CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE

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Liste représentative
Original : anglais
CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE
DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL
COMITE INTERGOUVERNEMENTAL POUR LA
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL
Huitième session
Bakou, Azerbaïdjan
Décembre 2013
DOSSIER DE CANDIDATURE N° 00578
POUR L’INSCRIPTION EN 2013 SUR LA LISTE REPRESENTATIVE
DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATERIEL DE L’HUMANITE
A.
État(s) partie(s)
Pour les candidatures multinationales, les États parties doivent figurer dans l’ordre convenu d’un commun accord.
Iran (République islamique d’)
B.
Nom de l’élément
B.1. Nom de l’élément en anglais ou français
Il s’agit du nom officiel de l’élément qui apparaîtra dans les publications.
Ne pas dépasser 200 caractères
La médicine traditionnelle iranienne
B.2. Nom de l’élément dans la langue et l’écriture de la communauté concernée, le cas
échéant
Il s’agit du nom officiel de l’élément dans la langue vernaculaire qui correspond au nom officiel en anglais ou en
français (point B.1).
Ne pas dépasser 200 caractères
‫طب سنتی ایران‬
B.3. Autre(s) nom(s) de l’élément, le cas échéant
Outre le(s) nom(s) officiel(s) de l’élément (point B.1), mentionnez, le cas échéant, le/les autre(s) nom(s) de l’élément
par lequel l’élément est également désigné.
La médecine iranienne )‫(طب ایرانی‬, La médecine d’antan )‫(طب قدیم‬, La médecine ancienne ‫(طب‬
)‫(طب باستانی‬, La médecine ancestrale )‫(طب نیاکان‬, MTI (Médecine traditionnelle iranienne), MIT
(Médecine iranienne traditionnelle)
C.
Nom des communautés, des groupes ou, le cas échéant, des individus
concernés
Identifiez clairement un ou plusieurs communautés, groupes ou, le cas échéant, individus concernés par l’élément
proposé.
Ne pas dépasser 150 mots
L’Iran est un pays où coexistent diverses ethnies aux caractéristiques culturelles uniques. La
médecine traditionnelle est pratiquée par ces communautés et un certain nombre de
personnes œuvrent à sa préservation :
-des guérisseurs autochtones, dont A. Faramarzi (Kordestan), Khavariyan (Kermanshah) et la
famille Ablu (Shiraz) ;
-des maîtres guérisseurs et pharmaciens traditionnels dont Hakim Nazem, Hakim Ebadiyani,
Ostad Mohsen Naseri, Gholamreza Kord Afshari, Mehrdad Karimi;
-des spécialistes et chercheurs dont M.Mirshokraei, A.Boloukbashi, G.Saedi, A.Nafisi,
M.Maghsoudi, B.Gholamin, B.Farrokhi, A.Qorbani, H.Hajialimohammadi;
-des organismes iraniens en charge de la sauvegarde du patrimoine :
1/organisations non gouvernementales :
Société des promoteurs du PCI (Patrimoine culturel iranien)
Société scientifique de la médecine traditionnelle iranienne
Société de revitalisation du patrimoine écrit
KROOS Green
2/ organisations gouvernementales
Centre de recherche en anthropologie, ICHHTO
Faculté et centre de recherche sur la médecine traditionnelle, Université de Shahed
Faculté de médecine traditionnelle, Université des sciences de la médecine de Téhéran (12
collèges)
Institut de recherche sur l’histoire de la médecine, Université iranienne des sciences de la
médecine
Centre de recherche sur la médecine traditionnelle, Université Shahid Behesti
Centre de recherche sur la médecine traditionnelle, Université de Shiraz
Académie des sciences de la médecine
Centre de la grande encyclopédie islamique
D. Localisation géographique et étendue de l’élément
Fournissez des informations sur la présence de l’élément, en indiquant si possible le(s) lieu(x) où il se concentre. Si
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des éléments liés sont pratiqués dans des régions avoisinantes, veuillez le préciser.
Ne pas dépasser 150 mots
La médecine traditionnelle iranienne est connue et pratiquée par toutes les communautés
d’Iran. Elle est populaire dans tout le pays et dans toutes les sociétés, tant urbaines que
rurales ainsi que dans les sociétés nomades.
E. Personne à contacter pour la correspondance
Donnez le nom, l’adresse et les coordonnées d’une personne à qui toute correspondance concernant la candidature
doit être adressée. Si une adresse électronique ne peut être donnée, indiquez un numéro de télécopie.
Pour les candidatures multinationales, indiquez les coordonnées complètes de la personne qui est désignée par les
États parties comme étant le contact pour toute correspondance relative à la candidature et les coordonnées d’une
personne de chaque État partie concerné.
Titre (Mme/M., etc.) :
Nom de famille :
Atousa
Momeni
Prénom :
Institution/fonction :
Directeur général
Bureau des inscriptions, de la sauvegarde et de la revitalisation des
patrimoines immatériel et naturel,
Délégué au patrimoine culturel,
Organisation du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme iraniens
Adresse :
Carrefour de l’Avenue Azadi et de la voie express Yadegar-e Emam
Téhéran
République islamique d’Iran
Numéro de
téléphone :
0098-21-66084577
Numéro de fax :
0098-21-66027418
Adresse électronique :
Autres informations
pertinentes :
[email protected]
Autre adresse pour la correspondance :
Mr Yadollah Parmoun (précédente personne à contacter)
Conseiller du Délégué au patrimoine culturel pour les affaires
internationales et les inscriptions- ICHHTO
Directeur du centre PCI de Téhéran
Numéros de téléphone : 00908-21-66749971, 0098-21-44652559
Numéro de fax : 0098-21-66704207
Téléphone portable : 0098-912-2873832
Adresse électronique: [email protected]
Adresse: N°33, rue Shahid Fayyaazbakhsh, Téhéran, République
islamique d’Iran
1.
Identification et définition de l’élément
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Pour le critère R.1, les États doivent démontrer que « l’élément est constitutif du patrimoine culturel immatériel tel
que défini à l’article 2 de la Convention ».
Cochez une ou plusieurs cases pour identifier le(s) domaine(s) du patrimoine culturel immatériel dans le(s)quel(s)
se manifeste l’élément et qui peuvent inclure un ou plusieurs des domaines identifiés à l’article 2.2 de la
Convention. Si vous cochez la case « autres », préciser le(s) domaine(s) entre les parenthèses.
les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel
les arts du spectacle
les pratiques sociales, rituels et événements festifs
les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
autre(s) (
)
Cette rubrique doit aborder toutes les caractéristiques significatives de l’élément, tel qu’il existe actuellement.
Le Comité doit disposer de suffisamment d’informations pour déterminer :
a.
que l’élément fait partie des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire –
ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – » ;
b.
que « les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus [le] reconnaissent comme
faisant partie de leur patrimoine culturel » ;
c.
qu’il est « transmis de génération en génération, [et] est recréé en permanence par les communautés
et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire » ;
d.
qu’il procure aux communautés et groupes concernés « un sentiment d’identité et de continuité » ; et
e.
qu’il n’est pas contraire aux « instruments internationaux existant relatifs aux droits de l’homme ainsi
qu’à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d’un développement
durable ».
