La France et la Russie sont dans un autre système d’alliance, politique, militaire et financier
(emprunts russes en F et investissements en Russie).
La GB est dans sa période de splendide isolement où elle a fort à faire avec ses colonies et ne
peut pas réellement s’impliquer dans l’Europe. (les guerres napoléoniennes ont montré le danger
d’une puissance en Europe). Mais elle a conscience d’un nécessaire changement des systèmes.
Elle n’a pas d’engagement militaire mais les Anglais craignent l’Allemagne militaire et une guerre
non souhaitée. (clause d’automaticité entre Russie et F).
1904 les Britanniques ont mettent un terme à leur contentieux colonial avec la F. (Egypte…) et en
1907 avec les Russes (Afghanistan, Perse..)
La conquête coloniale aura été facteur de tensions, jamais de conflit (sauf au Japon). En 1898, la
guerre n’a jamais été envisagée à Fachoda. Lors des crises marocaines, les Allemands n’ont jamais
eu l’intention d’envahir le Maroc, juste de profiter des ressources.
Deux anciens Empires feront l’objet de partage, reliquats de l’Empire colonial du XVIème. Les
restes des Empires français et britanniques sont des territoires coloniaux plus ou moins en déclin
(quelques îles à sucre pour les Anglais) ou déjà intégrés à la République (Martinique, Guyane,
Réunion).
II. Les différents modèles de colonisation
Les puissants ont conquis leurs Empires face à des peuples qui n’avaient pas les moyens de se
défendre (sous équipement), en ayant recours à la levée d’armées dans les 1ères colonies
(Indes :réservoir). Les impôts levés auprès des colonisés financent la conquête. Aux yeux de la
métropole, les Européens ne peuvent s’appauvrir dans les conquêtes
le modèle français : entre assimilation( pour une période plus ou moins longue) et association
(population sous souveraineté dotées d’une identité propre). Les indigènes restent ce qu’ils
sont, en s’installant sur leur territoire ils finiront par devenir français. 2 guerres de 8 ans.
Le modèle anglais : préserver les différences. Un Bengali est un Bengali. Ils s’installent dans
certaines parties du monde pour commercer. Les partenariats sont sûrs, avec une confiance
en la population indigène et la préservation des intérêts . Les Anglais n’auront pas de guerre
de décolonisation, la séparation se négocie, au pire quelques opérations de maintien de l’ordre.
Les Allemands ont une vision analogue mais plus dure, avec une notion de racisme. Les
Portugais eux connaîtront une situation de métissage.
Le déroulement de la colonisation
La question de la colonisation pose le problème de la terre, qui est déjà peuplée. Des attitudes
contradictoires face aux indigènes (non respect de tombes de marabout), des chocs culturels,
des pratiques religieuses (vêtir les indigènes) auront contribué à la construction d’images
caricaturales, sorte de clichés amplifiés avec la décolonisation.
Polynésien : paradis transporté sur terre, indolence, femmes belles et accueillantes, musique
douce. Mélanésien : Kanak moche, agressif, limite cannibale. Africain : un grand enfant, qui rit
beaucoup. Arabe : fourbe, cruel, traître.
La colonisation en voie de démocratisation
Dans la seconde moitié du XIXème, le progrès technique facilite l’accès à l’information. La
presse, la photo, les illustrations contribuent à faire connaître l’expansion coloniale quand les pas
colonisateurs ne voient pas toujours bien l’intérêt. Le niveau d’instruction s’élève et l’adhésion ou