- Sujet « avec TICE » : "Présenter un choix d'exercices permettant de faire le bilan sur les stratégies
que peut utiliser un élève de 3ème pour démontrer l'alignement de trois points du plan."
Le dossier comportait une page d'exercices de géométrie (Hatier) puis une page ou était présentés
deux exercices avec utilisation de GeoPlan dont un était hors sujet (attention donc).
On veut démontrer que 3 points du plan, notés A’, B’, C’, sont alignés.
Stratégie 1 : montrer qu’ils sont les images de 3 points alignés A, B, C par :
Une symétrie axiale ;
Une symétrie centrale ;
Une rotation ;
Une translation.
Comment illustrer (= faire découvrir et convaincre de la vérité de) ces propriétés ?
Prenons l’exemple d’une symétrie axiale.
On propose aux élèves une figure constituée de
deux points fixes A et B et d’un point « mobile » M appartenant à la droite (AB) ;
une droite fixe (d) sécante avec la droite (AB).
1. On demande de construire, avec les fonctionnalités du logiciel, les images A’, B’ et M’ de A, de B et
de M, par la symétrie d’axe (d). On demande aussi de construire la droite (A’B’).
2. On demande de construire la trace de M’ lorsque M varie sur (d).
Cette trace se confond avec la droite (A’B’). Ainsi, à toute position du point M sur (AB) correspond un
point M’ sur (A’B’) ou encore : « lorsque M parcourt (AB), M’ parcourt (A’B’) ».
Cette manipulation permet d’observer – et de se convaincre - que l’image par s de (AB) est incluse
dans (A’B’) = (s(A)s(B)).
On peut aussi observer que tout point de (A’B’) est bien l’image par s d’un point de (AB).
Remarque : la démonstration rigoureuse de la propriété peut être donnée à partir de la propriété
admise de la distance dans le plan : M
[AB]
AM + MB = AB.
On part de (d) définie par deux points fixes distincts A et B et en distinguant les cas M entre A et B, B
entre A et M, A entre M et B, on montre que, dans tous les cas, s(M) appartient à la droite (AB). On
peut même déduire de la démonstration la propriété supplémentaire : les points A, B, M et leur image
sont rangés dans le même ordre.
Réciproquement (après avoir fait remarquer - comme un corollaire de la définition d’une symétrie
axiale - que « M’ = s(M) implique M = s(M’) »), si un point M’ appartient à (A’B’), alors le point s(M’)
appartient à l’image par s de (A’B’). Mais, cette image est incluse dans la droite (s(A’)s(B’)), c’est-à-
dire dans la droite (AB), notons M ce point : s(M’) = M. D’où M’ = s(M) qui montre que tout point de
(A’B’) est bien l’image par s d’un point de (d). il en résulte que s((AB)) = (A’B’).