LES RELATIONS INTERNATIONALES EN ASIE M.HERVOUET IEP Bordeaux Cours d’option – 2000/2001
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Tout d'abord on distingue Asie Centrale et Asie du Sud (Pakistan, Inde, Sri-Lanka, Népal, Bouthan,
Bangladesh, Maldives), qui ne seront pas traités dans ce cours car relèvent plus des civilisations islamiques
et hindous. Il existe une sorte de frontières avec l'Asie orientale ou Asie de l'Est qui regroupe deux entités:
- Asie du Nord Est, Mongolie extérieure, Chine, péninsule coréenne, Japon, Taiwan, on peut aussi y inclure
la Russie.
- Asie du Sud Est, c'est l'ASEAN de 1967 (5 membres) + 5 autres pays, soit la Birmanie (Myanmar), la
Thaïlande (ex-Siam), la Fédération de Malaysia, le Sultanat de Brunei, Singapour, Philippines, Laos,
Cambodge, Vietnam.
Aujourd'hui de nouvelles appellations apparaissent (depuis environ 20 ans). L'APEC, la bassin du Pacifique,
la Communauté du Pacifique. Traduit une volond'inclure les pays du Pacifique Sud ou Nord dans la
mouvance économique de l'Asie Orientale (Australie, Nouvelle-Zélande, PNG, EUA, Canada...) Les EUA
ont poussé à l'élargissement des organisations du Pacifique et de leur concept afin d'y être inclus. Volon
des certains pays mis à l'écart de s'intégrer à ces organisations cf. Sri-Lanka et ASEAN, ou la PNG.
Dans la région il convient de ne plus négliger la masse considérable (population, taille, politique,
économique) que représente la nouvelle Chine communiste.
Les fleuves jouent aussi dans cette région un rôle considérable à tous les niveaux : économique,
civilisationnel ... Prennent, pour nombre d'entre-eux, leur source dans les monts de l'Himalaya cf. Mékong, le
Fleuve Bleu (Yangzi Jiang), le Fleuve Jaune. Problème des reliefs en termes de désertification, densité de
population très faible cf. Xinjiang. Concentration des populations sur les bords de fleuves et de mers. La
plupart des pays se partagent entre une partie continentale et une partie maritime (parfois sous forme de
péninsule) cf. Vietnam et la Corée. Les Espaces maritimes y sont parfois très éclatés, comme en Indonésie,
conduisant parfois à des conflits cf. Paracels.
Grande diversité dans la composition des populations :
- Chine 1,2 milliard
- Inde 1,0 milliard
- Indonésie 200 millions
- Vietnam 80 millions
- Laos 4 millions
- Singapour 3 millions
La composition ethnique des divers États à l'apparence d'une véritable mosaïque sauf au Japon et en Chine:
- Chine (93% Han, 7% = 56 minorités)
- Japon (100% Japonais)
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- Malaysia(58% Malais, 31% Chinois, 11% Indiens, imposition de la langue malaise)
Grande diversité linguistique: Thaï, Anglais, Coréen, Mandarin, Cantonnais, Tagalog (Philippines), Tami,
Bahasa Malaysia, Hakka. Diversité religieuse: Hindouisme, Islam, Shinto, Christianisme. La notion
d'asiatitude est ainsi incorrect car il y a, on le voit, de nombreuses différences. L'impérialisme japonais c'est
notamment défié de ces différences, ce qui a conduit à un véritable drame.
L'espace asiatique a été l'objet de superpositions de civilisations, différentes les unes des autres:
- Au Haut Moyen-âge l'hindouisme était puissant en Asie du Sud-Est. Des royaumes se sont construits
autour de cette croyance cf. Khmers, Java (île de Bali), Vietnam et le royaume du Champa jusqu'au XIVe
siècle.
- Puis propagation du bouddhisme de l’Inde vers l’Asie du Nord Est sous la forme du « grand véhicule »
(notion d’aide mutuelle, de salut…), en Asie du Sud Est sous la croyance du « petit véhicule ».
- Dans un troisième temps, c’est l’islam qui se répand, notamment en Indonésie (premier pays musulman au
monde). Sunnisme en majorité, mais aussi chiisme en Malaysia (plus fondamentaliste) l’islam est
imposé de façon autoritaire pour différencier la communauté malaise de la population chinoise.
- Enfin, c’est l’apport colonial et impérialiste sous la forme du christianisme et des valeurs de la modernité
(monnaie, division du travail, efficacité, valeurs morales…) qui bouleversent les structures traditionnelles
des pays, notamment le caractère fortement agricole de ces sociétés.
