Hiéroglyphes : Racine grecque
Hiero (sacré) gluphein (gravé)
Le "k" de l’alphabet conventionnel égyptien
En effet, le grecs trouvèrent cette écriture gravée principalement sur des monuments à caractère "sacré" (stèles,
monuments religieux).
Les égyptiens nommaient leur écriture "Medouneter", ce qui signifit, "les paroles divines". On peut comprendre les
grecs et les égyptiens : que sont les hiéroglyphes, sinon un cadeau des dieux ? Ils apparurent comme par magie
vers 3200 av J.-C.. Bien qu’ils évoluerent, le systeme hiéroglyphique apparut presque terminé : au debut
simplement figuratif (un canard signifiait canard), il évolua et on passa de 700 hiéroglyphes à la Basse Epoque, à
5000 à l’époque Greco-romaine. On constate donc une petite evolution, mais il est surtout étonnant de constrater
l’absence d longues phases preparatoires. L’écriture hiéroglyphique apparait comme un systeme quasi achevé.
Fonctionnement
Le systeme des hiéroglyphes est basé sur trois catégorie de signes :
Phonogramme
Comme son nom l’indique, il designe un son. Les phonogrammes à un son (unilitères) définnissent un alphabet de
24 consonnes (rappelez- vous qu’il n’y a pas de voyelles). Quant aux phonogrammes à eux ou trois sons permettent
une sequences de deux ou trois consonnes.
idéogramme
On a longtemps crut que les hiéroglyphes était une suite d’idéogrammes, comme le systeme du chinois : un signe
égal un mot. Ce n’est pas le cas. Nous l’avons vu, aux idéogrammes s’ajoutent les phonogrammes et les
determinatif
determinatif
C’est là qu’est la grande découverte de Jean Francois champollion : les déterminatifs. Ce sont des
signes que l’on place à la fin des mots et que l’on ne prononce pas, mais qui permettent de savoir la catégorie du
mot.De plus, les hiéroglyphes peuvent être lus dans n’importe quel sens : de haut en bas, de gauche à droite, et
vice-versa. Le signe représentant des êtres humains, hommes ou animaux, indiquent le sens de la lecture. Ils
regardent presque toujours vers le début de la ligne.
Decouverte - Décryptage
C’est champollion, qui a su le premier decouvrir la signification des hiéroglyphes. D’autres chercheurs avait déjà
effectués des traveaux qui ont été utile à Jean Francois Champollion dans son travail.
La pierre de rosette
La pierre de rosette ! Cette stèle fut découverte en 1799 à Rosette (Rachid) par un jeune officier, Pierre Francois
Xavier Bouchard. Ces 762 kilos de basalte noir furent transportés à Alexandrie sur ordre du général Menou puis
saisie par les Anglais lors de sa capitulation en 1801. La pierre relatait le couronnement de Ptolémée V, alors agé
de 14 ans. Le texte était décliné en trois langues différentes : hiéroglyphes, démotiques et grec.
Champollion et les découvreurs
Le texte grec permet à Champollion de traduire le texte. En 1802 deux études l’aideront dans sa démarche : l’une
de Silvestre de Sacy et l’autre du suédois J. D. Akerblad. Puis ce fut au tour du physicien anglais Thomas Young de
s’attaquer aux versions démotiques et hiéroglyphique, mais c’est J. F. Champollion qui réalisa la traduction du
texte hiéroglyphique, perçant ainsi le secret de l’écriture égyptienne.
Evolution
Les hiéroglyphes était surtout
utilisés pour les textes à caractères religieux, et par extension "eternels". En effet on trouve des textes de ce
genre seulement sur des tombes, des temples et des stèles décrivant la vie d’une personne importante.
Hieratique
Le hiératique est une écriture populaire, et plus exactement le "deuxieme niveau" de simplification des
hiéroglyphes. Le premier étant les hiéroglyphes linéaires (ou écriture réduite). Nous ne nous étendront pas
beaucoup dessus car la transformation est minime, il est juste utile de savoir que l’écriture réduite était uilisée
pour les textes dont l’esthétisme n’avait aucune importance. Revenons aux hiératique : Les scribes, détenteurs
d’un savoir divin : l’écriture, l’utilisait quand le texte n’était pas à but divin : prise de note, textes administratifs,
littéraires, ou religieux. ils ont d’abord té réalisés au pinceau, puis plus tard, à la plume.
