
RCP – Apr 2007  Sandostatine + LAR/5. 
 
La formation de calculs biliaires due à un traitement par la Sandostatine s.c. est décrite chez 15 à 
30 % des patients. Dans la population générale (40-60 ans), la prévalence est de 5 à 20 %. 
L’exposition  à  long  terme  de  patients  acromégales  ou  de  patients  présentant  des  tumeurs 
gastroentéropancréatiques à la Sandostatine Long Acting Repeatable indique que le traitement 
par la Sandostatine Long Acting Repeatable n'augmente pas l'incidence de formation des calculs 
par rapport au traitement s.c.. Il est conseillé de procéder à l'examen ultrasonique de la vésicule 
biliaire avant et pendant le traitement par l’octréotide, tous les 6 à 12 mois. 
Si  des  calculs  sont  présents  avant  le  début  du  traitement,  il  faut  évaluer  le  rapport 
risque/bénéfice. Jusqu’à présent, il n'a pu être montré que l’octréotide ait une action néfaste 
sur le cours ou sur la pronostic des calculs biliaires pré-existants. 
Si  des  calculs  biliaires  apparaissent  en  cours  de  traitement,  ils  sont  généralement 
asymptomatiques. Dans ce cas, en fonction de l'évaluation du rapport risque/bénéfice, on peut 
soit  arrêter soit  continuer  le traitement. De  toute  manière, aucune action particulière n'est 
requise si ce n'est de continuer les examens ultrasoniques plus fréquemment. 
Si des calculs symptomatiques apparaissent, on peut soit arrêter soit continuer le traitement en 
fonction de l'évaluation du rapport risque/bénéfice. De toute manière, ces calculs devraient 
être traités comme tous calculs symptomatiques : soit par dissolution avec des acides biliaires 
(p.ex.  7,5  mg/kg/jour  d'acide  chénodéoxycholique  et  7,5  mg/kg/jour  d'acide 
ursodéoxycholique) en association avec un contrôle ultrasonique jusqu'à disparition complète 
des calculs; soit par chirurgie. 
Dans le traitement des tumeurs endocrines gastroentéropancréatiques, on a observé, dans de 
rares  cas  ,  que  les  patients  échappaient  brutalement  au  contrôle  des  symptômes  par  la 
Sandostatine, avec retour de symptômes sévères. 
Chez les patients  porteurs  d'un  insulinome,  du  fait  qu’il  inhibe  plus  fortement  la  sécrétion 
d'hormone somatotrope et de glucagon que celle de l'insuline et que son action inhibitrice sur 
l'insuline est plus courte, l’octréotide peut aggraver et prolonger l'hypoglycémie. Il convient 
donc  de  surveiller  attentivement  ces  patients  lors  de  l'instauration  du  traitement  et  après 
chaque changement de dose. Il est éventuellement possible de réduire les fortes fluctuations 
de la glycémie en administrant la Sandostatine plus fréquemment et à plus faibles doses. 
Chez des patients traités pour un diabète sucré de type I, la régulation du glucose peut être 
influencée  et  les  besoins  en  insuline  peuvent  être  réduits  par  l’administration  d’octréotide. 
Chez les non-diabétiques et chez les diabétiques  de  type  II  dont  les  réserves  d’insuline  sont 
partiellement intactes, l’administration de Sandostatine s.c. peut provoquer des augmentations 
prandiales  de  la  glycémie.  C’est  pourquoi,  il  est  recommandé  de  surveiller  la  tolérance  au 
glucose et le traitement antidiabétique. 
Etant donné que suite à des épisodes de saignement des varices oesophagiennes il y a un 
risque  accru  de  développer  un  diabète  insulino-dépendant  ou  de  modifier  les  besoins  en 
insuline  chez  les  patients  qui  ont  un  diabète  préexistant,  il  est  obligatoire  d’effectuer  un 
contrôle approprié de la glycémie. 
Dans une étude de toxicité de 52 semaines chez le rat, on a remarqué l'apparition de sarcomes 
à l'endroit de l'injection s.c., de manière prédominante chez les mâles et seulement à la dose la 
plus élevée (env. 40 fois la dose maximale chez l'homme). Dans une étude de toxicité de 52 
semaines chez le chien, aucune lésion hyperplasique ou néoplasique n'est apparue à l'endroit 
de l'injection s.c.. Chez des patients traités jusqu'à 15 ans inclus par la Sandostatine, on n'a 
rapporté aucune formation tumorale aux endroits d'injection. Toute l'information disponible à 
présent indique que les découvertes faites chez les rats sont spécifiques à l'espèce et sont sans 
conséquence pour l'utilisation du médicament chez l'homme.