Il existe deux grands types de stratégies :
Soit on prend les cellules sanguines du malade avec T.d. On les cultive in vitro avec
BrHPP qui est un analogue de l’IPP et des IL2. Les T.d s’amplifient et on les réinjecte chez
le patient.
La deuxième technique est encore plus simple. On injecte directement au malade BrHPP et
Il2 donc l’amplification se fait in vivo.
Cette technique présente beaucoup d’intérêt car les tumeurs sont très sensibles à l’activité des LTɣδ.
De plus les LTɣδ expriment le CD19, il y a donc possibilité de synergie avec les AC monoclonaux.
Ces deux stratégies sont utilisées dans des cancers hématologiques. L’objectif est la destruction des
cellules tumorales.
D. Les NK allogéniques, application à la LAM (leucémie aigue
myéloïde) :
Ces cellules sont très difficiles à expandre in vitro ce qui diminue leur possibilité d’utilisation.
Néanmoins, elles restent les cellules majeures responsables de l’ADCC.
innovation- transfert CD16 dans LT anti-EBV
-ADCC efficace+ réactivation possible par l’EBV
Dans le cadre des LAM, on prélève des LT, LB et NK du donneur → déplétion en CD3 (si on
n’enlève pas préalablement les LT et qu’on ajoute de l’IL-2 ce sont les LT qui vont se multiplier et
non les NK) puis ajout d’il-2 → amplification des NK → réinjection de cellules NK au patient +
chimiothérapie. Mais on note un effet secondaire majeur, 1/20 des patients a fait un syndrome
lymphoprolifératif EBV à partir des LB contaminants et est décédé. Il a fallu modifier le protocole.
Pour que les cellules NK fonctionnent, elles doivent s’amplifier chez le patient, d’où une
immunodéplétion préalable. De plus, il ne faut pas que les NK réinjectées possèdent des récepteurs
KIR au HLA classe 1de la tumeur car cela induit une inhibition dans la cellule NK.
Nécessité d’un KIR mismatch.
On purifie donc les cellules NK→ amplification par IL-2→ réinjection au patient + chimiothérapie.
Les NK sont difficiles à faire proliférer, il ne suffit pas de mettre de l'IL2 pour les faire proliférer.
On enlève les TCD3, on met de l'IL2, cela donne une prolifération des NK que l'on va injecter au
patient.
La deuxième possibilité est que l'on enlève les TCD3, on purifie les NK puis on les fait proliférer,
cette méthode est en cours d'étude donc on ne connait pas les résultats encore.
E. Immunothérapie adoptive+Ac, l'ADCC redirigée:
Leur multiplication in vitro est difficile.
Intérêt théorique : associer les NK avec un anticorps anti-tumeur pour avoir une ADCC. Il faut donc
une cellule capable d’ADCC.
On prélève des LT anti-EBV → amplification et rajout de CD16 et Rc au fragment constant des IgG
→ réinjection et obtention d’une lyse tumorale.
Ainsi les AC détruisent la tumeur via les interactions avec les effecteurs