
Cette technique a été appliquée avec succèsà de très nombreuses espèces végétales : soja, 
betterave, laitue, melon, pomme de terre, blé, colza, tournesol...  
 La résistance aux maladies 
 
Virus, champignons, bactéries phytophathogènes provoquent aussi des dégâts dans les cultures. 
La résistance aux maladies est donc une voie essentielle d'amélioration des rendements. Des 
plantes transgéniques résistantes à des virus, par exemple, ont déjà été développées (pomme de 
terre, melon, concombre, betterave, tomate...).  
 
Signalons qu'avec les méthodes traditionnelles, la lutte contre les maladies virales est la plus 
problématique puisque, contrairement à la plupart des maladies fongiques ou bactériennes, il 
n'existe ni traitement préventif ni curatif à leur encontre (même s'il est possible de lutter contre 
les vecteurs que représentent les pucerons, ceux-ci peuvent avoir le temps de viroser la plante 
avant de mourir).  
 La résistance aux conditions climatiques extrêmes 
 
Créer des espèces résistantes par exemple au froid, à la sécheresse ou à la salinité des sols 
représente un immense intérêt pour les pays en développement comme pour le monde 
industrialisé. La recherche est déjà engagée dans cette voie d'avenir. 
 L'amélioration des conditions d'élevage 
 
Les biotechnologies végétales et animales pourraient améliorer les conditions d'élevage des 
animaux de plusieurs manières.  
 L'amélioration de la santé animale 
 
La lutte contre les maladies animales est un problème capital de l'élevage. Il est théoriquement 
possible d'accroître son efficacité grâce aux OGM par la mise au point soit d'anticorps, soit de 
vaccins dits "recombinants ", directement produits par des aliments composant la nourriture du 
bétail, aliments modifiés génétiquement. Est également envisageable la modification 
transgénique des lignées animales, pour accroître leur résistance aux agressions.  
 Une meilleure nutrition animale 
 
L'amélioration par génie génétique des qualités nutritionnelles des aliments destinés à l'élevage 
est une piste intéressante. En effet, les rations des animaux d'élevage sont complétées en 
éléments nutritifs : méthionine, lysine, thréonine et tryptophane, notamment, acides aminés qui 
ne sont présents qu'en trop petite quantité chez les plantes. L'augmentation par génie génétique 
de la teneur en ces acides aminés, ou encore en certaines huiles, des aliments du bétail peut 
s'avérer très intéressante sur le plan nutritionnel. En outre, la digestibilité des aliments peut être