Stationsstrasse 12 T +41 (0)31 978 58 58 [email protected] CH-3097 Bern-Liebefeld F +41 (0)31 978 58 59 www.pharmaSuisse.org Communiqué de presse, détaillé Liebefeld, 26 août 2008 Action dans les pharmacies du 1er au 30 septembre 2008 Journée mondiale du cœur 2008 – Connaissez-vous vos valeurs sanguines? Mesurez maintenant votre cholestérol et votre tension artérielle dans votre pharmacie. « Jusqu’à la Journée mondiale du cœur, fin septembre, le plus grand nombre de personnes possible connaîtront leur risque cardiovasculaire personnel. » Tel est l’objectif déclaré des organisateurs. Du 1 er au 30 septembre 2008, 350 pharmacies proposent un test de risque simple ainsi qu’un conseil individuel sur le thème de l’infarctus du myocarde et de l’attaque cérébrale. pharmaSuisse – la Société Suisse des Pharmaciens - lance la campagne de santé 2008, en collaboration avec la Fondation Suisse de Cardiologie. Des spécialistes du groupe de travail Lipides et Athérosclérose GSLA, de la Société Suisse de Cardiologie, ainsi que d’autres organisations spécialisées, ont participé à la préparation de la campagne. En Suisse, l’infarctus du myocarde et l’attaque cérébrale constituent chez les femmes comme chez les hommes les causes de mortalité les plus fréquentes, ainsi qu’une cause fréquente d’invalidité. Un test simple permet d’obtenir en 10 bonnes minutes une certitude en ce qui concerne le risque personnel. Infarctus du myocarde et attaque cérébrale – fréquents et fatals Les maladies cardiovasculaires sont de loin les causes de décès les plus fréquentes chez les hommes comme chez les femmes. 37 % des cas de décès sont imputables à des maladies cardiovasculaires. Bien que des progrès considérables aient été réalisés dans le traitement de l’infarctus du myocarde, plus d’un tiers des patients ne survivent pas à un tel événement. Nombre d’entre eux décèdent avant même leur arrivée à l’hôpital. Ce n’est pas seulement le nombre des événements mortels qui est terrifiant, le pourcentage élevé de handicaps et la diminution massive de la qualité de vie résultant d’une attaque cérébrale ou d’un infarctus du myocarde le sont tout autant. 133 000 patients, dont environ 42 % sont âgés de moins de 65 ans, sont hospitalisés chaque année en Suisse pour un problème cardiovasculaire, ce qui correspond à 15 personnes par heure. Comment survient un infarctus du myocarde ou une attaque cérébrale ? Le cœur assume la tâche importante d’irriguer en permanence, jour et nuit, le corps avec du sang. Le cœur bat environ 50 à 90 fois par minute, et pompe à cette occasion 5 à 6 litres de sang dans le système d’irrigation sanguine, ce qui correspond à environ 8 000 litres par jour. Afin d’assurer cette performance considérable, le cœur, qui est constitué principalement de tissus musculaires, doit être lui-même suffisamment irrigué par du sang, et, ainsi, alimenté en oxygène. Le muscle cardiaque est irrigué par les vaisseaux sanguins appelés vaisseaux coronaires. Si un vaisseau coronaire se bouche brusquement, on parle d’un infarctus du myocarde. Les tissus musculaires cardiaques situés en amont de l’obstruction ne reçoivent plus d’oxygène, et les cellules meurent. Les cellules musculaires affectées ne sont ainsi plus en mesure d’assurer leur tâche et la performance du cœur diminue plus ou moins selon la gravité de l’événement. L’infarctus du myocarde peut conduire à de dangereux troubles du rythme cardiaque ou à une insuffisance cardiaque avec troubles chroniques partiellement importants. Un infarctus du myocarde est presque toujours la conséquence d’une athérosclérose. Schweizerischer Apothekerverband Société Suisse des Pharmaciens Società Svizzera dei Farmacisti Stationsstrasse 12 T +41 (0)31 978 58 58 [email protected] CH-3097 Bern-Liebefeld F +41 (0)31 978 58 59 www.pharmaSuisse.org