Prépa. CAPES
Leçon de Géologie E. Fara
Biostratigraphie : bases et applications
Rmq : les citations incluses dans le texte renvoient aux ouvrages de la liste officielle, donnés en bibliographie.
Introduction
Définir les termes : strates, stratigraphie. Rappeler éventuellement les principes de
superposition et de continuité latérale. Définir le terme fossile, puis biostratigraphie
(=caractérisation des couches par leur contenu en fossiles ou en traces d’activités
biologiques). ( Pomerol et al., 1980, pp. 11-17 et Cotillon, 1988). Définir les
objectifs de la biostratigraphie : reconnaissance d’unités stratigraphiques et organisation
temporelles de ces unités: corrélation (biostratigraphie sensu stricto) et datation
(biochronologie). Définir et distinguer et chronologie absolue et relative. La
biostratigraphie permettra de définir une chronologie relative car elle définit la séquence
des unités stratigraphiques les unes par rapport aux autres, et non leur âge absolu.
On pose la problématique :
Pourquoi et comment les fossiles peuvent-ils servir à dater et à corréler des
strates géologiques ?
On annonce les grandes lignes de la leçon
I. Principe de la biostratigraphie
I.1. L’évolution biologique
Définir le terme d’évolution biologique, puis parler des caractéristiques fondamentales qui
nous intéressent ici : l’évolution concerne tous les groupes d’organismes et c’est un
processus globalement irréversible Les êtres vivants d’un même intervalle de temps
seront différents de ceux les ayant précédé et de ceux qui les suivent dans le temps.
L’évolution permet donc d’employer les fossiles comme marqueurs du temps géologique
( Cotillon, 1988 ; Pomerol et al., 1980 ;,
Sen, 2004, p.41). Voir aussi la citation
résumant à elle seule le principe de la biostratigraphie dans Dercourt & Paquet (1999),
p.252 : « Deux couches ou deux séries de couches de même contenu paléontologique ont
le même âge »
I.2. La reconnaissance des espèces fossiles
Emploi des techniques biométriques et statistiques. On pourra alors suivre les modalités
d’évolution de ces espèces (anagenèse et cladogenèse) (Cotillon, 1988 ; Pomerol et
al., 1980, Babin, 1991,
Dercout & Paquet, 1999, p.253-253). Cependant, ce travail
n’est pas aisé (par exemple Pomerol et al., 1980, p. 116). Même si l’identité biologique
de certains groupes n’est pas clairement établie (Acritarches, Chitinozoaires, ..), la
distinction de plusieurs formes et de leur évolution sont tout aussi utiles en biostratigraphie
(Pomerol et al. 1980, p. 119).
I.3. Les conditions à remplir par les fossiles utilisés en biostratigraphie
En fonction de leur vitesse d’évolution et de leur distribution, tous les groupes fossiles ne
sont pas d’importance égale en biostratigraphie (Figure Pomerol et al., 1980, pp. 107 =
Cotillon, 1988, p. 11.) Les bons fossiles en biostratigraphie devront répondre aux critères
suivants (voir Pomerol et al., 1980, pp. 107 et Dercourt & Paquet 1999, p.253) :
-Evolution rapide
-Vaste répartition géographique
-Ubiquité (relative indépendance vis-à-vis du milieu)
-Grande abondance dans le registre fossile