Liste représentative
Original : anglais
Liste représentative
ICH-02 Formulaire
CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE
DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL
COMITE INTERGOUVERNEMENTAL POUR LA
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL
Huitième session
Bakou, Azerbaïdjan
Décembre 2013
DOSSIER DE CANDIDATURE N° 00578
POUR LINSCRIPTION EN 2013 SUR LA LISTE REPRESENTATIVE
DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DE LHUMANITE
A. État(s) partie(s)
Pour les candidatures multinationales, les États parties doivent figurer dans l’ordre convenu d’un commun accord.
Iran (République islamique d’)
B. Nom de l’élément
B.1. Nom de l’élément en anglais ou français
Il s’agit du nom officiel de l’élément qui apparaîtra dans les publications.
Ne pas dépasser 200 caractères
La dicine traditionnelle iranienne
B.2. Nom de l’élément dans la langue et l’écriture de la communauté concernée, le cas
échéant
Il s’agit du nom officiel de l’élément dans la langue vernaculaire qui correspond au nom officiel en anglais ou en
français (point B.1).
Ne pas dépasser 200 caractères

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B.3. Autre(s) nom(s) de l’élément, le cas échéant
Outre le(s) nom(s) officiel(s) de l’élément (point B.1), mentionnez, le cas échéant, le/les autre(s) nom(s) de l’élément
par lequel l’élément est également désigné.
La médecine iranienne  , La médecine d’antan , La médecine ancienne 
  , La médecine ancestrale  , MTI (Médecine traditionnelle iranienne), MIT
(Médecine iranienne traditionnelle)
C. Nom des communautés, des groupes ou, le cas échéant, des individus
concernés
Identifiez clairement un ou plusieurs communautés, groupes ou, le cas échéant, individus concernés par l’élément
proposé.
Ne pas dépasser 150 mots
L’Iran est un pays coexistent diverses ethnies aux caractéristiques culturelles uniques. La
médecine traditionnelle est pratiquée par ces communautés et un certain nombre de
personnes œuvrent à sa préservation :
-des guérisseurs autochtones, dont A. Faramarzi (Kordestan), Khavariyan (Kermanshah) et la
famille Ablu (Shiraz) ;
-des maîtres guérisseurs et pharmaciens traditionnels dont Hakim Nazem, Hakim Ebadiyani,
Ostad Mohsen Naseri, Gholamreza Kord Afshari, Mehrdad Karimi;
-des spécialistes et chercheurs dont M.Mirshokraei, A.Boloukbashi, G.Saedi, A.Nafisi,
M.Maghsoudi, B.Gholamin, B.Farrokhi, A.Qorbani, H.Hajialimohammadi;
-des organismes iraniens en charge de la sauvegarde du patrimoine :
1/organisations non gouvernementales :
Société des promoteurs du PCI (Patrimoine culturel iranien)
Société scientifique de la médecine traditionnelle iranienne
Société de revitalisation du patrimoine écrit
KROOS Green
2/ organisations gouvernementales
Centre de recherche en anthropologie, ICHHTO
Faculté et centre de recherche sur la médecine traditionnelle, Université de Shahed
Faculté de médecine traditionnelle, Université des sciences de la médecine de Téhéran (12
collèges)
Institut de recherche sur l’histoire de la médecine, Université iranienne des sciences de la
médecine
Centre de recherche sur la médecine traditionnelle, Université Shahid Behesti
Centre de recherche sur la médecine traditionnelle, Université de Shiraz
Académie des sciences de la médecine
Centre de la grande encyclopédie islamique
D. Localisation géographique et étendue de l’élément
Fournissez des informations sur la présence de l’élément, en indiquant si possible le(s) lieu(x) il se concentre. Si
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des éléments liés sont pratiqués dans des régions avoisinantes, veuillez le préciser.
Ne pas dépasser 150 mots
La médecine traditionnelle iranienne est connue et pratiquée par toutes les communautés
d’Iran. Elle est populaire dans tout le pays et dans toutes les sociétés, tant urbaines que
rurales ainsi que dans les sociétés nomades.
E. Personne à contacter pour la correspondance
Donnez le nom, l’adresse et les coordonnées d’une personne à qui toute correspondance concernant la candidature
doit être adressée. Si une adresse électronique ne peut être donnée, indiquez un numéro de télécopie.
