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L’hôpital de la CHARTREUSE à DIJON
Grâce à lui des situations difficiles ont pu être résolues avec une grande efficacité.
La clinique MONTSOURIS à PARIS
Des relations personnelles m’ont permis de résoudre des problèmes complexes en évitant le
placement d’office officiel. Mais cette clinique -privée et non conventionnée- était à 180 kms de
TONNERRE.
L’hôpital SAINTE ANNE à PARIS
Où les urgences psychiatriques sont assurées 24/24h toute l’année.
Après quelques 15 ans d’installation à TONNERRE est arrivé un médecin psychiatre libéral uniquement,
avec lequel les relations sont toujours restées neutres. Son arrivée a permis une diminution considérable
des suicides par pendaison ou armes à feu pour lesquels nous étions appelés, assurés d’être perturbés par
ces violences auxquelles nous n’étions pas préparés, sans pouvoir bénéficier « de cellules de soutien
psychologique ».
Le département de l’AUBE était limitrophe ; j’y soignais de nombreux patients et je n’ai jamais pu savoir
qu’elle était l’organisation psychiatrique de ce département, mis à part l’existence à Brienne le Château d’un
établissement publique spécialisé départemental.
Il y avait à TROYES des médecins libéraux psychiatres ; l’un d’eux m ‘a souvent aidé.
A AUXERRE existent plusieurs psychiatres libéraux installés en ville, avec lesquels il était souvent difficile
d’avoir des rendez-vous rapides.
A TONNERRE existe un CMP dont je n’ai pu avoir en 40 ans que deux fois l’organigramme écrit. Il y avait
dans cette structure une consultation de psychiatrie adulte dont l’organisation ne plaisait souvent pas aux
patients.
Les malades -souvent chroniques- atteints de psychose maniaco-dépressive, ou de schizophrénie, ou
d’états dépressifs chroniques, considéraient souvent que le temps de consultation était trop court, le
médecin se contentant de recopier l’ordonnance. Il semblait que tous soient convoqués à la même heure.
Faisant partie de l’hôpital psychiatrique, des infirmiers ou infirmières visitaient les patients chroniques à leur
domicile sans coordination avec le médecin généraliste qui ne les connaissait pas la plupart du temps.
Les patients
Les circonstances qui m’ont amené à rencontrer des patients atteints de maladies psychiatriques chroniques
sont multiples, en sachant qu’il faut parfois 10 ans pour établir le diagnostic de psychose maniaco-
dépressive (P.M.D.) dont seraient atteints 1% de la population, le même pourcentage concernant les
malades atteints de schizophrénie. Pour ces patients schizophrènes, le diagnostic est parfois également long
à établir, entre la puberté et la trentaine.
1. La reconduction de traitement à vie de patients m’ayant choisi comme médecin traitant sans qu’il y ait de
diagnostic précis, patients vivant chez eux, ayant eu parfois plusieurs épisodes d’hospitalisation en milieu
spécialisé, allant bien ou prenant le traitement qu’ils n’arrêtent jamais et qui comporte surtout des
neuroleptiques.
Ce sont des patients pour lesquels je n’avais pas de dossier médical, ni de diagnostic précis.
2. Les patients atteints de P.M.D. avec un diagnostic confirmé par le psychiatre qu’ils revoient tous les 2 ou 3
mois, en alternance avec moi. Leur vie et celle de leur entourage devenait infernale.
3. les patients schizophrènes :
Certains voulant être suivis uniquement ou presque par leur médecin traitant et recevoir l’injection intra