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B) Suicide assisté
C’est donner les moyens à un malade de se donner lui-même la mort.
Dépénalisé en Suisse.
C) Limitation de soins
Interdiction de l’acharnement thérapeutique, ne pas s’opposer à une mort qui survient par
l’action de la maladie, le malade n’est plus maintenu en vie par le traitement. (~euthanasie
passive)
D) Sondages
IFOP pour le Pèlerin 86% de gens favorables
IFOP pour l’ADMD 89% de gens favorables
Certes, oui…mais (sondage Pèlerin) : 61% n’ont jamais été confrontés à l’accompagnement,
56% (des 39% de concernés) pensent que les souffrances n’ont pas été suffisamment, soulagées
et que des traitements ont fait souffrir inutilement.
Au Massachusetts (USA), en septembre 2012, après des sondages créditant le « oui » de 65%,
le référendum a vu la victoire du « non » à la dépénalisation de l’euthanasie à 51%. Méfiance car
dans les sondages, la réponse peut être trop hâtive.
La première raison donnée en faveur de la dépénalisation est la crainte par la population générale
de l’acharnement thérapeutique paradoxal car existe la loi Leonetti.
III) Réflexion
La question n’est pas d’être pour ou contre la dépénalisation, mais d’analyser les conséquences
d’une dépénalisation de l’euthanasie, de regarder comment ça se passe dans les autres pays et de
s’intéresser à ce qui sous tend cette demande.
A) Réfléchir au rapport à la mort, à la médecine, et à la loi :
=> Rapport à la médecine : le progrès et son revers, la nécessité de prendre des décisions
éthiques complexes :
On voudrait que la médecine fasse tout et soit capable de tout, la médecine est toujours appelée
en réponse à la question de la mort. Pour la population, on doit mourir d’une cause médicale,
d’une décision, ou d’une conséquence médicale.
Les progrès techniques de la médecine conduisent eux-mêmes à ses propres excès (ecmo dans
l’insuffisance cardiaque sévère, scanner dans la prise en charge de l’AVC aigu, et la nutrition
artificielle), la médecine est capable de produire des situations à laquelle il faudra qu’elle trouve
des réponses. Les progrès techniques ont amenés les questions éthiques qui n'existaient pas
lorsqu'il n'y avait pas autant de matériels.
Nous voulons maîtriser la mort :
Via l’acharnement thérapeutique : maîtrise en maintenant en vie à tous prix.
Via l’euthanasie / suicide assisté : maîtrise en l’anticipant.