Titre : Apologie du marché libre et de la spéculation, dénonciation de l’État et
commentaires sur la crise.
Il y a depuis près d’un an des hausses de prix (pétrole, blé, riz)
Les journalistes (ceux de la télé) accusent les spéculateurs.
Ils invitent des gens (on a vu un représentant de l’ONU) dire que ces hausses sont la
faute des spéculateurs.
Ils insistent sur l’indécence qu’il y a à spéculer sur la vie humaine.
Etienne Bonnot de Condillac
Les autres sociétés sont des sociétés de confiance ou sociétés libérales. On y admet
que dans un échange librement consenti, chaque partie s’enrichit nécessairement. Les
riches y sont très bien vus car on reconnaît dans leur richesse la preuve qu’ils ont aidé
les autres citoyens à s’enrichir. On y considère que toute loi conçue pour protéger un
individu contre les décisions qu’il serait susceptible de prendre a pour effet non de le
protéger mais de l’opprimer. Tels sont les pays prospères et telle sera
Toute régulation des activités économiques est nocive, d’une part parce que cela
présuppose que l’État sache mieux que les citoyens comment organiser les activités
économiques, ce qui n’est évidemment jamais le cas et, d’autre part, parce que tout
surcroît de gulation pénalise le nouvel entrant et renforce par contrecoup les
personnes déjà dans la place : toute régulation est par essence anticoncurrentielle et
hostile aux intérêts des clients. Il faut que l’on s’attaque aux innombrables règles (qui
ne cessent de proliférer) qui encadrent toute activité et qui font de la France le pays
développé les gens sont le plus soumis à l’obligation de demander des
autorisations quoi qu’ils veuillent faire.
Certains impôts sont conçus précisément pour punir ou opprimer les spéculateurs. La
sagesse commande de détruire ces impôts.
Les spéculateurs sont à l’économie nationale ce que le cœur est au corps humain.
En effet,
Rappelons-nous la formule fameuse de Ronald Reagan : l’État n’est pas la solution, il
est le problème.
L’État est à l’économie nationale ce qu’ une tumeur cancéreuse est au corps humain.
Je fais cette comparaison entre l’État et un cancer notamment parce que dans les
deux cas il s’agit de choses nocives, et qui sont créées en interne.
En effet,
L’état s’étend avec ses fonctionnaires
Il ponctionne toutes les ressources avec les impôts et substituts : emprunts, inflation,
amendes. Ce ne sont que des formes déguisées d’impôts, car les emprunts devront tôt
ou tard être remboursés. L’inflation n’est rien d’autre que la création de (fausse)
monnaie par la banque centrale, afin d’enrichir les premiers détenteurs de ce surcroît
de monnaie, au préjudice des anciens détenteurs de monnaie. Quant aux amendes
pénales ou fiscales, elles n’ont guère d’autre but que de reporter la charge fiscale sur
un petit nombre de gens sans défense afin que le plus grand nombre ne se rende pas
compte de la levée de cette forme d’impôt.
Il diffuse énormément de toxines, que sont les lois et règlements
Les lois et règlements sont des poisons pour l’économie du pays, car ils entraînent
toujours un coût énorme pour les citoyens et entreprises qui veulent s’y soumettre,
d’abord pour se tenir au courant de l’évolution de la législation et ensuite pour
l’appliquer effectivement : obéir à une loi n’est jamais gratuit.
Ensuite, on doit bien voir que les lois et règlements sont toujours contre-productifs
puisqu’ils nuisent au fonctionnement du marché libre, lequel est optimal en l’absence
d’intervention étatique. En effet, le marché libre est la seule situation chacun peut
agir conformément à ses intérêts. Rappelons d’ailleurs que parfois une personne a
des difficultés à gérer ses propres intérêts, mais cela ne change rien à la supériorité
du marché libre, car quel que soit le nombre d’individus capable de gérer
correctement leurs affaires, les individus capables de gérer las affaires des autres sont
bien moins nombreux, et n’ont guère de chance de figurer au gouvernement.