Les descriptions trop techniques doivent être évitées et les États soumissionnaires devraient garder à l’esprit que
cette rubrique doit expliquer l’élément à des lecteurs qui n’en ont aucune connaissance préalable ou expérience
directe. L’histoire de l’élément, son origine ou son ancienneté n’ont pas besoin d’être abordés en détail dans le
dossier de candidature.
(i)
Fournissez une description sommaire de l’élément qui permette de le présenter à des lecteurs qui ne l’ont
jamais vu ou n'en ont jamais eu l’expérience.
Ne pas dépasser 250 mots
La médecine traditionnelle iranienne englobe un ensemble des connaissances traditionnelles.
Elle consiste également en un ensemble de traditions orales propres aux coutumes sociales
iraniennes. Ces deux aspects de l’élément ont pris naissance dans l’histoire et la culture de
l’Iran. Le sujet de l’élément est constitué d’un corpus de connaissances traditionnelles sur la
médecine préventive, les remèdes et sur les façons de rester en bonne santé ainsi que sur
l’importance de la bonne santé dans la vie. L’élément est un recueil de savoir-faire et
d’expériences partagés par les communautés d’Iran. Sur la base d’un patrimoine ancien écrit,
les connaissances sont transmises oralement.
Les principes essentiels reposent sur une philosophie des sciences de la nature qui envisage
la totalité de l’univers comme un système bien organisé. L’élément a un aspect théorique et un
aspect pratique. La médecine théorique étudie les facteurs déterminants d’une bonne santé ou
d’un état de maladie. La médecine pratique est l’ensemble des connaissances sur le maintien
en bonne santé face aux maladies. Concrètement, la médecine pratique consiste en la
prescription de régimes particuliers et d’herbes médicinales, en massages, en hydrothérapie et
en soins des troubles psychologiques grâce à la musique.
La médecine traditionnelle iranienne envisage sept « aspects » de l’être humain, tous
responsables de l’équilibre de son corps. Désignés sous les noms de « Omur-e Tabi’iyye »
(aspects naturels), ils comprennent « Arkaan » (les fondements), « Akhlaat » (les humeurs/le
RL2013 – 00578 – page 4
crachat), « Andaam » (le membre), « Arvaah » (l’esprit), « Qovaa » (l’énergie) et « Af’aal » (les
actions). Il est nécessaire d’avoir des connaissances de chacun de ces « aspects ».
La philosophie des quatre éléments (l’eau, le vent, la terre et le feu) et des quatre
caractéristiques (le froid, le chaud, le sec et l’humide) est le principe de base de ces
connaissances et les maladies sont envisagées comme un déséquilibre entre ces éléments et
caractéristiques.
La médecine traditionnelle iranienne insiste beaucoup sur la qualité de vie en accordant la
priorité à la médecine préventive et en mettant en exergue les régimes et des modes de vie
appropriés.
(ii)
Qui sont les détenteurs et les praticiens de l’élément ? Y-a-t-il des rôles ou des catégories spécifiques de
personnes ayant des responsabilités particulières à l’égard de la pratique et de la transmission de l’élément ?
Si oui, qui sont-ils et quelles sont leurs responsabilités ?
Ne pas dépasser 250 mots
Les « hakims » (maîtres guérisseurs), les « ostaads » (guérisseurs expérimentés), les
guérisseurs traditionnels, les « darmaangars » (thérapeutes), les pharmaciens spécialistes en
médecine traditionnelle et les « attaars » (détenteurs de connaissances en pharmacie
traditionnelle) constituent la communauté des principaux tenants et détenteurs de la médecine
traditionnelle iranienne. Ils considèrent cet ensemble de connaissances comme le moyen le
plus efficace de soigner les maladies.
Les femmes, en particulier les plus âgées d’entre elles, ont une bonne connaissance d’un
certain type de médecine traditionnelle iranienne qui se pratique entre femmes. Cette
connaissance les définit donc comme des détentrices d’une médecine traditionnelle iranienne
dite « domestique ».
Il existe une hiérarchie entre les différents praticiens de la médecine traditionnelle iranienne qui
prennent en charge des patients :
1. Les « hakims » (maîtres guérisseurs) : ils jouissent du plus haut rang au sein de cette
hiérarchie, ils ont une très bonne connaissance des sciences traditionnelles, théoriques
et pratiques.
2. Les « ostaads » (guérisseurs expérimentés) : les deuxièmes dans la hiérarchie, ils ont
également une bonne connaissance des sciences concernées.
3. Les guérisseurs traditionnels : ils forment le troisième groupe hiérarchique, ils ont une
grande expérience de la pratique de la médecine.
4. Les « darmaangars » (thérapeutes) : les plus bas dans la hiérarchie, ils ont chacun une
expérience d’un domaine particulier de la pratique de la médecine. Les femmes
darmaangars sont appelées « mollaa-baaji » ou « bibi » (les deux termes signifient
« l’ainé(e) expérimenté(e) »), les hommes darmaangars sont appelés « mollaa » ou
« pir », deux mots qui ont le même sens que pour leurs homologues féminines.
Les membres du dernier groupe sont le plus souvent de simples paysans qui ne tirent pas de
revenus de leurs connaissances. Ils ont leurs propres occupations professionnelles pour
lesquelles ils sont payés.
Le dernier groupe de la communauté des détenteurs et des praticiens de la médecine
traditionnelle iranienne sont les « attaars » (détenteurs de connaissance en pharmacie
traditionnelle) qui ont des compétences dans le ramassage, le traitement et la vente d’herbes
médicinales traditionnelles et dans les traitements vétérinaires.
(iii)
Comment les connaissances et les savoir-faire liés à l’élément sont-ils transmis de nos jours ?
Ne pas dépasser 250 mots
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Enracinée dans la culture ancienne de l’Iran, la médecine traditionnelle iranienne a traversé les
siècles en se mélangeant avec les cultures et les traditions de chaque époque. Elle a été
transmise de génération en génération au moyen des diverses langues usitées à chaque
époque, de l’iranien ancien appelé « avestan », en passant par l’arabe de la période islamique
jusqu’au persan moderne et aux autres langues et dialectes iraniens contemporains.
En général, en ce qui concerne les méthodes de transmission des connaissances, on
différencie deux types de médecine traditionnelle iranienne :
1. La médecine traditionnelle orale ou « populaire » qui regroupe tout un corpus de
connaissances transmises oralement, sur la base d’expériences acquises en matière
de prévention des troubles, de connaissance des remèdes, de régimes appropriés et
des caractéristiques propres à chacun.
