pas la philosophie d’un placement, tel que
l'inclusion, comme mesure pouvant répondre aux besoins de tous les élèves ayant des besoins
particuliers, en effet c’est tout à fait le contraire.
La CSC a déterminée qu’il y avait eu discrimination par le district scolaire envers Jeffrey Moore , en
violation du Human Rights Code de la Colombie-Britannique, en lui refusant accès au niveau de
rémémédiation nécessaire, à laquelle il avait droit et, tel que lui aurait fourni l'établissement distinct pour
obtenir un accès à une éducation comme le recoivent tous les autres élèves. En outre, la Cour a jugé
qu'il n'y avait aucune justification pour le district scolaire d'annuler le programme de rémédiation. La
Cour a reconnu les difficultés financières du district scolaire mais a constaté que sa décision de
supprimer le programme de rémédiation était disproportionnée par rapport aux autres programmes qui
ont été maintenues.
LES TROUBLES D'APPRENTISSAGE SONT RECONNUS PAR LA CSC COMME UN TROUBLE
D’APPRENTISSAGE
Il est important de reconnaitre que la CSC a affirmé que la dyslexie dont est atteint Jeffrey Moore a été
acceptée sans question comme un trouble d’apprentissage et pour lequel il était en droit de recevoir des
services en orthopédagogie pour répondre à ses besoins particuliers. La CSC a souscrit aux motifs de
dissidence du juge Rowles de la Cour d'appel de la décision de la Colombie-Britannique sur Moore, qui
a déclaré qu’un étudiant ayant un trouble d’apprentissage ne peut pas recevoir le même bénéfice de
l'enseignement public lorsque ce dernier se voit refuser l'éducation spéciale par l'entremise de services
en orthopédagogie. Cela ne constitue pas un service accessoire ou additionnel mais plutôt, le moyen par
lequel un accès concret aux services d’éducation en général est obtenu.
L’EFFICACITÉ NE JUSTIFIE PAS LA DISCRIMINATION
La CSC a conclu dans la cause Moore que l’identification de mesures pour simplement rehausser
"l'efficacité des services" ne peuvent pas être utilisés par un district scolaire pour identifier un
accommodement raisonnable pouvant répondre aux besoins particuliers d’un élève. Le facteur
déterminant doit plutôt être ce qui est dans le meilleur intérêt de l'élève en général. Afin de s’assurer que
les besoins particuliers des élèves soient considérés, les districts scolaires devront procéder à une
analyse de leurs besoins réels et, par la suite, prendre des décisions informées et proportionnelles à
leurs besoins. De plus, ils devront tenir compte des conséquences disproportionnées qui guettent les
élèves à besoins particuliers si leurs besoins ne sont pas satisfaits.
UNE EXTENSION DE LA PROTECTION DES DROITS DE L'HOMME AU CSC
Dans une série d'arrêts antérieurs la CSC a déterminé que l'environnement le plus favorable pour les
personnes ayant des besoins particuliers doit être celui qui:
• est fondé sur des besoins correctement identifiés,
• assure une mise en œuvre par des personnes dûment formées et dans un temps opportun et
lorsque approprié, avec l'apport des aidants et de l'élève concerné.