louis basle

Le 27.01.04
LES SCIENCES ECONOMIQUES
LOUIS BASLE
1
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
- L’idée émerge que l’on peut parler économique
 Toutes les sciences sont humaines ; organisation du monde par notre système cognitif.
 Pas de réalité perceptible qui ne soient perceptibles par nous.
 Interdépendance entre phénomène et discours sur le phénomène
 - Les économistes ne sont pas d’accord dans le discours
Définition  : sur la satisfaction des besoins
Activité sociale de couverture des besoins, sciences des activités, des choses
qui coûtent au science des richesses.
Définition  : sur la logique rationnelle ( Weber )
Science du moindre coût
Moyens objectif le plus élevé possible
Pour le moindre coût
Les deux définitions s’opposent dans un débat de micro-économie ou de macro (grandes
quantités globales des consommations des ménages)
1-1
Définition  : dès qu’il y a paiement ou promesse de paiement, il y a économie et
seulement s’il y a paiement
Définition  : sciences traitant des activités, des organisations ou des institutions concourant
sous les conditions de la rareté des ressources et de la contrainte monétaires à la satisfaction
coûteuse des besoins et désirs Humains.
-
Emancipation de l’économie et différentiation fonctionnelle de la société
Au 18e S. les sociétés modestes (Europe occidentale) voient apparaître un domaine d’activité
propre avec son fonctionnement propre autour des échanges.
 Passage de l’économie politique, science de l’économie de la cité pour le Prince.
2
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
Chaque domaine de la vie sociale suit sa propre logique :
-
légalité pour le droit
beau pour l’art
croyance pour la religion
pouvoir pour la politique
l’argent pour l’économie
en appliquant «on a ou on a pas »
 La société c’est le résultat conflictuel et problématique et des interférences entre les
systèmes.
 La société n’a plus de centre et pas de représentant de ce centre.
La société est autoréférenciée (elle se réfère à elle-même)
La critique de l’économie réduit souvent la société à l’économie ce qui n’est pas vrai,
«chaque système va chercher à bouffer l’autre ».
-
Economie Politique, Sciences humaines…
a) la méthode
b) la modélisation
c) l’économie et les autres Sciences et Disciplines Sociales
a)  les économistes se sont collés sur un modèle de physique mécanique – Newton comme toute méthode scientifique (vrai / faux dans le protocole Scientifique), on
catégorise pour simplifier la vision du monde.
 concret extrêmement multiple  est inanalysable on fonctionne dans le système.
 La Science est une construction basée sur un système cognitif qui repose sur des
perceptions sensorielles, la culture, l’éducation etc …
 la Science va produire des castes, des pouvoirs, des conflits
 une organisation par des êtres psycho-culturels : nous  du réel
3
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
 produire des outils intellectuels (abstrait)  concept
 modèles maquettes les économistes
ont été éblouis par quelque chose qui va les aveugler ; il y avait du nombre, du coût :
-
Par exemple : C
différentes définitions
hypothèse
relation
fonctions
=
c.