2. La médecine traditionnelle iranienne écrite qui regroupe des milliers de textes écrits par
des spécialistes de différentes époques dont « Vandidad » (Zarathoustra), « Qaanoon »
(Canon :Abu Ali Sina/Avicenne), « Sharh-e Asbaab va Alaamaat » (Nafis-ebn Avaz
Kermani), « Al-Haavi » (Zakaria Razi), « Al-Abniyye an Haqaayeq al-Adviyye »(Heravi)
et « Hedaayat ol-Mote'allemin » (Akahveyni).
Ces deux types de médecine ont été continuellement « recréés » pour faire face aux
demandes spécifiques des différentes époques et conformément aux découvertes des
sciences de la nature. À l’heure actuelle, un mode de transmission académique, officiel et
scientifique, existe parallèlement à la méthode de transmission orale. Cette transmission
académique a également pour mission de vérifier en permanence les méthodes et
connaissances traditionnelles en termes de cohérence avec les normes médicales
internationales et de rechercher les moyens d’intégrer ces deux types de médecine,
traditionnelle et moderne, au sein d’une nouvelle méthodologie médicale qui puisse profiter des
avantages de ces deux types médecines.
(iv) Quelles fonctions sociales et culturelles et quelles significations l’élément a-t-il actuellement pour sa
communauté ?
Ne pas dépasser 250 mots
Les composantes de la médecine traditionnelle iranienne s’enracinent dans les détails de la vie
du peuple iranien. La philosophie et les connaissances traditionnelles qui en découlent font
l’objet d’un tel respect que les populations les considèrent comme faisant partie de leur identité
commune et nationale.
L’ensemble des connaissances traditionnelles en la matière est, à ce jour, encore considéré
comme ayant un rôle déterminant dans le maintien d’une santé et d’un équilibre social et dans
la prévention et la guérison des troubles et des maladies.
De nos jours, la médecine traditionnelle iranienne a acquis une position reconnue et respectée
qui a contribué à l’élever à une position digne d’avoir un intérêt officiel, avec des facultés
spécialisées et des centres de recherche dans les universités iraniennes, des cliniques et des
pharmacies officiellement autorisées afin que les populations puissent avoir recours à ses
services.
Un certain nombre de prénoms et de noms de famille iraniens ont pour origine les différents
métiers liés à cette activité, par exemple « Attaarzaade » (né dans une famille d’attaars),
« Hakimzaade » (né dans une famille d’hakims), « Pezeshk » (médecin), etc.
Pour les iraniens, la médecine traditionnelle iranienne est envisagée comme un ensemble de
méthodes destinées à garder les gens en bonne santé. Appelée « Hefzo-sehhe » (se maintenir
en bonne santé), cette conception repose selon les iraniens sur six principes. Ceux-ci sont
désignés selon ce que les iraniens imaginent être les six éléments déterminants d’une bonne
santé : « Havaa » (le climat), « Khodanihaa va Nooshidanihaa » (ce qui se mange et ce qui se
RL2013 – 00578 – page 6
boit), « Khaab va Bidaari » (le sommeil et le réveil), « Harekat va Sokoon » (le mouvement et le
repos), « Ehtebaas va Estefraagh » (le problème et le remède) et « Haalat-e Roohi va
Ravaani » (l’état psychologique).
Les iraniens considèrent le recours aux plantes médicinales comme étant l’ultime moyen de
guérison et insistent énormément sur le maintien d’une bonne santé personnelle et sociale,
tant physique que psychologique, en appliquant les principes ci-dessus détaillés du « Hefzosehhe ».
Existe-t-il un aspect de l’élément qui ne soit pas conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux
droits de l’homme ou à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, ou qui ne soit
pas compatible avec un développement durable ?
(v)
Ne pas dépasser 250 mots
La philosophie et les principes de la médecine traditionnelle iranienne insistent sur l’égalité
entre tous les groupes, les communautés et les ethnies. Pour les praticiens et les détenteurs
de ce savoir traditionnel, chacun doit bénéficier des connaissances et de la pratique en ce
domaine afin d’avoir l’assurance d’être en bonne santé.
La médecine traditionnelle iranienne, ses principes et sa démarche font l’objet d’un examen
constant afin de contrôler leur compatibilité avec les découvertes internationales et les règles
de la médecine moderne. Cet ensemble de connaissances traditionnelles iraniennes est
désormais considéré comme un complément nécessaire à la médecine contemporaine,
capable de préserver la santé physique et sociale et d’apporter sa contribution à la prévention
des troubles de santé. En conséquence, la médecine traditionnelle iranienne est pleinement
compatible avec les exigences liées au développement durable.
Aucune activité, aucun principe, aucune citation issus de la pratique des détenteurs de la
médecine traditionnelle iranienne n’est contraire aux principes régissant les instruments
internationaux existants relatifs aux droits de l’homme. Par ailleurs, comme nous l’avons déjà
évoqué, pour la médecine traditionnelle iranienne, tous les hommes sont égaux dans la
recherche de règles destinées à préserver leur santé et de remèdes destinés à guérir leurs
maladies.
2.
Contribution à la visibilité et à la prise de conscience,
et encouragement au dialogue
Pour le critère R.2, les États doivent démontrer que « l’inscription de l’élément contribuera à assurer la visibilité et la
prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel et à favoriser le dialogue, reflétant ainsi la
diversité culturelle du monde entier et témoignant de la créativité humaine ».
(i)
Comment l’inscription de l’élément sur la Liste représentative peut-elle contribuer à assurer la visibilité du
patrimoine culturel immatériel en général et à faire prendre davantage conscience aux niveaux local,
national et international de son importance ?
Ne pas dépasser 150 mots
Les principes de la médecine traditionnelle iranienne (les « aspects naturels », les « quatre
éléments » et les « quatre caractéristiques ») et sa pratique ne sont pas propres à la culture
iranienne. Un certain nombre d’autres communautés dans le monde ont des pratiques assez
semblables. La médecine traditionnelle iranienne n’est qu’une expression d’un ensemble de
connaissances qui, tout en ayant ses particularismes locaux, partage certaines
caractéristiques avec d’autres cultures. L’inscription internationale de la médecine
traditionnelle iranienne sur la Liste représentative contribuera à une meilleure visibilité de cet
ensemble international de connaissances ancré dans la tradition.
Cette inscription exposerait aux yeux du monde entier des méthodes éprouvées
RL2013 – 00578 – page 7
d’amélioration des modes de vie. Des méthodes, ayant fait leur preuve et reconnues dans le
monde entier, visant à préserver la santé des individus et la santé sociale, feront ainsi l’objet
d’une prise de conscience internationale.
En outre, cette inscription permettra de montrer au monde un exemple réussi d’intégration
d’un ensemble de connaissances traditionnelles à une science moderne dans le but de
résoudre les problèmes de la vie contemporaine avec différentes approches.
Enfin, les principes d’égalité entre les peuples et des droits de l’homme seront mis en
évidence par cette inscription internationale.
(ii)
Comment l’inscription peut-elle encourager le dialogue entre les communautés, groupes et individus ?
