COMMENT LES LIEUX DE MEMOIRE ONT-ILS EVOLUE A PITHIVIERS ? EN QUOI CELA REFLETE-T-IL L’EVOLUTION DE LA MEMOIRE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ? Lieux dans Pithiviers Origine Monument aux morts Unanimité autour des combattants Avenue du 8 mai 1945 Place De Gaulle Souvenir de la capitulation allemande Appel du 18 juin 1940, fondation de la France Libre, qui permet à la France de retrouver son indépendance et son statut de puissance en 1944 Préfet d’Eure et Loire en juin 1940 qui tenta de se suicider pour ne pas avoir à signer la déclaration imposée par les vainqueurs. Rejoint Londres en 1941, il est chargé par le général de Gaulle d’unifier les mouvements de résistance Fusillé par les Allemands, venait du maquis de Lorris Rue Jean Moulin Le capitaine Raymond Giry Rue et centre Madeleine Rolland Rue Antoine Beaurrieux Monument Rue Degrigny Rue de l’ancien camp Résistance, infirmière, elle aida les internés du camp Ecrivain interné par Vichy Février 1948 - La section des déportés et internés de la région de Pithiviers demande au Conseil s'il ne serait pas envisageable d'édifier au cimetière un monument pour les déportés "morts pour la France". Avril 1948 - Suite au Conseil de février, la question d'un hommage spécial à rendre aux morts en déportation est soulevée. Le Conseil ne souhaite pas dissocier les déportés des autres victimes de la guerre à quelque titre que ce soit. Septembre 1948 - Le Conseil accepte le principe de l'érection d'un monument. Novembre 1948 - Le Comité d'érection du monument à la mémoire des déportés résistants et patriotes de la région de Pithiviers informe le Conseil du choix de l'emplacement du futur monument "à l'angle des rues Serge Degregny et Lamartine, face à la rue du Capitaine Giry". 1957 la plaque de commémoration de la rafle du 14 mai 1941 est jointe aux monuments. Partie nord du Camp, avec le poste de police, qui a accueilli une plaque commémorant la rafle du 14 mai 1941, la rafle dite du « billet vert » Période dans la mémoire ; faire la relation avec le document p 271 Célébrer la victoire,, en commémorant la guerre autour d’un lieu célébrant la victoire de la France …….mais aussi refermer les blessures, avec …….. 1) Le mythe résistancialiste, autour des figures du Gaullisme 2) Héroïsation des figures locales de la résistance Notamment grâce à la constitution de groupe « porteur de mémoires » qui revendiquent la remémoration Les résistants revendiquent la diversité de leur valeurs morales et politiques qui motivèrent leur combat. 3) c’est La Figure du déporté qui s’affirme sans distinction Pas de mention spécifique de la déportation raciale, sauf, lorsque la plaque de l’ancien camp est jointe Cependant, des mémoires oubliées sur la plan national qui s’exprime sur le plan local u par le biais de la « remémoration familale » Une guerre et un génocide qui n’est pas sans mémoire. Commémoration, organisée dès qui a conduit à une première série d’arrestation d’hommes, juifs étrangers (environ 2140 hommes à pithiviers ; 2 000 à Beaune la Rollande) Ils ont séjourné dans le camp de Pithiviers, prévu à l’origine pour les futurs prisonniers allemands, avant d’être déportés Le camp est vidé en juin et juillet 1942 (3 convois pour Auschwitz), afin d’accueillir les futurs raflés de la rafle du Vel d’Hiv. Square Max Jacob (rue de l’ancien camp) l’après-guerre chaque dimanche après le 14 mai = une « longue période, qui voit la mémoire de la guerre, tapie, se propager de manières souterraines à partir de l’espace familial et privée ; puis réinvestir progressivement l’espace public » Lié notamment aux liens qui existaient entre les internés et la population de Pithiviers (internés qui sont restés longtemps, qui ont travaillé dans les champs, qui ont sympathisé avec la population ». = Des Mémoires qui émergent et qui parcourent sans cesse la société française : écrivain poète juif converti arrété par les Allemands alors qu’il s’était réfugié à l’abbaye de St Benoit sur Loire et mort à Drancy Installation en 1957, d’une première Stèle en Granit, mélée de cendres, rappelant la rafle du 14 mai 1941, grâce à l’action de l’association des anciens juifs déportés de France Entre 1957 et les années 70, installation d’un mur, où des noms des anciens déportés sont inscrits, à la demande des familles, par l’association des anciens déportés juifs de France En 1992, installation d’une plaque, à l’initiative de Monsieur Bertin, ancien maire de Pithviers, qui rappelle la rafle du Vel d’Hiv du 16 et 17 juillet 1942. Plus de 13 000 personnes ont été arrêtées, essentiellement des femmes et des enfants (ces derniers à l’initiative du régime de Vichy) et 8 000 personnes internées à Pithiviers. Dans le cadre des accords Bousquet- Oberg, très rapidement des convois de déportation promis par Vichy sont organisés : on déporte alors d’abord les adultes, sans les enfants, avec 4 convois qui partent directement pour Auschwitz Le 13 août, les autorités françaises, après avoir reçu l’autorisation de Berlin, déporte les 4 700 enfants (par Drancy) qui seront immédiatement assassinés à leur arrivée à Auschwitz. Le camp va fonctionner jusqu’en 1943 (au total, plus de 18 000 personnes seront internés) Du silence à la revendication mémorielle Action de groupe porteur de mémoire Cependant, mise en accusation seulement des autorités allemandes (les responsabilités de vichy ne sont pas évoquées). Reconnaissance progressive de la responsabilité de l’Etat français Installation d’une nouvelle plaque en 19931994, par l’Union des étudiants juifs de France, lors d’un tour de France de la mémoire. Plaque sur l’ancienne infirmerie du camp Plaque à la gare Cependant, revendications des groupes « porteurs de mémoires » qui peuvent « brouiller les choses », voir engendrer des conflits de mémoire Cf. la plaque du tour de France de la mémoire, réalisé par les Etudiants juifs de France qui comporte des erreurs (pas de déportés Tziganes à Pithiviers). Le camp après le départ des enfants accueillent en effet des opposants au régime de Vichy Des mémoires encore à vif Ici pas de reconnaissance caractère racial de la déportation du Iic pas de reconnaissance de la responsabilité de l’Etat Français.