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Les filières :
L’essentiel des revenus du narcotrafic profite au crime organisé qui dispose de filières de
blanchiment d’argent. La nature illégale du marché pousse les trafiquants vers une efficacité
accrue et l’innovation.
Elles sont différentes en fonction des produits, des régions et des pays. Ces sols sont cultivés
de manière intensive, et le recours aux herbicides, pesticides et engrais épuisent les éléments
nutritifs de ces derniers.
La lutte contre le narcotrafic :
Interpol permet une coopération internationale notamment pour des services de police
comme l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCTRIS) dont
dépend la brigade des stupéfiants en France.
Lors de l’Assemblée Générale exceptionnelle consacrée aux drogues (UNGASS) en 1998,
l’ONU avait annoncé l’éradication des cultures de pavot et de coca et une réduction
considérable de celles de cannabis pour 2008. En 2003, la commission des stupéfiants évaluait
le programme comme étant à mi-parcours, et de nombreux experts s’accordaient à dire que
ces objectifs ne seraient pas atteints.
D’après l’OMS, le trafic de stupéfiants est, en dollars, le troisième commerce en importance
dans le monde (après le pétrole et l’alimentation), et il faut insister sur le fait qu’il génère une
criminalité spécifique.
Le chiffre d’affaires annuel du narcotrafic (entre 500 et 700 milliards de dollars) est le double
de celui de l’industrie pharmaceutique, et six fois celui de l’aide officielle au développement
des pays pauvres.
L’observatoire géopolitique des drogues estime que la répartition des revenus des stupéfiants
dans le monde est la suivante :
Producteurs : 2 à 5 %
Transformateurs et intermédiaires nationaux : 15 %
Transporteurs et trafiquants internationaux : 26 %
Distributeurs dans les pays consommateurs : 54 %
II – Drogues et Santé Publique
Les estimations portent à environ 7 millions le nombre de personnes qui ont, en France,
consommé au moins une fois une drogue dans leur vie. La prise de drogue au moins une fois,
chez les adultes de 18 à 75 ans, est passée de 12 % en 1992 à plus de 18 % en 2000. Cette
augmentation s’explique par la banalisation du cannabis et une meilleure déclaration de
l’usage de cette drogue.
Le tabagisme, l’alcoolisme, le malaise psychologique, l’absentéisme scolaire et la violence
subie ou exprimée sont des indicateurs importants.
Le nombre de toxicomanes ayant recours au système sanitaire et social s’accroît d’année en
année.
90 % des toxicomanes de sexe masculin sont concernés par le système répressif et 75 %
d’entre eux par le système sanitaire et social.
Les réflexions autour de la dépénalisation des drogues prouvent l’échec des sociétés
occidentales dans leur lutte contre la toxicomanie et ne reposent trop souvent que sur la
volonté de reconnaissance d’un phénomène de société.