Ne pas dépasser 150 mots
En Iran, l’intégration des principes et des méthodes compatibles de la médecine traditionnelle
iranienne à la médecine moderne constitue un succès pour le dialogue constructif entre
traditions et modernité. L’inscription internationale de l’élément encouragera un tel dialogue
entre d’autres pratiques traditionnelles et modernes tant au niveau national qu’international.
Le dialogue sera également encouragé entre les nations détentrices de traditions médicales
spécifiques. Ce dialogue permettra également de sensibiliser les populations, tant au niveau
régional qu’international, au rôle et à l’importance de la médecine traditionnelle.
Au niveau local et national, l’inscription permettra également de favoriser un dialogue
constructif entre les différents groupes ethniques et communautés locales présents en Iran. À
l’heure actuelle, ces communautés s’empressent de partager leur expérience auprès des
membres d’autres groupes ethniques, linguistiques et religieux, et essayent de guérir des
patients.
Enfin, l’inscription internationale permettra à l’élément de sortir des frontières du pays, au
niveau régional et international.
(iii)
Comment l’inscription peut-elle favoriser le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ?
Ne pas dépasser 150 mots
Bien que dans une certaine mesure ils soient communs à d’autres nations, les aspects
théoriques et pratiques de la médecine traditionnelle iranienne se sont accordés aux normes
de la culture iranienne. Les différentes règles et normes culturelles des communautés locales
ethniques, linguistiques et religieuses ont réussi à bien s’intégrer à la tradition. L’inscription
internationale de l’élément permettra d’encourager le respect d’une semblable diversité
culturelle tant au niveau local, que national et international.
Le territoire iranien est riche de caractéristiques géographiques et de conditions climatiques
uniques. Les substances végétales, animales et minérales propres au pays abondent. Au
cours des siècles, les iraniens sont arrivés à identifier parmi toutes ces substances les
matières premières appropriées à la fabrication de remèdes traditionnels et à mettre en place
des moyens de se les procurer. Ces réussites ainsi que les méthodes traditionnelles nationales
qui mettent en valeur un meilleur mode de vie, et, l’interprétation propre à l’Iran des
connaissances traditionnelles sur les quatre éléments, les quatre caractéristiques et les
sept aspects de la bonne santé sont des preuves tangibles de la créativité humaine et de la
diversité culturelle qui seront mises en valeur par cette inscription.
3.
Mesures de sauvegarde
Pour le critère R.3, les États doivent démontrer que « des mesures de sauvegarde qui pourraient permettre de
RL2013 – 00578 – page 8
protéger et de promouvoir l’élément sont élaborées ».
3.a. Efforts passés et en cours pour sauvegarder l’élément
(i)
Comment la viabilité de l’élément est-elle assurée par les communautés, groupes et, le cas échéant, les
individus concernés ? Quelles initiatives passées et en cours ont été prises à cet égard ?
Ne pas dépasser 250 mots
Les efforts passés et présents entrepris pour sauvegarder la médecine traditionnelle iranienne
dans les communautés, groupes et auprès des individus concernés se matérialisent par des
travaux de documentation, de revitalisation, de promotion et de diffusion des différents aspects
de l’ensemble de connaissances traditionnelles qui constitue cette médecine.
À l’heure actuelle, 170 ONG impliquées dans le domaine des sciences travaillent sur le sujet
de la médecine traditionnelle iranienne. Sur la base de leur travail scientifique, elles ont reçu
des certificats d’autorisation du Ministère de la santé et des études médicales.
En outre, 50 ONG qui travaillent également sur certains aspects de cet ensemble de
connaissances se sont vu accorder des certificats d’autorisation par le Ministère de la
recherche, des sciences et de la technologie ou par ses délégations provinciales. Ces ONG
s’intéressent plus particulièrement aux aspects anthropologiques de l’élément.
Les précédents champs d’activités de ces ONG concernent les herbes médicinales, les
pratiques traditionnelles ainsi que la recherche, l’éducation et la formation en dehors du cadre
officiel ainsi que les activités relevant du service public de la santé.
Certains individus concernés ont également apporté leur contribution personnelle au niveau
local, principalement des maîtres guérisseurs et des guérisseurs traditionnels qui sont
impliqués dans la pratique de la médecine traditionnelle iranienne en ville et à la campagne.
Plusieurs sociétés non-officielles de médecine traditionnelle iranienne sont présentes dans le
pays. Elles œuvrent à la fourniture et à la production des remèdes.
Une transmission spontanée intergénérationnelle des savoirs traditionnels est monnaie
courante parmi les membres des communautés locales.
Des activités pluridisciplinaires sont mises en place par les groupes, les individus et les ONG
concernés dans le domaine de la pratique médicale. Ces activités consistent également en la
réalisation de publications et l’organisation d’expositions.
Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par
les communautés, groupes ou individus concernés.
transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle
identification, documentation, recherche
préservation, protection
promotion, mise en valeur
revitalisation
(ii)
Comment les États parties concernés ont-ils sauvegardé l’élément ? Préciser les contraintes externes ou
internes, telles que des ressources limitées. Quels sont les efforts passés et en cours à cet égard ?
Ne pas dépasser 250 mots
1. Efforts passés et présents entrepris par les organismes gouvernementaux concernés :
A) Ministère de la santé et des études médicales
-Création d’un atelier de formation à la médecine traditionnelle et de complément (1998)
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-Création des premières université et clinique de médecine traditionnelle, Université de
Shahed
-Création d’un Institut de recherche sur l’histoire de la médecine, Université iranienne des
sciences de la médecine (2000)
-Création du poste de Conseiller auprès du Ministre de la santé en charge de la médecine
traditionnelle (2002)
-Publication de textes sur la médecine traditionnelle dans les civilisations iranienne et
islamique (2002)
-Création du Conseil éducatif sur la médecine traditionnelle et de complément (2003)
-Création d’une maîtrise universitaire en médecine traditionnelle (2005-2007)
-Création d’un réseau de recherche sur la médecine traditionnelle (2006)
-Mise en place de cours d’université sur la pharmacologie traditionnelle (2007)
-Création de la Société scientifique de médecine traditionnelle iranienne (2007)
-Création d’un cours de médecine traditionnelle iranienne pour tous les étudiants en
médecine (2010-…)
-Création du poste de Délégué à la médecine traditionnelle iranienne au Ministère de la
santé (2012)
B) Centre de recherche en anthropologie – ICHHTO
-70 ans de recherche sur la médecine traditionnelle iranienne
2. Efforts de sauvegarde entrepris par le gouvernement :
A) Recherche et publication
-Centre de recherche en anthropologie - ICHHTO
-Facultés de médecine traditionnelle (plus de 10)
-Académie des sciences de la médecine
-Grande encyclopédie de l’Islam
B) Rapport dans le cadre la 2e enquête mondiale de l’OMS sur les politiques et
réglementations nationales sur les médecines traditionnelles et de complément/alternatives
C) Formation
-Sept sessions de formation d’étudiants en médecine sur la médecine et la pharmacologie
traditionnelles iraniennes (depuis 2007)
D) Affaires relevant du service public
-Création de cliniques publiques de médecine traditionnelle iranienne
-Ouverture de pharmacies spécialisées dans la médecine traditionnelle iranienne
-Organisation de conférences scientifiques et d’ateliers sur le sujet, au niveau national et
international
-Mise à jour et diffusion de textes anciens sur le sujet (100 textes)
-Création d’une publication trimestrielle sur la médecine traditionnelle iranienne (2000-…)
3. Problèmes identifiés
-Absence ou nombre insuffisant de textes européens sur le sujet
-Besoin d’une législation plus efficace en matière de pratique de la médecine traditionnelle
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iranienne
-Besoin d’intégration des deux médecines, traditionnelle et moderne, dans un ensemble
global de médecines complémentaires
-Besoin d’harmonisation des efforts entrepris et à entreprendre
Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement
par les États parties eu égard à l’élément.
transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle
identification, documentation, recherche
préservation, protection
Promotion, mise en valeur
revitalisation
3.b. Mesures de sauvegarde proposées
Cette rubrique doit identifier et décrire les mesures de sauvegarde qui seront mises en oeuvre, et tout
particulièrement celles qui sont supposées protéger et promouvoir l’élément.
(i)
Quelles mesures sont proposées pour faire en sorte que la viabilité de l’élément ne soit pas menacée à l’avenir,
en particulier du fait des conséquences involontaires produites par l’inscription ainsi que par la visibilité et
l’attention particulière du public en résultant ?
Ne pas dépasser 750 mots
Les organisations impliquées dans la sauvegarde de la médecine traditionnelle iranienne sont :
le Ministère iranien de la santé et des études médicales, l’ICHHTO, l’Académie iranienne des
sciences de la médecine, les Ministères de l’agriculture, du commerce et des affaires
économiques, les medias ainsi que les ONG, les groupes et les individus intéressés par le
sujet.
Les mesures de sauvegarde proposées ci-dessous ont comme objectifs la promotion de la
santé personnelle et sociale et la cohérence avec les normes internationales en la matière. Les
mesures ont été regroupées en quatre domaines : recherche, éducation/formation, aspects
administratifs et publics, et, sensibilisation.
A) Recherche
- Idée :
Soumettre, élaborer, adopter et soutenir des travaux de recherches fondamentale et appliquée
sur la médecine traditionnelle iranienne dans le but de renforcer l’ensemble des connaissances
existantes dans différents domaines, y compris l’histoire, les fondements et la médecine
populaire iranienne. Ces travaux de recherche concernent également l’étude et la traduction de
documents et de textes validés et la publication et l’évaluation des théories de la médecine
traditionnelle iranienne au regard d’un ensemble de normes scientifiques, avec la publication
des résultats dans le but de promouvoir les publications tant d’un point de vue quantitatif que
qualitatif.
-Objectifs :
1. Identification d’un cadre de recherche sur le sujet.
2. Élaboration de règles de procédures nécessaires à l’obtention d’un soutien financier et
intellectuel aux chercheurs
3. Conformité avec l’Article 44 de la Constitution de la République islamique d’Iran sur la
préparation du terrain de recherche
4. Renforcement des capacités dans le domaine de la recherche
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5. Stimulation, tant quantitative que qualitative, de la recherche sur le sujet
6. Augmentation du budget accordé à la recherche sur le sujet
7. Création d’une base de données de recherche sur la médecine traditionnelle iranienne.
B) Éducation/formation
Idée :
Préparer le terrain nécessaire aux travaux de recherche ; soutenir, orienter et organiser des
sessions de formation de différents niveaux (scolaire, universitaire, pour le grand public) sur
l’histoire, les fondements et la pratique de la médecine traditionnelle iranienne, en ayant
recours aux medias officiels et habituels afin d’élever la médecine traditionnelle iranienne à un
niveau professionnel.
Objectifs :
1. Stimulation, tant quantitative que qualitative, de l’éducation sur le sujet
2. Promotion de nouveaux cours d’université sur le sujet
3. Sensibilisation sur le sujet par la diffusion de dossiers de formation
4. Renforcement de la légitimité des facultés et départements universitaires
5. Collaboration avec les medias afin de produire des documentaires sur le sujet
C) Aspects administratifs et publics
Idée :
Préparer le travail d’élaboration d’une série de règles, de réglementations et de normes,
soutenir et contrôler l’installation de services de santé de médecine traditionnelle iranienne de
haute qualité dans un cadre général de normes internationales de santé.
Objectifs :
1. Élaborer des règles et des règlementations adaptées afin de fournir un service médical au
public rendu par des praticiens
2. Accorder aux praticiens un soutien financier et intellectuel, en particulier au moyen
d’assurances
3. Stimuler la production et la distribution, tant en termes de quantité que de qualité, d’herbes
médicinales
4. Sauvegarder les sources matérielles et immatérielles de la pharmacologie traditionnelle
iranienne
D) Sensibilisation
Idée :
Préparer le travail méthodique de programmation, d’orientation et de supervision de la
sensibilisation à la médecine traditionnelle iranienne en établissant de bonnes relations entre,
d’un coté, le responsable de la mission et les parties intéressées et, d’un autre coté, entre ces
mêmes personnes et les medias audio-visuels. Une attention toute particulière devra être
accordée à d’autres secteurs susceptibles d’exercer une influence positive sur la sensibilisation
à l’élément, y compris des personnalités et des ONG.
-Objectifs
1. Sensibilisation sur la place dans la société et sur le rôle de la médecine traditionnelle
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iranienne
2. Stimulation de la coopération avec les medias
3. Stimulation de l’attention du public à l’élément par la médiation de personnalités culturelles
importantes et influentes et d’ONG
(ii)
Comment les États parties concernés soutiendront-ils la mise en œuvre des mesures de sauvegarde
proposées ?
Ne pas dépasser 250 mots
Le réseau des organismes gouvernementaux autorisés à intervenir dans la sauvegarde et la
promotion de la médecine traditionnelle iranienne contribue à la planification, au suivi et au
soutien des activités de recherche, d’éducation et de mise en œuvre des actions relevant des
services publics. Ce réseau définit également les objectifs ébauchés dans le programme de
développement de la République islamique d’Iran (période 2011-2015), en conformité avec la
feuille de route générale pour les sciences. L’objectif est de promouvoir l’élévation de la
médecine traditionnelle iranienne au rang de branche à part entière, importante, efficace et
moralement contrôlée de la médecine traditionnelle mondiale.
Toutes les mesures de sauvegarde proposées, ci-dessus détaillées (cf. 3B.i), sont suivies par
les organismes suivants :
-Ministère de la santé et des études médicales
-Conseil suprême de programmation des études de médecine
-Secrétariat du Conseil de la médecine traditionnelle iranienne
-Facultés de médecine et de pharmacologie traditionnelles iraniennes
-Réseau des centres de recherche universitaires
-Académie des sciences de la médecine de la République islamique d’Iran
-Institut iranien pour la Grande encyclopédie de l’Islam
-Centre de recherche en anthropologie, ICHHTO, riche de 70 ans de recherche et de
documentation sur le sujet
Des financements conséquents inclus dans les budgets annuels continuent d’être accordés à
l’élément.