Une attaque cérébrale se produit lorsqu’un vaisseau sanguin se bouche ou éclate dans le cerveau. Les tissus cérébraux situés en amont ne reçoivent plus de sang. Les cellules cérébrales ont cependant un besoin urgent en oxygène. Si celui-ci vient à manquer, elles meurent et, parallèlement à un danger mortel aigu, des dommages durables peuvent survenir, tels que par exemple des paralysies, des troubles de la parole ou de la vue. Quatre accidents vasculaires cérébraux sur cinq se produisent à la suite de l’obstruction d’un vaisseau sanguin cérébral bouché, souvent dû à une athérosclérose. Genèse de l’athérosclérose Les parois internes des artères sont tapissées par ce que l’on appelle l’endothélium. L’endothélium est plus qu’un habillage de la paroi interne du vaisseau. Il assure de nombreuses fonctions, telles que le métabolisme entre le sang et les tissus, la production de substances importantes pour la régulation de la tension artérielle, la prise d’influence sur la fluidité du sang etc. Si l’endothélium est endommagé, le dépôt de matières grasses sur la paroi des vaisseaux est favorisé. Ces dépôts sont transformés en plaques par des cellules du tissu conjonctif sanguin et de cellules musculaires. Les plaques étrécissent les vaisseaux et entravent le flux sanguin. Ces plaques peuvent également se déchirer, activer la coagulation et déclencher la formation d’un caillot (athérothrombose), provoquant une obstruction aiguë du vaisseau sanguin. Une athérosclérose se développe pendant des années et demeure souvent non décelée, jusqu’à l’événement aigu de l’obstruction. Facteurs de risques d’une athérosclérose Les facteurs de risque conduisant à une athérosclérose sont bien connus et ont été étudiés dans des études d’envergure. S’ils ne sont pas spécifiquement recherchés, de nombreux facteurs de risque demeurent des accompagnateurs occultes et silencieux. On fait une distinction entre facteurs de risque influençables et facteurs de risque non influençables. Font partie des facteurs non influençables l’avancement en âge, des antécédents familiaux ainsi que le sexe (les hommes sont affectés plus tôt que les femmes). L’hypertension artérielle, des taux défavorables de lipides dans le sang et le diabète comptent parmi les facteurs de risque souvent non décelés, mais influençables. D’autres facteurs de risque sont le fait de fumer, une surcharge pondérale, surtout si celle-ci est associée à un tour de taille important, un manque d’activité physique, une alimentation déséquilibrée et un stress déstabilisant. Comment détecter ses propres facteurs de risque ? Chacun d’entre nous, le cas échéant, est généralement conscient de souffrir d’une surcharge pondérale, de fumer ou d’être exposé à un stress déstabilisant. Mais des connaissances approfondies et, en règle générale, un conseil spécialisé sont cependant nécessaires dès qu’il s’agit d’activité physique ou d’alimentation appropriée. Afin de connaître la pression artérielle et les taux de lipides dans le sang, ces valeurs doivent être mesurées. La Fédération mondiale du cœur (World Heart Federation) recommande pour cette raison un examen correspondant pour la détermination de ces valeurs et du risque cardiovasculaire individuel. Que proposent les pharmacies ? A un stade précoce, une hypertension artérielle et des taux défavorables de lipides dans le sang, en particulier, sont à peine perceptibles pour les personnes concernées. Ces valeurs ne peuvent être détectés que par des mesures concrètes, par exemple dans le cadre de cette campagne. Fondamentalement, les hommes sont concernés dès l'âge de 25 ans. Un contrôle régulier chez les hommes et chez les femmes au plus tard à partir de 40 ans est cependant important. Les pharmaciennes et les pharmaciens déterminent la tension artérielle, le cholestérol total, le « bon » cholestérol (HDL), le « mauvais » cholestérol (LDL) et les triglycérides. Un questionnaire est rempli parallèlement, qui définit par écrit le profil de risque personnel. Une assistance individuelle avec conseils pratiques permettant de maintenir le risque à un niveau bas et, si Schweizerischer Apothekerverband Société Suisse des Pharmaciens Società Svizzera dei Farmacisti Stationsstrasse 12 T +41 (0)31 978 58 58 [email protected] CH-3097 Bern-Liebefeld F +41 (0)31 978 58 59 www.pharmaSuisse.org nécessaire, de le diminuer, complète la proposition de conseil et de test dans le cadre de l’action lancée à l’occasion de la Journée mondiale du cœur, au mois de septembre. Infarctus du myocarde – comment le reconnaît-on? Un infarctus du myocarde déclenche souvent des symptômes typiques : violente oppression et douleurs dans la poitrine à type de pincement, de serrement ou de brûlure, d’une durée supérieure à 15 minutes, souvent liées à des difficultés à respirer et à une angoisse de mort parfois, irradiation des douleurs dans toute la cage thoracique, vers les deux épaules, les bras, le cou, le maxillaire inférieur et la partie supérieure de l’abdomen (du cou au nombril) possibles symptômes concomitants : visage pâle et blafard, nausées, sensation de faiblesse, crise de sudation, pouls irrégulier la douleur est indépendante des mouvements corporels ou de la respiration. Chez les femmes, les personnes âgées et les diabétiques, les symptômes d’un infarctus sont parfois beaucoup moins violents ou sont même carrément absents. Seuls une faiblesse inexpliquée, des nausées et de violents vomissements, une dyspnée, un épuisement, des douleurs dans le dos ou la partie supérieure de l’abdomen sont le signe qu’un infarctus a pu se produire. Attaque cérébrale – comment le reconnaître? Les symptômes typiques d’une attaque cérébrale sont: affaiblissement soudain, paralysie ou troubles sensitifs, le plus souvent d’un seul côté du corps (visage, bras ou jambes) cécité soudaine dans la moitié d’un champ visuel, ou d’un œil, images doubles brusques troubles du langage ou difficultés à comprendre ce qui se dit puissants vertiges rotatoires, qui rendent la marche impossible apparition brutale de violents maux de tête. Parfois, de semblables symptômes ne durent que soudaine de courte durée d’un bras ou un trouble signes avant-coureurs d’une attaque cérébrale. ischémique transitoire (AIT) ou de miniattaque. consulter un médecin le jour même. quelques minutes, par exemple une paralysie visuel passager. Ces troubles peuvent être les Ils sont désignées sous le terme d’attaque En présence de tels signes d’alarme, il faut Présomption d’infarctus du myocarde ou d’attaque cérébrale, que faire? Un infarctus du myocarde ou une attaque cérébrale sont synonymes d’un danger de mort et d’une menace aiguë pour la santé. Les lésions subies par le muscle cardiaque, dans le cas de l’infarctus du myocarde, ou par le cerveau, dans le cas de l’attaque cérébrale, augmentent avec chaque minute écoulée. Un patient sur trois ayant subi un infarctus du myocarde décède à cause d’un trouble du rythme cardiaque, avant même son arrivée à l’hôpital. C’est pourquoi il est essentiel, en présence d’une présomption d’infarctus du myocarde ou d’attaque cérébrale, d’alerter immédiatement le numéro d’urgence 144! Participez, cela en vaut à coup sûr la peine ! Vous trouverez de plus amples informations sur Internet, sous www.journeemondialeducoeur.ch. Frappes, espaces compris: 10’468 pharmaSuisse: Wyler Marcel, Responsable Communication & Marketing, M +41 (0)79 300 82 30, [email protected] Direction de la campagne: Urs Eggimann, Healthcare Consulting Group SA, T +41 (0)41 769 31 31, [email protected] Schweizerischer Apothekerverband Société Suisse des Pharmaciens Società Svizzera dei Farmacisti