La Turquie II : Du pluripartisme à la consolidation d`une

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La Turquie II : Du pluripartisme à la consolidation d’une démocratie sous contrôle
La décennie démocrate (1950-1960) ou les illusions perdues.
L’introduction du multipartisme a des conséquences importantes à la fois dans l’évolution
du système politique et dans les rapports entre communautés religieuses et/ou ethniques :
l’entrée en force des confréries religieuses sunnites et des chefs traditionnels kurdes dans
le champ politique turc. Sur le plan économique : ouverture progressive de l’économie et
une industrialisation rapide.
L’urbanisation et l’exode rural > la jeunesse urbaine s’érigera en acteur incontournable de
la nouvelle scène politique turque, marquée par la radicalisation et la violence.
Les radicalismes des années 1960
Le coup d’Etat de 1960.
Émergence des contestations cachées par le kémaliste.
Les années 1970
Le coup d’Etat de 1971.
Le changement du paysage politique turc. Bipolarisation > fragmentation.
Le coup d’Etat de 1980
La place unique du Conseil national de sécurité (MGK).
La synthèse turco-islamique.
L’imposition du « consensus obligatoire ». Définition : un ensemble d’opinions, de
jugements, de comportements publics exigés du citoyen, à propos de certaines valeurs (le
kémalisme et ses principes), de certains faits ou événements du présent (la question
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kurde, la présence de l’armée turque à Chypre) ou du passé (le génocide des Arméniens),
de certaines institutions (l’armée, le contrôle de l’armée sur le gouvernement).
1983-2002
Une période de forte instabilité politique.
Les espoirs entre 1991-1993. Le projet de Deuxième République de Turgut Özal.
La victoire du Refah d’Erbakan et le coup d’Etat post-moderne.
La « question alévie »
Quelques repères sur les alévis.
Le sunnisme comme confession officielle par défaut.
Réponses alévies : entre cooptation et dissidence.
Les défis posés par l’alévisme à l’idéologie officielle de l’Etat.
Le retour de la « question kurde »
Pluripartisme = intégration des chefs traditionnels kurdes, exclus jusque-là du pouvoir ;
radicalisation de la jeunesse (marxisme + nationalisme).
La cooptation des tribus kurdes.
La libéralisation de l’usage oral de la langue kurde en 1991 et l’autorisation du HEP.
Le nationalisme kurde ; limites de la contestation ethnique.
Limites de l’Etat dans la gestion de la question kurde.
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