Les mesures de sauvegarde proposées dans le présent dossier de candidature ne sont qu’une
partie des programmes entrepris par les organismes ci-dessus mentionnés. Des projets
détaillés et spécifiques ont été entrepris par les organismes mentionnés, ils seront planifiés et
se verront accorder des budgets adaptés.
Le montant du budget décennal prévu par le département du gouvernement en charge de
l’élément est de 100.000.000 de dollars EU à partir de l’inscription internationale. La répartition
budgétaire est la suivante :
Recherche : 20%
Éducation/formation : 20%
Équipement : 40%
(iii)
Comment les communautés, groupes ou individus ont-ils été impliqués dans la planification des mesures de
sauvegarde proposées et comment seront-ils impliqués dans leur mise en œuvre ?
Ne pas dépasser 250 mots
La préparation et l’examen du présent dossier de candidature se sont déroulés en deux
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phases, sur une période d’au moins trois ans. Au cours de ces deux phases, un certain
nombre de réunions de négociation se sont tenues entre les membres de l’équipe en charge
de la préparation du dossier, dirigée par Mme Homa Hajialimohammadi, et les membres des
différentes communautés de praticiens de la médecine traditionnelle iranienne. La plus grande
partie de ces réunions s’est déroulée lors de visites sur le terrain de l’équipe de préparation du
dossier. Des représentants des communautés locales ainsi que des représentants officiels et
des spécialistes des organismes gouvernementaux autorisés ont participé à toutes ces
réunions de négociation.
Les négociations ont tourné autour des sujets nécessitant la participation des communautés à
la procédure de candidature, à savoir, la soumission et l’élaboration de futures mesures de
sauvegarde. La plupart des ces mesures ont été décidées suite aux besoins exprimés par les
membres des communautés locales. C’est leur expérience de la pratique de la médecine qui
leur a permis d’identifier ces besoins. Les mesures proposées ont été adaptées afin qu’elles
s’inscrivent dans le cadre du plan de développement national puis rédigées et présentées dans
la section précédente du présent dossier.
Des représentants de chaque communauté locale ont participé à la supervision de la mise en
œuvre des mesures de sauvegarde qui les concernaient. Ils se sont également engagés à
établir, une fois l’inscription internationale confirmée, des rapports périodiques sur la mise en
œuvre et l’efficacité des mesures proposées.
En conséquence, ils ont été automatiquement nommés membres du conseil de surveillance en
charge de veiller à l’efficacité des mesures de sauvegarde proposées une fois l’inscription
confirmée.
3.c. Organisme(s) compétent(s) impliqué(s) dans la sauvegarde
Indiquez le nom, l’adresse et les coordonnées de/des organisme(s) compétent(s), et le cas échéant, le nom et le titre
de la (des) personne(s) qui est/sont chargée(s) au niveau local de la gestion et de la sauvegarde de l’élément.
Nom de
l’organisme :
1.
Délégué au patrimoine culturel
Organisation du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme
iraniens (ICHHTO)
2.
Délégué à la médecine traditionnelle
Ministère iranien de la santé et des études médicales
Nom et titre de la
personne à
contacter :
1.
Masoud Alavian Sadr
2.
Mohammad Ali Mohagheghi
Adresse :
1.
Carrefour de l’Avenue Azadi et de la voie rapide Yadegar-e Emam
Téhéran, République islamique d’Iran
2. 13e étage, Siège du Ministère de la santé et des études médicales,
Boulevard Eyvaanak est, Place San’at, Téhéran, Iran
Numéro de
téléphone :
1.
0098-21-66084577
2.
0098-21-88363976-7, 88363983, 0098-912-1590579
Numéro de fax :
1.
0098-21-66027418
2.
Adresse
électronique :
1.
[email protected]
2.
[email protected]
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Autres
informations
pertinentes :
4.
Participation et consentement des communautés dans le processus de
candidature
Pour le critère R.4, les États doivent démontrer que « l’élément a été soumis au terme de la participation la plus large
possible de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés et avec leur consentement libre,
préalable et éclairé ».
4.a. Participation des communautés, groupes et individus concernés dans le processus
de candidature
Décrivez comment la communauté, le groupe et, le cas échéant, les individus concernés ont participé activement à la
préparation et à l’élaboration de la candidature à toutes les étapes.
Les États parties sont encouragés à préparer les candidatures avec la participation de nombreuses autres parties
concernées, notamment, s’il y a lieu, les collectivités locales et régionales, les communautés, des ONG, des instituts
de recherche, des centres d’expertise et autres.
Ne pas dépasser 500 mots
Comme expliqué précédemment (cf. 3b.iii), au cours de la phase de collaboration, qui a duré
plus de trois ans, entre l’équipe des rédacteurs du dossier de candidature de la médecine
traditionnelle iranienne et un très grand groupe de détenteurs et de praticiens de l’élément, les
communautés locales ont été totalement impliquées dans la procédure d’élaboration puis de
révision du dossier.
Ci-après, des détails de l’implication des communautés :
1. Entretiens
De nombreux entretiens ont été réalisés avec des praticiens locaux de différents niveaux,
vivant dans des régions reculées du pays. Ces entretiens ont porté sur les principes et la
méthodologie de leur pratique.
2. Textes et documents
Des textes et des documents anciens sur la médecine traditionnelle iranienne ont été collectés
auprès des praticiens locaux.
3. Documentation
Les membres de diverses communautés locales ont participé aux travaux de documentation
de leur pratique, nécessaires au dossier d’inscription.
4. Instruments, médicaments et méthodes
Les membres des communautés locales ont remis avec plaisir aux membres de l’équipe des
rédacteurs du dossier des instruments et des remèdes et ont fait des démonstrations de leur
pratique médicale.
5. Photos et vidéos
Des photos de grande qualité ont été prises et des heures de rush d’enregistrement vidéo ont
été tournées en collaboration avec les membres des communautés locales. Une sélection de
ces documents a constitué les photos et vidéos obligatoires à la soumission du présent
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dossier.
6. Documents sur le consentement libre, préalable et éclairé
Les membres des communautés locales ont pris part avec enthousiasme à la rédaction et à la
signature des documents par lesquels ils expriment leur consentement libre, préalable et
éclairé à l’inscription de la médecine traditionnelle iranienne sur la Liste représentative de
l’UNESCO.
7. Rapports sur les mesures de sauvegarde passées et présentes
Des rapports dignes d’intérêt ont été rédigés par les membres des communautés locales sur
les mesures de sauvegarde traditionnelles et coutumières, y compris sur les méthodes de
transmission intergénérationnelle.
