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II. L’immunothérapie passive : Les anticorps anti-
tumeur :
Ils sont utilisés dans beaucoup de cancers et marchent bien. Cependant, ils font partie des dix
médicaments les plus chers sur le marché.
Exemple : Anti-CD20 et Lymphomes :
Les lymphomes touchent les LB exprimant CD20, les patients développent des anticorps antiCD20.
CD20 :
expression stable
sur tous les LB, normaux ou tumoraux
absent des plasmocytes (heureusement car sinon on tuerait toutes les cellules
productrices d’anticorps) et des cellules souches hématopoïétiques (CD34) : donc,
on garde la mémoire immunologique des plasmocytes long survivants de la moëlle, et
de plus il y a préservation de l’hématopoïèse.
Anticorps anti-CD20 :
Rituximab (MabThera®), le plus fréquent, a été utilisé au moins une fois chez tous les
patients ayant un lymphome.
Zevalin (couplé avec un radioélément : Yttrium 90) .
Mécanisme d’action :
lyse par les cellules NK : les NK fixent le Rituximab par CD16 et lysent la cellule tumorale.
Néanmoins, chez quelques patients, l’efficacité est faible : en effet 20% des personnes
ont un polymorphisme pour CD16, et CD16 peut être moins affin pour les IgG, donc
la réponse au traitement est moins bonne.
c’est une IgG donc elle active aussi le complément : lyse par le complément.
cytotoxicité directe faible (elle active directement la mort de la cellule) .
possibilité de synergie avec la chimiothérapie .
L’efficacité est liée à la densité de CD20 : plus il y a de CD20 et meilleure est l’efficacité du
traitement. .
Ce traitement est beaucoup utilisé dans les lymphomes.
IV. L’immunothérapie adoptive :
A. Les TIL : Lymphocytes Infiltrant la Tumeur :
Histoire ancienne :
En 1985, premiers essais d’injection d’IL-2 chez des patients atteints de cancer : efficacité
clinique.
En 1988, premiers essais TIL (mélanomes et cancers du rein).
Problème : pas d’efficacité large quand les essais son faits sur un grand nombre de patients.