La Seconde Guerre mondiale fut un véritable boulversement au niveau géopolitique en Asie. Essentiellement
imputable au Japon : sphère de coprospérité en Asie Orientale. Aura fait basculer la Chine dans le marxisme-
léninisme maoïste. Le Japon a fortement contribué à accélérer les indépendances.
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Les Américains sont victorieux mais épuisés, « bring the boys home ». La guerre fut aussi épuisante pour les
pays asiatiques. Nécessité pour les EUA de revenir à l’isolationnisme, leurs préoccupations sont la
décolonisation de l’Asie et ce d’autant plus que le Japon a réactivé le nationalisme pour le tourner contre les
puissances occidentales lors de la guerre, et ce dès les années 1930. le Japon est ainsi à l’origine du
nationalisme des élites locales, ce qui pose des problèmes lorsque l’on revient sur l’histoire des héros
nationaux cf.Birmanie et le père de Aung San Suu Kyi qui s’était compromis avec l’occupant. Les
Américains veulent promouvoir la décolonisation et le libre-échange.
De son côté, la Grande-Bretagne souhaite retrouver sa prééminence en Asie, mais elle comprend vite que ce
ne sera pas possible et elle s’adapte petit à petit aux réalités. La GB offre une alternative politique,
économique, culturelle… au sein d’un Commonwealth britannique. C’est notamment le problème des
colonies qui fera échouer Churchill. Aboutit à l’indépendance de l’Inde et du Pakistan en 1947.
La France et la Hollande, elles, s’accrochent, veulent réaffirmer leur présence de manière forte. Ces deux
pays ne souhaitent partir de la région que le plus tard possible. Ce conservatisme est pour la France, tout
comme pour la Hollande, la recherche d’une gloire passé qui s’est effritée lors du conflit.
Mais très vite la Guerre froide apparaît et le Komintern (puis le Kominform) va encourager les mouvements
contestataires qui s’affirmaient déjà au lendemain de 1945. A l’époque, le camp occidental n’est pas
vraiment convaincu de la menace communiste qui pèse en Asie car sa présence lui semble suffisamment
ancienne et solide pour pouvoir résister. De même les valeurs religieuses locales fortement enracinées lui
semblent être un bon rempart contre l’idéologie marxiste. C’est à Java que les occidentaux prennent
conscience pour la première fois du risque et que ceux-ci font cause commune contre l’insurrection. Puis,
très vite, c’est le tour du Vietnam depuis 1944/45 l’insurrection nationaliste et communiste couve. Les
occidentaux minimisent ces événements, ils pensent encore en partie qu’il ne s’agit que de révoltes. En
1946/47, les Américains matent une révoltes aux Philippines (mouvement des Huks) grâce à une guerre de
guérilla avec des troupes locales. La guérilla se développe aussi en Malaisie, mais les britanniques sont
victorieux. La guérilla est-elle alors vouée à l’échec ?
C’est dans cette espèce de béatitude que la Chine bascule dans le communisme le 1e octobre 1949. les
Américains, pour qui la défaite des troupes du Guomindang qu’ils avaient entraînés leur apparaissait
impossible, sont surpris. La Chine maoïste s’empresse de dépêcher ses troupes à ses frontières et reconnaît
de suite la légitimité du gouvernement nationaliste de Ho Chi Minh. Celui-ci est un vieux leader
communiste, charismatique et emblématique en Asie, qui bénéficie du soutien de la Chine et de l’URSS (qui
le reconnaît un mois plus tard) Dès septembre 1949, la Chine appelle à l’insurrection nationale dans toute
l’Asie contre les anciennes puissances coloniales, soutenues localement par les bourgeoisies asiatiques.
Février 1950, l’URSS et la Chine signent un traité d’amitié et de coopération en même temps qu’une alliance
militaire : c’est le début de la Guerre froide en Asie. Mise en place progressive de la politique américaine du
« containment » qui est une stratégie militaire mais aussi de développement, d’enrichissement des nations
asiatiques, car apparaît comme un rempart tout aussi efficace face au communisme. Plan d’aide
économique : le plan Colombo (sorte de plan Marshall), qui est toujours d’actualité en Asie du Sud, mis en
place en juillet 1950 avec l’aide des pays du Commonwealth (Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, Inde,
Pakistan, Sri-Lanka) En 1951, les EUA se joignent à ce projet.