8. Mesures de sauvegarde proposées
En ce qui concerne les mesures de sauvegarde à venir, les membres des communautés
locales ont participé activement et avec un grand enthousiasme aux réunions au cours
desquelles ils ont partagé leur expérience et exprimé leurs besoins en matière de nouvelle
méthodologie de sauvegarde
9. Représentation au sein du Comité consultatif de la procédure de rédaction du dossier
Un Comité consultatif a été mis en place par l’équipe des rédacteurs afin de procéder à la
rédaction du dossier. Parmi ses membres, figuraient des représentants des principales
spécialités de la médecine traditionnelle iranienne.
10. Rapport périodique
Un groupe représentatif des praticiens et des détenteurs de l’élément, issu des communautés
locales, a été mis en place afin de superviser la mise en œuvre et l’efficacité des mesures de
sauvegarde proposées dans le présent dossier, une fois l’élément inscrit. Ce groupe est
également en charge d’appliquer les mesures prévues et de remettre à l’équipe des rédacteurs
et à l’ICHHTO des rapports périodiques sur l’application et l’efficacité des mesures.
4.b. Consentement libre, préalable et éclairé à la candidature
Le consentement libre, préalable et éclairé de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés
à la proposition de l'élément pour inscription peut être démontré par une déclaration écrite ou enregistrée, ou par tout
autre moyen, selon le régime juridique de l’État partie et l’infinie variété des communautés et groupes concernés. Le
Comité accueillera favorablement une diversité de manifestations ou d’attestations de consentement des
communautés au lieu de déclarations standard et uniformes. Elles doivent être fournies dans leur langue originale de
même que, si nécessaire, en anglais ou en français.
Joignez au formulaire de candidature les informations faisant état d’un tel consentement en indiquant ci-dessous
quels documents vous fournissez et quelles formes ils revêtent.
Ne pas dépasser 250 mots
Les documents concernant le consentement libre, préalable et éclairé remis à l’UNESCO sont
les suivants :
1. Les documents précédemment remis en 2010 qui sont toujours valides et constituent des
documents de référence
2. Les nouveaux documents rédigés et recueillis en 2013 et au cours de la phase de révision
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de la candidature
Ces documents consistent en des lettres de consentement rédigées par un groupe
représentatif de praticiens, des représentants du gouvernement, des ONG, des sociétés
professionnelles, des spécialistes et leurs élèves, des enseignants et leurs étudiants, et, des
chercheurs et des guérisseurs.
Pour toutes ces lettres, des exemplaires signés en persan et en anglais ont été remis avec le
dossier.
4.c. Respect des pratiques coutumières en matière d’accès à l’élément
L’accès à certains aspects spécifiques du patrimoine culturel immatériel ou à des informations le concernant est
quelquefois limité par les pratiques coutumières dictées et dirigées par les communautés afin, par exemple, de
préserver le secret de certaines connaissances. Indiquez si de telles pratiques existent et, si tel est le cas, démontrez
que l’inscription de l’élément et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde respecteraient pleinement de telles
pratiques coutumières qui régissent l’accès à des aspects spécifiques de ce patrimoine (cf. article 13 de la
Convention). Décrivez toute mesure spécifique qui peut être nécessaire pour garantir ce respect. Si de telles
pratiques n’existent pas, veuillez effectuer une déclaration claire à cet effet.
Ne pas dépasser 250 mots
Au vu de la libre pratique de la médecine traditionnelle iranienne dans tout le pays et des
techniques traditionnelles de guérison dont toute la population peut bénéficier, quelle que soit
son origine ethnique, sa religion ou sa langue, il est, par le présent document, déclaré que tous
les aspects de la médecine traditionnelle iranienne sont libres d’accès et qu’aucune restriction
d’aucune sorte n’existe.
Il convient également de mentionner que la communauté des praticiens et des détenteurs de la
médecine traditionnelle iranienne, quel que soit son rang ou son niveau, est ouverte à tout
travail de documentation et de recherche entrepris à son sujet.
Aucune pratique coutumière ne régit l’accès à l’élément en Iran.
4.d. Organisme(s) communautaire(s) ou représentant(s) des communautés concerné(s)
Indiquez le nom, l’adresse et les coordonnées complètes des organismes communautaires ou des représentants des
communautés, ou d’organisations non gouvernementales qui sont concernés par l’élément, telles qu’associations,
organisations, clubs, guildes, comités directeurs, etc.
Organisation/
communauté :
Nom et titre de la
personne à
contacter :
Adresse :
1. Faculté de médecine traditionnelle, Université de Téhéran
2. Centre de recherche sur les essais cliniques de la médecine
traditionnelle iranienne, Université de Shahed
1. Mohammad Reza Shams Ardekani
2. Mohsen Naseri
1. Carrefour de l’Avenue Taleqani et de la rue Qods, Avenue
Enghelaabh, Téhéran, Iran
2. Département de médecine traditionnelle, 3e étage, Bâtiment des
centres de recherche, Université de Shahed, Avenue Kaaregar-e
Shomaali, Place Enghelaab, Téhéran, Iran
Numéro de
téléphone :
1. 0098-21-66495989, 66477647, 0098-9190900900
2. 0098-21-66418331
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Numéro de fax :
1. 0098-21-66412653
2. 0098-21-66418331
Adresse
électronique :
1. [email protected]
2. [email protected]
Autres
informations
pertinentes :
5.
Inclusion de l’élément dans un inventaire
Pour le critère R.5, les États doivent démontrer que : « l’élément figure dans un inventaire du patrimoine culturel
immatériel présent sur le(s) territoire(s) de(s) (l’)État(s) partie(s) soumissionnaire(s) tel que défini dans les articles 11
et 12 de la Convention ».
Indiquez l’inventaire dans lequel l’élément a été inclus, ainsi que le bureau, l’agence, l’organisation ou l’organisme
chargé de le tenir à jour. Démontrez que l’inventaire a été dressé en conformité avec la Convention, et notamment
avec l’article 11 (b) qui stipule que le patrimoine culturel immatériel est identifié et défini « avec la participation des
communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes », et l’article 12 qui exige que les
inventaires soient régulièrement mis a jour.
L’inclusion dans un inventaire de l’élément proposé ne devrait en aucun cas impliquer ou nécessiter que le ou les
inventaire(s) soient achevés avant le dépôt de candidature. Un État partie soumissionnaire peut être en train de
compléter ou de mettre à jour un ou plusieurs inventaires, mais doit avoir déjà intégré l’élément dans un inventaire en
cours d’élaboration.
Joignez au formulaire de candidature les documents faisant état de l’inclusion de l’élément dans un inventaire ou
donnez le lien au site Internet présentant cet inventaire.
Ne pas dépasser 200 mots
Le savoir ancestral de la médecine traditionnelle iranienne a été inscrit le 10 mars 2008 sur la
Liste nationale du PCI iranien, sous le N° de bien 00087. Le bien a été inscrit par le Conseil
suprême des inscriptions de l’ICHHTO, dirigé conjointement par le Vice-Président iranien et
par le Directeur de l’ICHHTO et composé des Adjoints à la direction, des Directeurs généraux
des services concernés et d’experts et de praticiens du PCI, y compris des ONG. (cf.
documents d’inscription en annexe).