Pour les candidatures multinationales, indiquez les coordonnées complètes de la personne qui est désignée par les
États parties comme étant le contact pour toute correspondance relative à la candidature et les coordonnées d’une
personne de chaque État partie concerné.
Titre (Mme/M., etc.) :
Atousa
Nom de famille :
Momeni
Prénom :
Institution/fonction :
Directeur général
Bureau des inscriptions, de la sauvegarde et de la revitalisation des
patrimoines immatériel et naturel,
Délégué au patrimoine culturel,
Organisation du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme iraniens
Adresse :
Carrefour de l’Avenue Azadi et de la voie express Yadegar-e Emam
Téhéran
République islamique d’Iran
Numéro de
téléphone :
0098-21-66084577
Numéro de fax :
0098-21-66027418
Adresse électronique :
atusa_momeni@yahoo.com
Autres informations
pertinentes :
Autre adresse pour la correspondance :
Mr Yadollah Parmoun (précédente personne à contacter)
Conseiller du Délégué au patrimoine culturel pour les affaires
internationales et les inscriptions- ICHHTO
Directeur du centre PCI de Téhéran
Numéros de téléphone : 00908-21-66749971, 0098-21-44652559
Numéro de fax : 0098-21-66704207
Téléphone portable : 0098-912-2873832
Adresse électronique: yadollahparmoun@yahoo.com
Adresse: N°33, rue Shahid Fayyaazbakhsh, Téhéran, République
islamique d’Iran
1. Identification et définition de l’élément
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Pour le critère R.1, les États doivent démontrer que « l’élément est constitutif du patrimoine culturel immatériel tel
que défini à l’article 2 de la Convention ».
Cochez une ou plusieurs cases pour identifier le(s) domaine(s) du patrimoine culturel immatériel dans le(s)quel(s)
se manifeste l’élément et qui peuvent inclure un ou plusieurs des domaines identifiés à l’article 2.2 de la
Convention. Si vous cochez la case « autres », préciser le(s) domaine(s) entre les parenthèses.
les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel
les arts du spectacle
les pratiques sociales, rituels et événements festifs
les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
autre(s) ( )
Cette rubrique doit aborder toutes les caractéristiques significatives de l’élément, tel qu’il existe actuellement.
Le Comité doit disposer de suffisamment d’informations pour déterminer :
a. que l’élément fait partie des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire
ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés » ;
b. que « les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus [le] reconnaissent comme
faisant partie de leur patrimoine culturel » ;
c. qu’il est « transmis de génération en génération, [et] est recréé en permanence par les communautés
et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire » ;
d. qu’il procure aux communautés et groupes concernés « un sentiment d’identité et de continuité » ; et
e. qu’il n’est pas contraire aux « instruments internationaux existant relatifs aux droits de l’homme ainsi
qu’à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d’un développement
durable ».
Les descriptions trop techniques doivent être évitées et les États soumissionnaires devraient garder à l’esprit que
cette rubrique doit expliquer l’élément à des lecteurs qui n’en ont aucune connaissance préalable ou expérience
directe. L’histoire de l’élément, son origine ou son ancienneté n’ont pas besoin d’être abordés en détail dans le
dossier de candidature.
(i) Fournissez une description sommaire de l’élément qui permette de le présenter à des lecteurs qui ne l’ont
jamais vu ou n'en ont jamais eu l’expérience.
Ne pas dépasser 250 mots
La médecine traditionnelle iranienne englobe un ensemble des connaissances traditionnelles.
Elle consiste également en un ensemble de traditions orales propres aux coutumes sociales
iraniennes. Ces deux aspects de l’élément ont pris naissance dans l’histoire et la culture de
l’Iran. Le sujet de l’élément est constitué d’un corpus de connaissances traditionnelles sur la
médecine préventive, les remèdes et sur les façons de rester en bonne santé ainsi que sur
l’importance de la bonne santé dans la vie. L’élément est un recueil de savoir-faire et
d’expériences partagés par les communautés d’Iran. Sur la base d’un patrimoine ancien écrit,
les connaissances sont transmises oralement.
