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Exposé MCSI 2003-2004
I. INTRODUCTION
La révolution mise en mouvement par les nouvelles technologies de l’information et
de la communication (NTIC) est au cœur du changement profond que connaissent les sociétés
dans tous les pays du monde ou il s’agit d’engager, sans tarder, des actions d’envergure pour
leur entrée dans l’ère de l’information et de la modernité.
Au cours de ces vingt dernières années, le monde a produit plus d’informations qu’au
cours de plusieurs siècles passés et il y a tout lieu de penser que ce processus va s’accélérer.
la société post-industrielle recèle ainsi d’immenses potentialités ouvrant la voie à des
transformations radicales programmées ou facilement prévisibles.
Le moteur de ces changements et leurs rapidités résident, à la fois, dans las applications des
sciences et des technologies, et dans les mutations sociales qui les accompagnent.
Les acquis des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont été utilisés,
dans une première étape, dans le domaine de l’économie et celui des services. Mais les
progrès les plus importants seront réalisés à travers les technologies révolutionnaire dites
« diffusantes » comme les nouveaux matériaux, la microélectronique, la robotique, la micro
mécanique, les biotechnologies, etc.
Les nouvelles technologies interviennent désormais partout ou il sera question de
transformation de la connaissance. elle permettent en effet la mise en commun des
compétences pour parvenir à la résolution des problèmes posées par l’évolution du monde
moderne.
Au cour des dernières années, la littérature économique a mis plus précisément l’accent sur
l’impact de la diffusion des TIC sur la croissance économique. deux types de mécanismes,
pour le moins , sont alors mis en évidence. D’une part , réduisant le coût d’accès à
l’information et en améliorant la coordination des acteurs au sein de ces réseaux numériques,
l’usage des TIC contribue à dégager des gains d’efficacité d et de productivité (économies ,
d’échelles,..). d’autres part, la convergence des industries des télécommunications , de
l’informatique , de l’électronique et de l’audiovisuel a suscité l’émergence de nouvelles
activités à rendements croissants et à plus forte valeur ajoutée.
D’autres travaux se sont intéressés aux implications de la diffusion des TIC sur l’emploi et
l’organisation du travail. D’abord , d’un point de vue quantitatif , la contribution nette des
TIC en matière de création d’emplois ( soit à travers la création de nouveaux métiers , soit à
travers la transformation des métiers) se révèle positive. D’un point de vue qualitatif , en
raison du relâchement de la contrainte spatiale et temporelle induit par les TIC , l’organisation
du travail au sein des entreprises (voir des administrations ) tend à se fonder sur les principes
de la flexibilité , la décentralisation et l’autonomie.
Toutes les fonctions de l’entreprise sont concernées par l’introduction des NTIC :
Les fonctions liées au management : finances, GRH, stratégies, communication,
etc.
Les fonctions techniques : toutes les opérations liées au travail technique sur les
réseaux , intra net, Internet, l’informatique, etc.
Les fonctions liées à la production : les logiciels de gestion des stocks, gestion des
approvisionnements, gestion de la qualité, etc.
Les fonctions commerciales : suivi de la clientèle, les call-centers , les
webmasters, etc..
La fonction recherche développement : le veille technologique, les innovations, la
consultation des banques de données. Etc.