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C’est la première grande préoccupation internationale dans la région. Le pays a été occupé par le Japon après
la défaite française de 1940. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Japonais se retirent et ce sont les
britanniques qui libèrent le Vietnam par le sud et les Chinois du Guomindang par le nord. Profitant de la
situation (la France n’est pas présente dans la région), le PC vietnamien proclame son indépendance le 2
septembre 1945. L’empereur Bao Daï est renversé et le Viet Minh installe un nouveau gouvernement à sa
place. Mais la France revient et en profite pour proposer au Laos et au Cambodge de faire partie de la
nouvelle Union française à travers la Fédération d’Indochine (1946). Ces deux pays n’étaient jusqu’alors que
des protectorats ayant demandé au XIXe siècle la protection française contre le Vietnam et le Siam (la France
rendra au Cambodge ses provinces du nord reprises au Siam).
Le cas du Vietnam est plus problématique. Pourtant, le 6 mars 1946 un accord politique est signé, permettant
aux troupes françaises d’occuper le Tonkin à condition que la France reconnaisse l’Etat libre du Vietnam,
son armée, son gouvernement… La gouvernement français est relativement d’accord, mais les autorités
françaises sur place s’y opposent, c’est notamment la position du Haut-commissaire Thierry d’Argenlieu.
Les négociations continuent et en septembre 1946 sont conclu les accords de Fontainebleau : La France
supervisera l’Union Indochinoise à laquelle participera le Vietnam, de même, le Vietnam accepte l’union
monétaire avec la France. Mais les troupes françaises sur place refusent et le 24 novembre 1946 elles
bombardent le port de Haïphong. La guerre est déclenchée, représailles vietnamiennes, insurrection générale
au Tonkin dès le 19 décembre 1946. C’est la rupture entre l’armée française et les politiques et citoyens
français qui fut fatale.
A partir de 1947, nouvelles négociations, volonté de rétablir Bao Daï. Un accord est conclu entre celui-ci et
le PR V.Auriol le 8 mars 1949 : le Vietnam sera unifié (union des 3 Kys = Tonkin, Annam et Cochinchine),
consacre l’indépendance du pays comme Etat associé à la France, accepte les représentations diplomatiques
du Vietnam en Inde, Thaïlande et au Vatican, la France soutiendra sa candidature à l’ONU. Le nouvel Etat
aura sa propre armée mais la France conservera des bases militaires, la liberté culturelle sera garantie. Le
même accord est signé avec le Laos et le Cambodge.
Fin 1950, les EUA et la GB reconnaissent le gouvernement de Bao Daï. Toutefois, la guerre ne s’arrête pas
pour autant, le gouvernement français estimant l’accord si juste que l’opposition du Viet Minh est à ses yeux
infondée, légitimant ainsi la répression. Mais la situation a changé radicalement dès 1949, lors de la victoire
communiste en Chine : le Viet Minh dispose dorénavant de l’aide chinoise.
La guerre se termine par le désastre militaire de Dien Bien Phu le 8 mai 1954, qui a des répercussions
politiques hors de proportion avec cet événement. L’attaque vietnamienne avait été prévue pour le début des
négociations de la conférence de Genève. La défaite est symbolique car le France et les EUA faisait du
conflit un combat du monde libre contre le communisme. A Genève, PMF accepte tous les compromis. Une
question se pose : pourquoi le Viet Minh, si puissant, ne réalise t’il l’unification de toute la péninsule ? Il
semblerait que les Chinois aient refusé car craignaient l’émergence d’un rival trop puissant à leur frontière
sud. Les Chinois ont d’ailleurs été garant de la séparation du Vietnam jusqu’en 1975 !
Les accords de Genève divisent le Vietnam au niveau du 17e parallèle, le Laos et le Cambodge de Sihanouk
sont neutralisés, prévoit la mise en place d’un gouvernement démocratique à Saïgon (ce qui n’a jamais eu
lieu finalement)
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Le cas de la Corée avait été discuté à Yalta, on en organise la décolonisation. On en rediscute à Potsdam. Le
38e parallèle sépare les zones Russes et Américaines pour l’occupation du pays après la défaite japonaise. En
1945 est évoquée la possibilité d’un régime de tutelle avec la Russie, la GB, la Chine et les EUA. Ces
discussions aboutissent à la constitution d’une commission mixte soviéto-américaine, appuyée par l’ONU.
Mais déjà, des problèmes de fonctionnement se font sentir à l’ONU. Division de l’organisation en groupes
pro-Moscou et pro-Washington. L’influence sur le terrain est exercée par deux leaders locaux qui
s’opposent : Singhman Rhee au sud, Kim Il Sung au nord.
