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Nataf Juliette, Hellegouarch Laure
Le 15/03/11
Physio pharmacologie, Les médicaments de l’asthme
E. Oger
Le diaporama sera disponible sur le réseau pédagogique, les tableaux ne sont pas à connaître par cœur.
Les médicaments de l’asthme
I. La maladie
L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes,
le plus souvent d’origine allergique,
L’asthme évolue par crises qui sont associées à une obstruction des voies aériennes, réversible de manière
spontanée ou après traitement,
Il existe une hyperréactivité bronchique avec une contraction exagérée des bronches à un stimulus non
spécifique.
II. Les objectifs thérapeutiques
Arrêt de la crise
Prévention des crises
Réduction des symptômes chroniques entre les crises
Maintien de l’activité physique (effort)
III. Les armes et leurs cibles
A. Les armes : les médicaments
1-Bronchodilatateurs
- β-2 mimétiques
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D’action rapide : inhalation ou nébulisation, forme injectable
D’action prolongée : inhalation, voie orale
- Anti-cholinergiques (nébulisation)
- Théophylline : forme orale et IV
2- Anti-inflammatoires, immuno-modulateurs
- Corticoïdes : inhalation, forme orale et injectable
- Anti-leucotriène : montelukast
- Cromones
- Anticorps monoclonal anti-IgE : omalizumab
B. Les cibles :
C. Voie d’administration :
Voie locale d’administration : inhalation, nébulisation
- Objectif : atteindre juste le tissu qu’on vise (les bronches) et éviter les effets sur les autres tissus (effets
systémiques)
- Problèmes techniques :
Faire sortir le médicament l’appareil dispensateur de façon synchronisée à une inspiration (petit
enfant, sujet très âgé)
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Faire parvenir le principe actif là où on le souhaite : difficile si les bronches sont bouchées par du
mucus ou par un spasme serre ; en plus, on aura les effets inutiles ou gênants lies à la fraction avalée (passage
systémique).
La taille des particules / gouttelettes doit être la plus fine possible, si on veut qu’elles aillent le plus
loin possible dans l’arbre respiratoire, sans se déposer.
Quelques exemples de modalités d’administration :
-les aérosols doseurs
-les inhalateurs de poudre
-les aérosols (nebulisers)
(cf images du diaporama…)
IV. La stratégie
A. La stratégie chez l’adulte
Traitement symptomatique de la crise
- β-2 mimétique inhale d’action brève,
- Corticothérapie orale courte (3 a 10 jours) en cas de crise mal maitrisée par le traitement inhale,
Asthme aigu grave
- β-2 mimétique d’action brève en nébulisation ou par voie sous-cutanée,
- Corticothérapie par voie intraveineuse.
Asthme persistant (symptômes > 1 fois/semaine)
- Stade II (symptômes < 1 fois/jour) :
Corticoïdes inhales ou -2 mimétique inhale d’action brève a la demande,
±montelukast.
- Stade III (symptômes quotidien)
Corticoïdes inhales,
-2 mimétique ou théophylline),
-2 mimétique inhale d’action brève a la demande.
- Stade IV (symptômes permanents)
Idem
±Corticothérapie orale au long cours.
B. La stratégie chez l’enfant :
Asthme persistant (symptômes > 1 fois/semaine)
- Stade II (symptômes < 1 fois/jour)
Corticoïdes inhales a dose faible ou montelukast.
- Stade III (symptômes quotidien)
Corticoïdes inhales a dose faible/moyenne,
-2 mimétique ou montelukast ou théophylline), ou corticoïdes
inhales a forte dose.
- Stade IV (symptômes permanents)
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Corticoïdes inhales a forte dose + β-2 mimétique d’action prolongée,
± montelukast ± théophylline ± corticothérapie orale,
± omalizumab (> 6 ans et dépendance aux IgE établie).
V. Les médicaments
A. Bronchodilatateurs
1. β-2 mimétiques
a. Présentation
Action stimulante sur les récepteurs β2 du muscle lisse bronchique, assurant une broncho dilatation des
grosses bronches aux bronchioles.
Les formes d’action brève (solution, suspension ou poudre pour inhalation, solution pour nébulisation,
forme injectable) permettent un effet tres rapide (< 1 minute) et persistant pendant 4 a 6 heures.
Formes d’action prolongée (inhalation ou voie orale) en 2 prises par jour.
b. Mécanisme d’action
Stimulation des récepteurs β2 → synthèse d'AMPc →cascade de phosphorylation de protéines impliquées
dans la régulation du tonus musculaire lisse
L’activation des protéines kinases β3 types de réponses :
- diminution des concentrations en calcium cytosolique,
- l'inhibition des interactions actine-myosine,
-l'ouverture de canaux potassiques Ca++ dépendants de conductance élevée (BKCa) conduisant a une
hyperpolarisation et a une mise au repos de la cellule.
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c. Autres actions
d. Effets indésirables
Lies à la stimulation des récepteurs β1 et/ou β2 extra pulmonaires:
-Effets cardiovasculaires : tachycardie sinusale, céphalée, hypotension par vasodilatation,
-Tremblement des extrémités, crampes (présence de récepteurs β2 au niveau des muscles stries).
-Effets métaboliques (exceptionnels) à doses élevées : hypokaliémie, hyperglycémie ...
La voie inhalée permet de limiter l'intensité de ces effets.
e. produits d’action brève
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