Les principes essentiels reposent sur une philosophie des sciences de la nature qui envisage
la totalité de l’univers comme un système bien organisé. L’élément a un aspect théorique et un
aspect pratique. La médecine théorique étudie les facteurs déterminants d’une bonne santé ou
d’un état de maladie. La médecine pratique est l’ensemble des connaissances sur le maintien
en bonne santé face aux maladies. Concrètement, la médecine pratique consiste en la
prescription de régimes particuliers et d’herbes médicinales, en massages, en hydrothérapie et
en soins des troubles psychologiques grâce à la musique.
La médecine traditionnelle iranienne envisage sept « aspects » de l’être humain, tous
responsables de l’équilibre de son corps. Désignés sous les noms de « Omur-e Tabi’iyye »
(aspects naturels), ils comprennent « Arkaan » (les fondements), « Akhlaat » (les humeurs/le
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crachat), « Andaam » (le membre), « Arvaah » (l’esprit), « Qovaa » (l’énergie) et « Af’aal » (les
actions). Il est nécessaire d’avoir des connaissances de chacun de ces « aspects ».
La philosophie des quatre éléments (l’eau, le vent, la terre et le feu) et des quatre
caractéristiques (le froid, le chaud, le sec et l’humide) est le principe de base de ces
connaissances et les maladies sont envisagées comme un déséquilibre entre ces éléments et
caractéristiques.
La médecine traditionnelle iranienne insiste beaucoup sur la qualité de vie en accordant la
priorité à la médecine préventive et en mettant en exergue les régimes et des modes de vie
appropriés.
(ii) Qui sont les détenteurs et les praticiens de l’élément ? Y-a-t-il des rôles ou des catégories spécifiques de
personnes ayant des responsabilités particulières à l’égard de la pratique et de la transmission de l’élément ?
Si oui, qui sont-ils et quelles sont leurs responsabilités ?
Ne pas dépasser 250 mots
Les « hakims » (maîtres guérisseurs), les « ostaads » (guérisseurs expérimentés), les
guérisseurs traditionnels, les « darmaangars » (thérapeutes), les pharmaciens spécialistes en
médecine traditionnelle et les « attaars » (détenteurs de connaissances en pharmacie
traditionnelle) constituent la communaudes principaux tenants et détenteurs de la médecine
traditionnelle iranienne. Ils considèrent cet ensemble de connaissances comme le moyen le
plus efficace de soigner les maladies.
Les femmes, en particulier les plus âgées d’entre elles, ont une bonne connaissance d’un
certain type de médecine traditionnelle iranienne qui se pratique entre femmes. Cette
connaissance les définit donc comme des détentrices d’une médecine traditionnelle iranienne
dite « domestique ».
Il existe une hiérarchie entre les différents praticiens de la médecine traditionnelle iranienne qui
prennent en charge des patients :
1. Les « hakims » (maîtres guérisseurs) : ils jouissent du plus haut rang au sein de cette
hiérarchie, ils ont une très bonne connaissance des sciences traditionnelles, théoriques
et pratiques.
2. Les « ostaads » (guérisseurs expérimentés) : les deuxièmes dans la hiérarchie, ils ont
également une bonne connaissance des sciences concernées.
3. Les guérisseurs traditionnels : ils forment le troisième groupe hiérarchique, ils ont une
grande expérience de la pratique de la médecine.
4. Les « darmaangars » (thérapeutes) : les plus bas dans la hiérarchie, ils ont chacun une
expérience d’un domaine particulier de la pratique de la médecine. Les femmes
darmaangars sont appelées « mollaa-baaji » ou « bibi » (les deux termes signifient
« l’ainé(e) expérimenté(e) »), les hommes darmaangars sont appelés « mollaa » ou
« pir », deux mots qui ont le même sens que pour leurs homologues féminines.
Les membres du dernier groupe sont le plus souvent de simples paysans qui ne tirent pas de
revenus de leurs connaissances. Ils ont leurs propres occupations professionnelles pour
lesquelles ils sont payés.
Le dernier groupe de la communauté des détenteurs et des praticiens de la médecine
traditionnelle iranienne sont les « attaars » (détenteurs de connaissance en pharmacie
traditionnelle) qui ont des compétences dans le ramassage, le traitement et la vente d’herbes
médicinales traditionnelles et dans les traitements vétérinaires.
(iii) Comment les connaissances et les savoir-faire liés à l’élément sont-ils transmis de nos jours ?
Ne pas dépasser 250 mots
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