minimale pour
ne pas mourir
+
cy
+
Vc


portion du
variable aléatoire
revenu national
Modèles empiriques : vérifications et tests  variable du temps
 La modélisation dominante en économie
Admettons que l’action économique met en présence des agents micro-économiques,
un ménage, une PME, etc…ou macro-économiques : une somme d’argents (les
ménages, les entreprises, les administrations publiques)
 actions : acheter, vendre, épargner, investir avec la monnaie
 On va ensuite formuler des hypothèses sur le comportement des différents agents micro
ou macro-économique ( PIB, consommations des ménages, exportations etc…)
Les modèles vont comporter des variables : grandeurs qui peuvent prendre plusieurs valeurs.
 Paramètres  coefficient dans les fonctions
La variable temps : peut être discret ou continu
 Il peut y avoir des phénomènes de délai
Idée d’équilibre : on va chercher l’équilibre stable, obsession des économistes mais le
mouvement même et chaotique et n’est pas déterminé, il y a toujours plusieurs chemins
possibles mais il y a irréversibilité du temps (ce qui est fait ne peut être défait).
4
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
Critiques sur les modèles : 1) modèles mécaniques avec un futur considéré comme certain
avec une relation de cause à effets simplistes
2) le futur est toujours incertain et fait l’objet d’attente et
d’anticipations croisées des agents. Ce sont les agents eux-mêmes qui font le futur.
Il y a une interdépendances des agents entre-eux. Ils contribuent eux-mêmes à rendre
incertain ce futur « interaction chaotique »
L’information est imparfaite, incomplète et non symétrique. Certains maîtrisent des données
que d’autres ne maîtrisent pas.
Phénomènes importants : effets collectifs des comportements individuels privés.
Externalité : effets externes négatifs
Situations entre deux agents
Exemple : entreprise papeterie détruit l’eau des rivières, l’entreprise vend de la pollution
sans payer ; les pêcheurs perdent leur poissons.
Il faudrait comparer l’économie à la météorologie ; beaucoup de facteurs d’instabilité.
 Phénomènes de minétisme : Pas de vérité en économie pratique ; une action peut très
bien grimper par minétisme
 la foule a raison contre le savant
On est dans l’irréversible ; avec une omelette on ne fait pas des œufs.
Les idéologies de représentations ont de l’effet sur l’économie, sur les comportements
économiques « les alter-mondialistes et les néo-libéral »
Nous nous renvoyons à nous même ; la monnaie est un endettement contre une créance,
la Société est créditrice et débitrice sur un médium (monnaie) en lequel elle n’a pas
confiance.
L’économie est la Science la plus froide qui soit ( pas d’humanisme)
Les statistiques : comment on observe les moyennes l’économie a une prétention scientiste
pour faire des modèles. Utilisation des mathématiques.
Pas d’économie sans comptabilités ( données globales / données locales )
La comptabilité est ce qui tient lieu de réel dans la gestion économique.
5
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
La comptabilité a été inventée à la fin du moyen âge par les genois (Italie).
Toute comptabilité est double, sans compte il n’y a pas d’unité de décision repérable ; pas
d’instruments de paiement raffinés conversion des monnaies et circulation des monnaies.
 sans se faire couper le cou  lettre de change, billet de banque.
Les sciences de gestion : pas de sciences pures ; l’économie moderne ( d’Adam Smith) disait
pourquoi l’état devait intervenir là et pas là :
-
démographie
histoire
géographie
Socio-anthropologie : Science du tout - la société- « Que peux t-on dire des sociétés dans le
cadre d’une demande de mondialisation » unité complexe mondiale grasse difficulté.
La Science Politique : a quelque chose à dire à l’économie mais la communication entre
politique et économie est encore très difficile.
La psychologie : a beaucoup de mal à trouver une place dans l’économie.
L’économie veut asservir, instrumentaliser.
Or il y a des choses a dire  l’inconscient et l’argent ; la dette ; le don ; la réciprocité etc…
- La philosophie : rapport de l’idéologie et de l’éthique
Science grecque reprise par le monde arabe en conflit avec la théologie et à conquir son
indépendance. La philosophie s’est fait grapiller morceau par morceau tout ses domaines, sauf deux :
 épistémologie ou critique de la connaissance économique
 les questions éthiques : est du domaine de l’éthique toutes les questions ayant trait à la
notion de justice sociale autour de principes normatifs de répartition équitable des ressources (
idée d’équité)
 tentative d’améliorer l’état matériel des membres de la société
L’éthique crée des axiomes ; propositions nécessaires mais non démontrées ; propositions
minimales d’une vie collective.
6
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
Trois principes :  liberté et autonomie des individus tant que les individus ne maltraitent pas le
choix des autres
 l’équité
 le bien être
On a le sentiment qu’il y a des injustices.
Question :  peut-on de manière rigoureuse mettre en place des normes d’équité ?
Peut de société sont satisfaisantes à bien des titres, quand on pose ces 3 principes ; suivant
ce que l’on met en avant on va avoir des formes différentes des systèmes de valeurs des
choix Politique différents :
-
il faut que le les biens fondamentaux soit répartis de manière
égalitaire. On ne doit en aucun cas, sacrifier la liberté un bien
être.(Théorie de la justice de John Ranbs)
- les inégalités sont recevables uniquement lorqu’elles permettent
d’améliorer la situation des plus démunis.
3 - La pensée économique bref panorama
 Turgot : grand penseur libéral français ministre de Louis 16
 Dr Quesnoy : Physiocrate
 Riccardo
 Adam Smith (1776 en Grande Bretagne ) écossais : Philosophe moral ; Théorie des
sentiments moraux . Premier grand résumé d’une Science en train de naître. (enquête sur les
causes et la nature des richesses de l’Homme) Référence Biblio
L’économie apparaît bien avant la sociologie.
Que veut dire émergence de l’économie politique ?
Elle apparaît comme un objet de réflexion comme tel mais pour son économie.
Le cosmos fonctionne à partir de lois physique ; Dieu est chassé de l’explication . Chez Adam
Smith il y a encore un Dieu qui met en chacun un sentiment d’insatisfaction qui les pousse à agir
pour améliorer leur sorti. Des forces élémentaires se mettent en place et les individus vont se
mouvoir dans la division des tâches et du travail. Conception mécaniste  corps machine.
II °) La pensée économique : bref panorama
7
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
Les Classiques et Marx
-
A Smith ( 1723-1790 )
Riccardo ( 1772-1823 )
1) L’idée de main invisible et division du travail
Ce n’est pas le marché mais le fait que les individus sont pourvus d’un certain nombre de
moteurs de l’action mais aussi à communiquer : ils se regardent tous les uns les autres.
-
l’amour de soi
faculté de se représenter l’autre vous imaginant
La division du travail : plus les tâches sont divisées plus c’est efficaces mais ça rend
dépendant des autres et aussi abrutissement (obsession du mot nature).
2) La théorie de la valeur et des prix
Pour Riccardo c’est le travail qui est l’origine de la valeur (le temps de travail).
Paradoxe : - le diamant n’est pas utile et a beaucoup de valeur
- l’eau est très utile et n’est pas chère
La valeur est liée au travail qu’il contient et s’appelle le prix naturel  expression de la
valeur. C’est le prix que le fabricant va offrir sur le marché.
3) Théorie du commerce internationnal
Spécialisation dans les domaines ou l’on est les moins chers. Le foncier est parasitaire moins
la rente est élevée moins les prix sont élevés et plus société prospère donc il faut ouvrir
l’économie.
Marx : ( ? ? ? ) 1818-18183
Base philosophique : Pour comprendre une société , il faut comprendre les bases
matérielles de la société et non les discours critique. La société c’est une dynamique
( dialectique) de contradiction qui font bouger, avancer.
La bourgeoisie doit disparaître pour faire émerger le prolétariat en Humanité.
Mode d’exploitation de la nature par les humains qui amène ( l’essence de la société )les
différentes forces de pourvoir. La critique c’est l’idée qu’il faut aller au dela de ce que l’on
voit pour en comprendre les ressorts. Les rapports humains sont liés aux rapports avec la
nature.
8
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
4) Marchandise et valeur
Marx oppose la société communautaire et la société marchande.
Dans la société communautaire : chacun travail pour la communauté qui redistribue selon
des critères.
Dans la société, March : chacun produit ses objets, Pain, lait, miel, et il y passe du temps et
va au marché vendre ses produits.
La valeur contenue dans les objets va devenir valeur d’échange qui va pouvoir être
comparée à d’autres  la monnaie  étalon commun  métal précieux qui représente un
travail également.
La société produit abstraitement des évaluations qu’elle renvoie aux individus .
Exemple : Le travail est évalué par rapport au costume qu’il a vendu « valeur objective ».
Capital et sur valeur ( valeur créée par le travail)
K ( constant)
Stock
A
V (capital variable)
C + V + Plue Value
Marx distingue travail et force de travail


