COMMENT LES LIEUX DE MEMOIRE ONT-ILS EVOLUE A PITHIVIERS ?
EN QUOI CELA REFLETE-T-IL L’EVOLUTION DE LA MEMOIRE DE LA SECONDE GUERRE
MONDIALE ?
Période dans la mémoire ; faire la
relation avec le document p 271
Unanimité autour des combattants
Célébrer la victoire,, en
commémorant la guerre autour d’un
lieu célébrant la victoire de la France
…….mais aussi refermer les
blessures, avec ……..
Souvenir de la capitulation allemande
Appel du 18 juin 1940, fondation de la France
Libre, qui permet à la France de retrouver son
indépendance et son statut de puissance en 1944
1) Le mythe résistancialiste,
autour des figures du
Gaullisme
Préfet d’Eure et Loire en juin 1940 qui tenta de
se suicider pour ne pas avoir à signer la
déclaration imposée par les vainqueurs.
Rejoint Londres en 1941, il est chargé par le
général de Gaulle d’unifier les mouvements de
résistance
Le capitaine Raymond Giry
Fusillé par les Allemands, venait du maquis de
Lorris
2) Héroïsation des figures
locales de la résistance
Notamment grâce à la constitution de
groupe « porteur de mémoires » qui
revendiquent la remémoration
Les résistants revendiquent la
diversité de leur valeurs morales et
politiques qui motivèrent leur
combat.
Rue et centre Madeleine Rolland
Résistance, infirmière, elle aida les internés du
camp
Ecrivain interné par Vichy
Février 1948 - La section des déportés et
internés de la région de Pithiviers demande au
Conseil s'il ne serait pas envisageable d'édifier
au cimetière un monument pour les déportés
"morts pour la France".
Avril 1948 - Suite au Conseil de février, la
question d'un hommage spécial à rendre aux
morts en déportation est soulevée. Le Conseil ne
souhaite pas dissocier les déportés des autres
victimes de la guerre à quelque titre que ce soit.
Septembre 1948 - Le Conseil accepte le principe
de l'érection d'un monument.
Novembre 1948 - Le Comité d'érection du
monument à la mémoire des déportés résistants
et patriotes de la région de Pithiviers informe le
Conseil du choix de l'emplacement du futur
monument "à l'angle des rues Serge Degregny et
Lamartine, face à la rue du Capitaine Giry".
1957 la plaque de commémoration de la rafle du
14 mai 1941 est jointe aux monuments.
3) c’est La Figure du déporté
qui s’affirme sans
distinction
Pas de mention spécifique de la
déportation raciale, sauf, lorsque la
plaque de l’ancien camp est jointe
Cependant, des mémoires oubliées
sur la plan national qui s’exprime sur
le plan local u par le biais de la
« remémoration familale »
Partie nord du Camp, avec le poste de police,
qui a accueilli une plaque commémorant la rafle
du 14 mai 1941, la rafle dite du « billet vert »
Une guerre et un génocide qui n’est
pas sans mémoire.
Commémoration, organisée dès