5. L’analyse des données.
Comme les méthodes de recueil de données, l’analyse des données utilisera les méthodes
d’analyse quantitatives habituelles, mais aussi les méthodes d’analyses qualitatives.Celles-ci
vont surtout faire appel à des méthodes utilisées en Sciences Humaines et Sociales qui
analysent les contenus de la conscience (les sentiments, le vécu, les représentations).
6. Modalités de la soutenance :
Une présentation orale avec support power-point de 10’ et réponses à quelques questions du
jury, s’il le juge opportun, est conseillée.
Une thèse de médecine générale doit avoir un médecin généraliste dans le jury, de préférence
comme directeur de thèse. S’il ne l’est pas, il est souhaitable qu’il ait participé à la réflexion, à
la construction et à l’esprit de la thèse, sous peine de se trouver en position « décalée » le jour
de la soutenance.
Par dérogation, en attendant que les professeurs associés deviennent titulaires, un doyen peut
accorder la fonction de « président du jury » à un enseignant associé de Médecine générale. Il
peut accepter par ailleurs qu’il occupe la position d’un « professeur titulaire » (il en faut 3
dans un jury).
7. La portée
Il est souhaitable que la thèse de Médecine générale puisse être utile, d’une part à la discipline
en participant à son développement épistémologique nécessaire et en évolution constante, et
surtout à la pratique du futur médecin.C’est la raison pour laquelle le matériau est puisé
dans des situations concrètes de médecine générale.
8. Validation du projet de Thèse de Médecine Générale et dispense de mémoire :
Le projet de thèse doit être préalablement écrit avec l’aide du directeur de thèse sur une fiche
de projet (cf annexes) qui est adressé au DERMG pour validation comme projet de thèse de
Médecine Générale. Une fiche d’évaluation du projet est renvoyée ensuite au thésard
(annexes).
Si l’étudiant fait le choix de réaliser sa thèse hors du champ de le Médecine Générale, il devra
faire un « mémoire de médecine générale » qui recouvrira les caractéristiques générales de la
thèse, mais sur une question plus restreinte avec un champ de recherche moins développé.
Le corps du mémoire doit être de 5000 à 10000 mots, sans compter la page de titre, la table
des matières, les dédicaces, ni d’éventuelles annexes.
Le mémoire est soutenu devant un jury composé de 3 enseignants du département dont le
directeur de mémoire. Le jury prend en compte la qualité du contenu, de la rédaction et de la
présentation orale. Idéalement le mémoire est la base d’un article scientifique publiable.
CONCLUSION :
Le développement des thèses en médecine générale est un moment capital pour le futur
médecin généraliste car elle va lui permettre de développer un domaine spécifique et
prévalent de sa future pratique, en même temps qu’elle va contribuer à l’enrichissement de
son corpus de connaissance au service de la recherche disciplinaire.