Valeur
Plus de valeur
fondée sur prix réel du marché
 Accumulation, concertation, crise et mort du système capitaliste :
 entreprises : accumulateur de richesses
 les plus fortes mangent les plus faibles : concentration
9
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
 trop de stocks plus de débouchés : crise  chômage
Surpopulation de chômeurs force de travail moins cher ; immobilier moins cher
 le capitalisme va de crise en crise et les ouvriers rejoignent le prolétariat qui devient la
classe la plus importante, le capital va s’écrouler.
5) Le socialisme – communisme
Les trois phases de l’humanité : Père, Fils, St esprit


douleur retrouvailles
Marx a deux systèmes de pensée qui ne sont pas cohérente idée des modes de production
successifs.
1) Phase communautaire : ne se reconnaît qui donne des identités
2) Eclatement de la communauté : individus citoyens
Le socialisme c’est l’embryon caché dans le ventre du capitalisme.
La société marchande se transmette en système capitaliste.
Le capital donne le social et le capitalisme.
La société communiste serait anarchiste.
Le communisme se découpe en deux phases :
1 ° ) Socialisme
2 ° ) L’individu à émergé
Les Néoclassiques : 1870  3 courants Valras ( Français) , Paretto ( Italien)  Idée
d’équilibre générale
 école Autrichienne : Menger et Böhm  le capital est un
détour de production : idée d’utilité marginale
 école de Cambridge : JEVANS et Marshall  idée de l’offre
et de la demande et de coût de Production : Jevans et Marshall
1°) Trois grandes références ( chez tous les Néoclassiques )
A - Critique de la valeur travail
La valeur ne vient pas du travail ; il n’y a pas de valeur en soi mais il n’y a que des
prix de la valeur d’échange.
Qu’est ce qui va donner le prix ? C’est la valeur subjective ( l’utilité) des objets que
les individus vont lui accorder ; désidérabilité et rareté relative.
Utilité marginale : utilité par rapport au manque ; quand le manque est presque nul
l’utilité marginale diminue.
B - Formation des prix d’équilibre dans un monde concurrentiel fondé sur des
marchés
10
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
- On va faire de la société une somme d’unité de décision rationnelle et calculatrice.
L’ individus rationnel calcule parce qu’il a des désirs et des besoins mais il n’a pas
le budget pour tout satisfaire.
L’équilibre général résultant du jeu complexe de l’offre et de la demande
Offre : - biens de consommations
- moyens de production  financiers : capitaux
 matériels : foncier espace équipements matériels première
 humains : main d’œuvre
Autoréférencement des prix (Valras)
Principe de la criée ( pour le poisson )
Offre
Prix
Prix
Demande
Il y a un marché pour chaque bien : foncier ; financier ; travail ; matériel.
Prix d’équilibre pour chacun de ces biens.
Exemple du travail dans la logique néoclassique :
- Sans interventions publiques pour maintenir le niveau des salaires
- Sans syndicat
- sans groupement d’employeurs
Il n’y a pas de chômage non volontaire
Idée de calcul d’optimisation de chacun veut obtenir le plus de Biens possible pour le
moindre coût.
11
Les sciences économiques
Louis Basle
Le 27.01.04
12
Les sciences économiques
Louis Basle