A l’instar des hiéroglyphes, ils sont écris sur tous les types de supports, avec une préférence pour le papyrus, ces
lamelles de la plante du meme nom qui était collées entre elles afin de former une sorte de feuille. Les grecs
nommèrent cette écriture le hiératique (hieros, sacré, sacerdotal), car à partir de VIIe siecle avant J.-C., elle
n’est plus employée que pour la transcription de textes sacrés.
Démotique
Le hiératique est peu à peu remplacé par le démotique, une écriture encore plus simplifiée. Elle c
se lit de gauche à droite, et on la retrouve dans la fameuse pierre de rosette.
Copte
le copte remplace peu à peu le demotique : il est composé des vingt-quatre caractères de
l’alphabet grec et de sept caracteres démotiques. Au IVe siecle, la langue copte, à cause de la christianisation, va
être utilisée dans un but essentiellement religieux (traduction de l bible, livres lethurgiques).
Arabe
A partie de la conquete musulmanne - au VIIe siecle, la langue copte va peu à peu décliner au profit de la langue
arabe.
Un peu de grammaire
Maintenant, mauvaise nouvelle pour ceux qui n’aime pas trop la grammaire : les égyptiens aussi en avait une :
masculin, féminin, singulier, pluriel etc. étaient évidemment aussi utilisés chez eux ; on verra même plus loin une
notion spécifique à l’égyptien ancien : le duel.
C’est très simple : pour reconnaître le masculin du féminin, il suffit de regarder à la fin du mot s’il y a un « t »
avant le déterminatif.
Nehet
Par exemple nehet : le sycomore est féminin. Il y a cependant quelques exceptions : jt l’orge, jt le père wmt
l’épaisseur wt la bandelette, mt vaisseau ou la veine, mwt la mort, n (h3)t la force, (h3)mt trois, (h3)nt face,
(h3)t bois arbre, sst mollet, twt effige... Cette liste n’est pas exhaustive.
Un exemple ; le mot fils, c’est : "s3" (le canard) pour dire fille on ajoutera seulement un « t » et on dira : "s3.t" la
fille, et ce c’est applicable à n’importe quel mot qui peut se féminiser.
Pour le nombre c’est tout aussi simple. Il y a une chose à savoir, pour l’Egyptien, le pluriel commence à partir de
trois. (pour le deux on verra plus tard). Le pluriel se caractérise par l’ajout du w (prononcez "ou") et des trois
traits du pluriels, puis enfin du determinatif. le w est représenté soit par le le poussin de caille soit par la corde.
Exemple - le mot poisson
Poissons
Le mot poisson, rmn, ce qui donne au pluriel rmn.w le déterminatif ici est le poisson. Cependant il n’est pas rare
que le w ne soit pas marqué ; en revanche on trouvera toujours les trois petits traits.
Voici un exemple de masculin et de féminin au pluriel : le mot fils , à gauche pour le masculin et droite le mot
fille
Il y a trois types de hiéroglyphes : des phonogrammes, des idéogrammes et des déterminatifs. Les
phonogrammes représentent un son, une syllabe : on a 3 groupes :
Unilitère
Le son de la lettre b
les unilitères
un son d’une lettre. Par exemple, pour le son de la lettre b
les bilitères
un son de deux lettres. Par exemple, pour le son de bd
les trilitères
un son de trois lettres. Par exemple, pour le son de nfr
Chaque symbole vaut pour une consonne ou semi-consonne ou syllabe. En effet les voyelles n’existent pas, en fait
comme la langue est perdue, tous les sons « faibles » n’ont pas pu être retranscrits,
Deuxième rappel
Le deuxième rappel porte sur le sens de lecture. Les hiéroglyphes sont placés dans un cadrat, et peuvent se lire de
gauche à droite, droite à gauche et de haut en bas.
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