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Classes concernées : B.E.P. et Bac. Pro.
Place de la séquence.
Points abordés en amont : effets du courant électrique, utilisation du voltmètre, sens conventionnel du
courant électrique et des électrons, classement électrochimique des métaux.
La séquence suivante sera consacrée à la corrosion électrochimique.
Quelques « trucs » et conseils.
Les intensités fournies par les piles expérimentales sont très faibles, on pourra utiliser comme
récepteurs des diodes L.E.D. ; cependant, l’effet lumineux est bref. Il faudra éviter de travailler en plein
soleil (c’est statistiquement faisable vers Charleville) de façon à obtenir un éclairement significatif. La
polarité de la diode permet de vérifier l’acquisition de certains points d’électricité.
La diode peut être installée sur «domino » et socle en bois (voir figure 1). L’ensemble a un prix de
revient très modeste. Un petit réflecteur peut s’adapter sur la diode. Un fond de papier noir est conseillé.
Notons au passage que le yaourt fournit un bon électrolyte (beûrrk !). De petits supports ou des pinces
à linge permettent de stabiliser les électrodes (voir figures 2 et 3).
Les électrodes sont récupérées (sauf celles de magnésium) : fil de cuivre de section supérieure à
4 mm², gaines de plomb d’anciens câbles électriques, «étain » des capsules de bouteille de bon vin
(abus dangereux), charbons de pile plate, chutes de cuivre et de zinc à l’atelier, pièces de 1 F (nickel à
plus de 98 %), pièces jaunes (Cu à 92 %, Al à 6%, Ni à 2%). Les élèves décaperont soigneusement ces
électrodes au papier de verre avant chaque utilisation.
Les électrolytes peuvent être variés : vinaigre, pain, pomme, pomme de terre, citron, orange, fromage
fondu (voir fiche Vache Qui Rit ), yaourt, raton laveur imbibé dans l’eau de mer…
Il est possible de brancher sur ces piles d’anciennes montres à cristaux liquides, des petites calculettes
ou des petits moteurs. Les soudures sont alors renforcées à la colle thermofusible.
La pile cuivre / eau vinaigrée / magnésium donne les meilleurs résultats.
LA FACE CACHÉE DES PILES.
Les cuves des piles sont des pots de
yaourt.
Les plaques porte-électrodes sont en
bois (se salit vite), ou mieux en polystyrène
choc, ou encore constituées du couvercle
transparent (polypropylène) d’origine.