b)l'école de Ferry(1870-1950)
C'est l'avènement de la troisième république avec une école qui devient patriotique, laïque
avec séparation de l'église et de l'état et permet de former des citoyens. L'école est gratuite (1881),
obligatoire et laïque(1882). Le réseau scolaire s'organise selon deux axes: le primaire (maternelle,
primaire et primaire supérieur avec un brevet) et le secondaire(college commnual, lycée et université). Le
passage d'un réseau à un autres est compliqué car les programmes sont différents. Il y a différenciation
sociale avec des enseignants d'horizons sociaux tout aussi différents.
Que faut-il en penser? Cette école affirme l'école comme une institution car elle établit un
ordre et forme des citoyens mais il existe une barrière entre monde scolaire et milieu social avec
hiérarchisation des savoirs. Ce n'est pas une école de l'égalité des chances.
3- les années 60: la massification scolaire
a) la massification scolaire
C'est lié à une ambition démocratique. C'est la performance qui fixe la carrière et le parcours
scolaire: c'est le principe du mérite. Il y a deux périodes de massification scolaire:
Dans les années 60 avec croissance des effectifs dans le secondaire profitable aux classes moyennes.
Elle concerne surtout le collège.
À la fin des années 70, le but est d'amener le maximum d'élèves au Bac.
L'école sert à dégager une élite avec une sélection qui se fait progressivement.
b) les réformes de la Vème république
C'est la fin de la dualité primaire/secondaire. Le 6 /01/59 la réforme Berthoin rend l'école
obligatoire jusqu'à seize ans; le 03/08/63, la réforme Fouchetmarque la volonté de massification par la
création des CES à trois filières (classique, techno et transitoire vers la vie active); le 11/07/76, la réforme
Haby supprime les filières, c'est le collège unique. Les programmes sont identiques pour tous.
Aujourd'hui remis en questions du fait de la grande hétérogénéité des publics on fait marche arrière avec
la création de filières au collège. Le 10/07/89 la loi Jospin fixe l'objectif 80% d'une classe d'âge au Bac et
la lutte contre l'échec scolaire. L'enfant se situe au centre du système éducatif avec la mise en place du
projet d'orientation de l'élève.
c) la diversification des finalités
Les missions de l'école primaire sont bouleversées, elle doit préparer au collège et unifie le
niveau scolaire. Son rôle est donc primordial ce qui entraîne à s'interroger sur les pédagogies à mettre en
place.
4- Sociologie de l'éducation: une sociologie des
inégalités à l'école
L'enseignement s'est-il vraiment démocratisé? Du point de vue qualitatif, sans aucun doute,
avec l'extension de la scolarisation provoquant un recul de l'analphabétisme et un doublement du passage
scolaire, l'élargissement du public... Du point de vue quantitatif, c'est plus nuancé, les inégalités
demeurent mais changent de forme et de lieu. Elles portent sur les filières plus visées par certaines
couches sociales. Se pose la question alors du handicap socioculturel. Bernstein par exemple montre que
l'appartenance sociale détermine les codes linguistiques tout en se rappelant que la culture scolaire est
celle de la classe dominante.
D'autres travaux ont été menés notamment ceux de Bourdieu/Passeron ( les héritiers) dont
les résultats permettent de dire que l'école contribue à la reproduction des inégalités sociales car c'est la
classe dominante qui détermine la culture scolaire, o est donc pas face à une réussite du don mais face à