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Le 31 mars 1948 est mis en place une commission temporaire de l’ONU (Australie, Chine, Inde, Canada,
Syrie, Philippines, France). Contre sons avis, les troupes russes et américaines se retirent car leur
cohabitation est de plus en plus conflictuelle. Ce vide militaire et probablement l’une des causes du conflit
qui débute le 25 juin 1950 lorsque les troupes du nord franchissent le 38e parallèle. L’affaire est portée
devant le CS de l’ONU qui décide d’une intervention sous l’égide des EUA (l’URSS boycotte alors l’ONU
car la RPC n’y est pas admise) Le 27 juin 1950, Truman annonce que l’intervention américaine est en cours.
Pourquoi un tel conflit ? Provocation du Sud lors des discours violents de Singhman Rhee ? Peu probable car
le Sud a été surpris, la ville de Séoul est prise en 72 heures. Moscou aurait appuyé cette agression car
l’URSS essuyait échecs sur échecs en Europe et en Asie (cf. Berlin) et était plus faible que les EUA (cf. ne
possédait pas encore les nukes. La Chine approuve et apporte son soutien afin d’obtenir une reconnaissance
de son importance dans les RI.
Sur le plan militaire, toute la péninsule est occupé par le Nord en juin 1950 à l’exception d’une petite enclave
au sud, autour de Pusan. La situation se débloque seulement lorsque les EUA organisent un débarquement en
arrière des lignes de front, coupant ainsi les lignes de ravitaillement du nord qui doit alors reculer. Le 28
septembre 1950, Séoul est reprise par Mac Arthur. Dans l’intervalle, le CS mandate l’envoi d’une armée des
Nations-Unies (ce qui après 1956 ne sera plus possible, seuls les actions par forces interposées seront
possibles), majoritairement composée de soldats US. Les troupes de l’ONU parviennent petit à petit jusqu’à
la frontière nord de la ninsule coréenne. Dans le même temps, l’Inde joue le rôle de médiateur et explique
que si la RPC est reconnu à l’ONU, alors le conflit cessera. Mais les EUA sont en plein Mac Carthysme et
l’intransigeance est de mise. Le 16 octobre 1950 la situation se dégrade fortement lorsque 600000
« volontaires » Chinois franchissent le Yalou. Les raisons de cette interventions sont mal connus : Faire
pression sur le cas de Taïwan ? Manipulation de Pékin par Moscou qui lui aurait fait des promesses ? La
Chine s’est elle sentie menacée à ses frontières ?
En juin 1951, les troupes américaines et coréennes battent en retraite au delà du 38e parallèle. Séoul est de
nouveau occupée par les Nord au pris de pertes considérables : idée du rouleau compresseur les pertes
humaines passent après les victoires symboliques, politiques. Mac Arthur s’inquiète de cette offensive
massive et propose d’utiliser l’arme nucléaire. Le problème de sa révocation commence à se poser lorsqu’il
refuse de se rendre à Washington pour s’expliquer. Il est finalement remplacé par Ridgway le 10 avril 1951.
A partir de juillet 1951 commence une nouvelle phase qui dure jusqu’au 21 octobre 1953. la guerre se
poursuit en même temps que les négociations qui aboutissent aux accords et à l’armistice de Panmunjon. On
y a discuté notamment du problème des prisonniers nord-coréens réticents à retourner chez eux ou en Chine.
A nouveau, l’Inde jouera le rôle de médiateur et parviendra à un accord pour que ceux-ci soient renvoyés
vers le Nord. En définitive la nouvelle situation n’est qu’un retour à la case départ puisque le partage le long
du 38e parallèle est maintenu.
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Avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, les EUA avait une mauvaise vision de la configuration
géopolitique de l’Asie, de sa complexité et de ses mystères. L’intervention en Asie en 1941 s’était faite sous
le poids de la contrainte. En Février 1945, à Yalta, l’Asie est à l’ordre du jour, surtout dans l’esprit de
Staline. Pour Churchill, le problème est fort simple : il s’agit de maintenir les anciennes colonies dans la
situation d’assujettissement qui prévalait en 1939. Staline, lui, préférait que l’URSS occupe une place plus
importante en Asie, place qu’elle convoite depuis déjà bien longtemps. Les Américains conclu un accord
avec l’URSS, selon lequel les Russes interviendront en Asie deux mois après la défaite de l’Axe en Europe.
Les Américains sont un peu naïf et ne se rendent pas compte que c’est la porte ouverte à l’influence
communiste en Asie. Les Russes attaquent finalement le 8 août 1945 sans rencontrer trop d’opposition, ce
qui leur donne des avantages territoriaux avant la fin du conflit cf. Sakhaline, Kouriles, occupation des
infrastructures de la Mandchourie.
Lors des négociations EUA/URSS, les Chinois seront une fois de plus mis à l’écart comme au temps des
grandes puissances coloniales. Les EUA soutiennent à cette époque le Guomindang mais, à nouveau, les
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