THEME 1B/Chapitre1
Mohorovicic observe lors d’un séisme en 1909 que des ondes P arrivent à 2
moments différents. Il émet alors l’hypothèse qu’elles ont emprunté des
chemins différents. Il découvrira une discontinuité à faible profondeur ou les
ondes sont réfléchies. Le Moho sépare la croute du manteau plus dense (qui
accélère la vitesse des ondes), Sa profondeur est de 7 à 12 Km sous les
océans et 30 à 70 Km sous les continents. Ceci constitue donc un argument en
faveur de la théorie de Wegener et de l’existence de 2 types de croûte : CC
et CO.
3. Comment les données de la sismique permettent –elles de préciser la
structure de la terre ?
Gutenberg découvre au début du 20ème siècle (1923) que pour chaque séisme, il
existe une zone du globe où les stations d’enregistrement ne reçoivent pas les
ondes sismiques. C’est la zone d’ombre qui s’étend entre 11500 et 14500 Km de
distance épicentrale. Ceci est lié à une discontinuité majeure à 2900 Kms qui
correspond à la limite manteau / noyau. Au- delà de cette discontinuité, la
vitesse des ondes P baisse et les ondes S ne la traversent pas. Pour
Gutenberg, la terre est donc solide jusqu’à 2900Km et liquide ensuite. De ce
fait, il rejette la théorie de Wegener.
Plus tard, une nouvelle discontinuité est mise en évidence située vers 5100 Km.
C’est la discontinuité de Lehmann qui sépare noyau externe, composé de roches
liquides, et graine centrale, solide.
Les données de la sismique conduisent au rejet de la théorie de la dérive des
continents, pour les scientifiques, comme Jeffreys, la Terre étant presque
totalement solide, la migration des continents est impossible.