IRM

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FICHE METHODE : L’IRM, une technique d’imagerie médicale.
L’imagerie médicale permet d’examiner l’intérieur du corps d’un patient sans l’opérer.
Il existe différentes techniques comme :

la radiologie et scanner (utilisation de rayons X).

l’échographie (fonctionnement avec des ultrasons, qui ne traversent pas la boîte crânienne).

l’IRM = Imagerie par Résonance Magnétique.
- L’IRM est la technique d’imagerie la plus récente (début des années 1970), non invasive (aucun produit
injecté, aucune irradiation) et sans effets secondaires connus, mais elle reste coûteuse. Elle consiste à
appliquer sur une partie du corps un fort champ magnétique associé à une combinaison d’ondes
électromagnétiques à haute fréquence (appelées ondes radio) et à mesurer le signal réémis par certains
atomes (en particulier l’hydrogène) ; il est alors possible de déterminer la composition chimique et donc
la nature des tissus biologiques en chaque point du volume auquel le champ magnétique a été appliqué.
Elle permet d’obtenir des images anatomiques : celles du cerveau correspondent à des coupes en 2 ou
3 dimensions, avec une précision inférieure au millimètre.
- L’IRM fonctionnelle (IRMf) permet d’obtenir des images fonctionnelles. Elle renseigne sur l’activité
cérébrale dans différentes situations (sensibilité, motricité, mémoire, langage....). Elle repose sur des mesures
de débit sanguin cérébral : plus le débit sanguin augmente dans une région, plus cette région est active et
plus elle est représentée en couleurs chaudes (jaune, orange, rouge). Il s’agit donc de balayer tous les
plans de coupe et de rechercher ceux qui montrent une telle activité.
- L’image d’IRMf est ensuite superposée à l'image anatomique correspondante pour une interprétation
des régions cérébrales statistiquement actives.
Pour rendre compte d’un volume, trois sections selon trois plans différents sont nécessaires.
Coupe sagittale
Coupe transversale ou axiale
Coupe frontale ou coronale
FICHE METHODE : L’IRM, une technique d’imagerie médicale.
Principe : l’imagerie médicale permet d’examiner l’intérieur du corps d’un patient sans l’opérer.
Il existe différentes techniques comme :

la radiologie et scanner (utilisation de rayons X).

l’échographie (fonctionnement avec des ultrasons).

l’IRM = Imagerie par Résonance Magnétique.
L’IRM est la technique d’imagerie la plus récente (début des années 1970), non invasive (aucun produit
injecté, aucune irradiation) et sans effets secondaires connus, mais elle reste coûteuse. Elle est la mieux
adaptée à l’observation du cerveau en 2 ou 3 dimensions (en effet, les ultrasons ne traversent pas la boîte
crânienne).
Elle consiste à observer la réponse des protons de l’eau contenus dans l’organisme, soumis à un champ
magnétique extérieur et à une excitation électromagnétique.
On expose le patient à un champ magnétique intense afin d’ « aimanter » les molécules d’eau (le
corps humain est constitué de plus de 70% d’eau) puis à des ondes type radio pour « exciter »
ces molécules. En réponse, les molécules d’eau émettent à leur tour des ondes qui sont
enregistrées.
L’intensité du signal dépend de la concentration en eau. Ainsi plus le signal est intense, plus la
concentration en eau est grande (donc plus le débit sanguin est grand).
Les images d’IRM :

anatomiques.

fonctionnelles (plus le débit sanguin augmente, plus la zone est active).
NB : de diffusion (technologie de pointe pour observer les connexions entre différentes régions
cérébrales).
Pour rendre compte d’un volume, trois sections selon trois plans différents sont nécessaires.
Coupe sagittale
Coupe axiale
Coupe coronale
Principe de la neuroimagerie fonctionnelle
La neuroimagerie fonctionnelle permet d’étudier l’activité cérébrale dans différentes situations
(sensibilité, motricité, mémoire, langage....). L'acquisition des données de neuroimagerie fonctionnelle
repose sur des mesures de débit sanguin cérébral (plus précisément sur des variations locales de débit
sanguin et d'oxygénation cérébrale, signal BOLD (pour signal Blood Oxygen Level Dependant).
Ces données sont acquises lors de protocoles expérimentaux simples. Le protocole le plus simple
consiste à acquérir une série d'images en condition ON (tâche sensorielle ou motrice par exemple) et
une série en condition OFF (sans stimulation ou sans mouvement). A partir des images moyennes
obtenues dans chaque condition, on construit alors une image de différence entre les conditions ON et
OFF, cette image est appelée calque fonctionnel. Le calque fonctionnel est ensuite superposé à l'image
anatomique correspondante pour une interprétation des régions cérébrales statistiquement actives.
Plus l’activation d’une région du cortex est importante plus la région est représenté en couleurs
chaudes (jaune, orange, rouge). Il s’agit donc de balayer tous les plans de coupe et de rechercher
ceux qui montrent de telles activations.
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