Nous avons eu la chance de pouvoir assister à l'exposition temporaire composée de 70
oeuvres issues de collections du musée du Louvre ou de collections privées et universitaires. On
y retrouve l'histoire de l'Egypte devenue chrétienne au VIème siècle avant notre ère ainsi que la
naissance de différentes écritures qui progressivement sont sorties de leur mutisme et ont
révélé leurs secrets à partir de 1822 grâce à Jean-François Champollion.
L'exposition commence avec deux portraits, celui de Thot dieu lunaire de l'Égypte ancienne et
celui de Seshat déesse des écrits et des scribes.
Les hiéroglyphes sont les premiers signes d'écriture apparus en Égypte, Dès l'Ancien
Empire, le hiéroglyphique fut un système d’écriture où se mêlaient idéogrammes, signes
consonantiques (unilitères, bilitères, et même trilitères) et déterminatifs qui eux ne se
prononcent pas. Les dessins rapportaient à des sons, l'écriture n'était donc pas abstraite mais
avait un sens précis c'était l'écriture des dieux, utilisée sur les tombes, les stèles funéraires ou
sur des monuments particuliers. En effet quelle que soit leur fonction, les signes sont figuratifs :
ils représentent quelque chose de tangible, souvent facilement reconnaissable. En effet, pour le
dessin des hiéroglyphes, les Égyptiens s'inspirèrent de leur environnement : objets de la vie
quotidienne, animaux, plantes, ou encore des parties du corps. Arrive ensuite deux autres
écritures, l'écriture hiératique et démotique, l'écriture hiératique est celle utilisée tous les jours
par les Égyptiens sur des papyrus ou des tablettes d'argile avec des calames (roseau taillé).
Les autres supports d'écriture : des pots, des étiquettes de jarre qui symbolisent
l'appartenance, au-delà de l'écriture dédiée aux Dieux elle reste réservée à l'élite.
Les hommes étaient représentés avec le torse de face et la tête de profil pour mettre en
évidence les colliers qui révèlent beaucoup sur leur possesseur. Les hommes étaient représentés
couleur terre car ils travaillaient au soleil et donc étaient plus bronzés que les femmes. Les
hiéroglyphes sont remplis car les égyptiens avaient par du vide, peur d'être oubliés et de ne pas
laisser de trace de leurs connaissances et existence.
- Il s'agit d'une stèle de chapelle posée dans la mastaba (chapelle) avec des
hiéroglyphes qui expliquent la vie du défunt et des prières protectrices pour sa mort. Il y a avait des tables dans les chapelles
avec des offrandes, plus il y avait d'offrandes plus la vie dans l'au-delà promettait d'être heureuse.