
 
Le nouvel axe administratif devient la Région, les métropoles,  l’Europe. Cela n’est 
pas anodin (service d’intérêt général pour l’Europe, service public en France. Cela 
se traduit vers la perte de la souveraineté nationale pour les politiques publiques        
voir (ouverture aux marchés des politiques publiques www persée.fr). 
Le  texte  prévoit  une  quinzaine  de  régions  et  une  dizaine  de  métropoles  c’est  la 
conséquence  politique  de  ce  système.  Création  d’un   bipartisme  et  création  de 
quelques grandes féodalités qui éloigneront les citoyens de leurs élus qui avaient 
pour mission d’orienter vers la satisfaction des besoins une importante partie de la 
richesse nationale.  
Un  chiffre :  73%  des  investissements  publics  proviennent  des  collectivités 
territoriales  favorisant  la  constitution  d’un  patrimoine  public  qui  profite  à  tous 
(stades,  piscines,  salle  de  spectacle,  entretien  des  routes,  des  collèges  ,aides 
sociales, etc) 
Les grandes agglomérations (450 000 habitants) bénéficieront, de compétences 
élargies.  Une  partie  des  fonctionnaires  départementaux  dépendraient  de  ces  
métropoles.  
Ces   dernières   pourraient  remplacer les  communautés urbaines et  exercer  des 
compétences  des  communes  ou  se  substituer  à  la  Région  si  les  collectivités 
concernées le souhaitaient. Le préfet aurait tout pouvoir pour modifier le contour 
des collectivités.   
A quand Nîmes-Ales-Montpellier comme métropole ?   
Malgré  les dénégations de notre Président du département, il semble qu’il oublie 
les pôles métropolitains. Ce statut permettrait à des villes pas forcément limitrophes 
de mutualiser les moyens et les compétences. 
Quand on parle de holdup électoral il est fait référence à la proposition  N°3 du 
texte qui prévoit la désignation dans la même élection des conseillers généraux et 
régionaux. Ces nouveaux élus seraient aux nombre de trois mille et seraient élus 
en 2014. 80% seraient élus au scrutin majoritaire à un tour. 
 Cela créera un seul parti politique l’UMPS  
Fini la représentation de toutes les sensibilités politiques 
La réforme de la fiscalité, la suppression de la taxe professionnelle qui devrait être 
remplacée par la par la C E T (cotisation économique territoriale) qui devrait se 
répartir de la manière suivante :  
  une  cotisation  économique  territoriale  composée  d'une  cotisation  locale 
d'activité, qui reviendra au secteur communal (communes et EPCI),  
  une  cotisation  complémentaire  qui  ira  pour  les  trois  quarts  aux 
Départements et un quart aux Régions 
. Cette nouvelle fiscalité ne sera pas décidée par les collectivités, c est l’état qui 
allouera les sommes en fonction des projets. Plus de libre administration   
D’après  les  calculs  de  l’Assemblée  des  Départements  de  France,  il  manquera  8 
milliards d’euros.  
Où  ira-t-on chercher la différence ? 
Elle  sera   essentiellement  compensée  par   l’accroissement  de  la  fiscalité   des 
ménages ou par la diminution des missions de services publics, 
Même les certains ténors de l’UMP le disent… 
Aujourd’hui les recettes proviennent  à 49% des entreprises et 51% des ménages  
Avec la réforme Sarkozy les recettes fiscales proviendront à 75% des ménages et 
à 25% des entreprises. 
On  comprend  pourquoi  Mme  Parisot  et  le  MEDEF  déclarent :  cette  réforme 
représente un changement de cap majeur pour l’économie de notre pays