Le Conseil suprême des inscriptions de l’ICHHTO qui est l’organisme gouvernemental le plus
élevé dans la hiérarchie de l’état iranien en matière d’inscription du PCI organise régulièrement
des réunions au cours desquelles des discussions entre experts se déroulent.
La Liste nationale du PCI iranien est conservée par la Direction des inscriptions, de la
sauvegarde et de la revitalisation des patrimoines naturel et immatériel, dépendante de
l’ICHHTO. Le Conseil suprême a également habilité le Délégué au patrimoine culturel de
l’ICHHTO à signer les certificats d’inscription nationaux et les candidatures soumises à
l’UNESCO.
La Liste nationale du PCI iranien est régulièrement mise à jour. Toutes sortes de mises à jour
sont effectuées avec la participation de spécialistes représentant les communautés locales de
détenteurs et de praticiens.
En ce qui concerne la médecine traditionnelle iranienne, la liste est régulièrement enrichie par
l’inscription de diverses manifestations locales liées à l’élément.
La Liste nationale du PCI iranien est établie et mise à jour en conformité avec la Convention de
2003, en particulier avec les articles 11 et 12.
6.
Documentation
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6.a. Documentation annexée
Les documents ci-dessous sont obligatoires, à l’exception du film vidéo, et seront utilisés dans le processus d’examen
et d’évaluation de la candidature. Ils pourront également être utiles pour d’éventuelles activités de visibilité si
l’élément est inscrit. Cochez les cases suivantes pour confirmer que les documents en question sont inclus avec la
candidature et qu’ils sont conformes aux instructions. Les documents supplémentaires, en dehors de ceux spécifiés
ci-dessous ne pourront pas être acceptés et ne seront pas retournés.
10 photos récentes en haute résolution
cession(s) de droits correspondant aux photos (formulaire ICH-07-photo)
film vidéo monté (maximum 10 minutes) (vivement conseillé pour l’évaluation et la visibilité)
cession(s) de droits correspondant à la vidéo enregistrée (formulaire ICH-07-vidéo)
6.b. Liste de références documentaires
Les États soumissionnaires peuvent souhaiter donner une liste des principaux ouvrages de référence publiés, tels
que des livres, des articles, des documents multimédias ou des sites Internet qui donnent des informations
complémentaires sur l’élément, en respectant les règles standards de présentation des bibliographies. Ces travaux
publiés ne doivent pas être envoyés avec la candidature.
Ne pas dépasser une page standard
Articles :
1. Kamali SH et autres auteurs. Efficacité de l’ « Itrifal Saghir », une combinaison de trois
plantes médicinales dans le traitement de l’obésité. Un essai randomisé et contrôlé.
Daru. 10 septembre 2012 ; 20(1) :33. doi: 10.1186/2008-2231-20-33.
2. Siahpoosh M et autres auteurs. Théorie ancienne sur la santé publique par l’activité
physique dans la lutte contre l’hyperlipidémie et l’ischémie myocardique. Journal de la
santé publique, Iran. 2012; 41(10):103-4. Epub, 1er octobre 2012.
3. Minaee B et autres auteurs. Pronostic de la sciatique dans le Canon de la médicine
d’Avicenne. Rhumatologie Int. 15 novembre 2012 (Epub, diffusion en ligne avant
impression).
4. Emtiazy M et autres auteurs. Relation entre les humeurs du corps et
l’hypercholestérolémie : une perspective de la médecine traditionnelle iranienne basée
sur les enseignements d’Avicenne. Journal médical du croissant rouge iranien, 14 mars
2013 (3) :133-8, Epub 1er mars 2012.
5. Mosaddegh M et autres auteurs. Enquête ethnobotanique sur les remèdes à base de
plantes médicinales utilisées traditionnellement dans la province de Kohghiluyeh va
Boyer Ahmad (Iran). Journal d’ethnopharmacologie. 7 mai 2012 ;141(1) :80-95. Doi :
10.1016/j.jep.2012.02.004. Epub 17 février 2012.
6. Farzaneh N et autres auteurs. La famille des lamiacées dans la médecine populaire en
Iran : de l’ethnobotanique à la pharmacologie. Journal iranien de recherche en
pharmacologie (2005) 2/63-79
Sites web :
1. Société de recherche en médecine traditionnelle iranienne. http://www.tim.ir
2. Centre de recherche sur la médecine traditionnelle et l’histoire de la médecine.
http://tim.sums.ac.ir/
3. Faculté de médecine traditionnelle, Université des sciences de la médecine de Téhéran.
http://tim. tums.ac.ir/
4. Université des sciences de la médecine de Sahid Behesti. Centre de recherche sur la
médecine traditionnelle et le materia medica. http://itmrc.org
5. Institut de recherche sur la médecine islamique de complément. http://ricm.tums.ac.ir/
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6. Culture et anthropologie. http://www.anthrolopgy.ir/
Livres
1. Aghili Khorasani M. Kholasat-ool-Hekmat. Publié par les éditions Nazem E. Esmailian,
2006
2. Amin GhR. La médecine traditionnelle iranienne par les plantes. Centre de recherche sur
l’éthique médicale et l’histoire de la médecine, 2005
3. Chagmeenee AM. Ghanoonche Dar Teb. Traduit par Mir MT. Presse de l’u
Université de Téhéran, 1996
4. Gilani V.Sette Zarurie. Almai, Téhéran, 2012
5. Gilani.MK, Hefzo Sehe Nasseri. Almai, Téhéran 2010
6. Heravi M. Gharabadin-e- Kabir. Institut de recherche sur la médecine islamique de
complément, 2004
7. Jorjani SI. Zakhire Kharazmshahi. Publié par Mohrezi MR. Publications de l’Académie
des sciences de médicine, 2003
8. Mosaddegh M, Naghibi F. La médecine traditionnelle iranienne, passé et présent.
Médecine traditionnelle et material medica. Vol. 1, Téhéran, Publié par TMRC, 2002
9. Rapport de recherché “L’homme, l’environnement et les sciences” (médicine populaire)
et Rapport de l’atlas ethnobotanique iranien. Archives de l’Institut d’anthropologie, 2006
7.
Signature pour le compte de l’(des) État(s) partie(s)
La candidature doit être conclue par la signature originale du responsable habilité à signer pour le compte de l’État
partie, avec la mention de son nom, de son titre et de la date de soumission.
Dans le cas des candidatures multinationales, le document doit comporter le nom, le titre et la signature d’un
responsable de chaque État partie soumissionnaire.
Nom :
Masoud Alavian Sadr
Titre :
Délégué au patrimoine culturel,
Organisation du patrimoine culturel, de l’artisanat et du tourisme iraniens
Date :
Signature :
18 février 2013 (version révisée)
<signé>
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