→Conséquences phénotypiques variables :
Mutation SILENCIEUSE : codon redondant, insérant un acide aminé identique.
Mutation FAUX SENS : le nouveau codon sens, ne change pas de fonction de la molécule
codée.
Ces deux mutations sont NEUTRES
Mutation FAUX SENS : le nouveau codon change la fonction de la molécule codée.
Mutation NON SENS : Le codon stop interrompt la chaîne du polypeptide codé.
Mutation DECALANTE : changement du cadre de lecture codant une molécule différente.
→Propriétés :
La mutation est TRANSMISSIBLES,
à toutes les cellules filles de la cellule souche somatique (ex. tumeur) ;
à toute la descendance de la cellule germinale mutée.
Ainsi 1 à 2 mutations par génération, affectent le génome.
Les mutations sont RARES (< 10¯6). Elles sont contrôlées et corrigées par des enzymes. Mais
la fréquence est amplifiée par les agents mutagènes (UV,RX,toxines… )
Conclusion.
Les MUTATIONS PONCTUELLES,
créatrices d’ALLELES de gènes préexistants,
ne font qu’augmenter le POLYMORPHISME de l’espèce.
Le POLYMORPHISME actuel, dans une population d’une espèce,
résulte des mutations successives, survenues au cours de l’histoire de cette population.
2. Les innovations créatrices de gènes : DUPLICATIONS TRANSPOSITIONS
→ Au sein du génome d’une espèce, les similitudes entre les gènes d’une famille
multigénique, sont interprétées comme le résultat d’une ou de plusieurs DUPLICATIONS et
TRANSPOSITIONS d’un gène ancestral. ( cf schémas)
→ la divergence des gènes d’une même famille, s’explique par l’accumulation de
MUTATIONS aléatoires au cours du temps, affectant les gènes de façon indépendante.
→ dans certains cas, ces processus peuvent conduire à l’acquisition de gènes correspondant à
de nouvelles fonctions.
→ Ces innovations restent toujours des accidents rares et aléatoires. Ils ne dépendent pas du
milieu.
→certaines familles multigéniques comportent un très grand nombre de gènes identiques.
Ex. : gènes codant pour les histones( perles de collier d’ADN)
gènes codant pour les ribosomes…