L’intervention de l’État par la distribution d’argent est nocive :
Il y a une pensée dominante (dans les dias) selon laquelle les crises financières
seraient dues à d’insuffisants contrôles étatiques et à d’insuffisantes interventions
étatiques. Tout cela est absurde. En fait, l’intervention des pouvoirs publics est la
seule cause des crises et la déréglementation est le seul remède.
En effet, on pourra remarquer que chaque fois que l’Etat donne de l’argent pour venir
en aide à des entreprises en difficulté, il sauve des emplois (là il envoie l’argent).
Or, l’Etat ne possède pas de baguette magique pour créer des ressources. Chaque fois
qu’il en distribue, il doit en prendre ailleurs. Et, comme ce mécanisme a un
rendement assez faible, il doit toujours en prendre nettement plus que ce qu’il donne.
On estime d’ailleurs généralement que chaque fois que l’État distribue 1 euro de
subvention, il a au préalable pour cela prélevé entre 2 et 3 euros d’impôts (cela résulte
d’un principe économique nommé « loi de la destruction totale » et exposé ici :
http://fr.liberpedia.org/fr/index.php?title=Loi_de_la_destruction_total
e
). Il faut bien voir que de même que la distribution d’argent permet de sauver des
emplois, la collecte de l’impôt a un effet symétrique, à savoir détruire des emplois. Et,
du fait du mauvais rendement de la manœuvre, les emplois détruits sont beaucoup
plus nombreux que les emplois créés. L’État, qui ne possède pas de baguette magique,
possède en revanche une force armée, quil envoie piller les richesses du pays chaque
fois qu’il prétend intervenir pour distribuer de l’argent. La distribution d’argent
public pour aider des entreprises en difficulté est donc toujours catastrophique pour
l’économie du pays, surtout si ces entreprises sont très grandes.
Il y a une théorie en vigueur dans les médias, qui prétend que les grandes entreprises,
et notamment les banques, seraient liées entre elles comme des dominos, si bien que
si l’une d’entre elles tombe, elle entraînerait toutes les autres dans sa chute. En fait
cette théorie est d’une totale absurdité. Il semble même que ce soit son absurdité
même qui fasse son succès médiatique. Si cette théorie a autant de succès dans les
milieux politiques au pouvoir, c’est précisément parce qu’elle flatte les personnes
détentrices du pouvoir et désireuses de se montrer puissantes et indispensables. On
peut même dire que l’intervention des États pour sauver les grandes entreprises est
aussi absurde que la pratique des anciens Aztèques qui procédaient à d’innombrables
sacrifices humains en prétendant que cela était nécessaire à la réapparition du soleil
le lendemain matin. Si je compare le sauvetage des grandes entreprises par l’État aux
sacrifices humains aztèques, c’est parce que dans les deux cas les hommes sacrifient
tout afin de sauver une chose quils croient à tort indispensable et très fragile ; dans
les deux cas les hommes sont fous de croire que l’action catastrophique à laquelle ils
se livrent est nécessaire et que cette nécessité est tellement évidente que nul ne peut
la mettre en doute. Les hommes au pouvoir aiment assassiner l’économie, afin de
bien démontrer qu’ils sont puissants et indispensables.
On devra remarquer enfin que le sauvetage des grandes entreprises par l’État diffuse
un très mauvais message, à savoir que la bonne gestion est punie et la mauvaise
récompensée.
On pourra remarquer que ce genre de pratique est surtout le fait de gouvernements
de droite : la droite a toujours prôné la méritocratie, laquelle ne saurait être autre
chose que l’attribution de récompenses aux mauvais et de punitions aux bons.
L’intervention de l’État par la réglementation est nocive
Par ailleurs, en ce qui concerne le fonctionnement interne des entreprises, et
notamment des banques, on pourra remarquer que chaque entreprise a des associés,
également appelés actionnaires, qui en sont les véritables propriétaires. Il apparaît
assez clair que les actionnaires n’ont pas intérêt à la faillite de leur entreprise, et qu’ils
sont les premiers à y perdre en cas de difficulté. Il est donc raisonnable de penser
qu’ils agiront pour éviter la faillite. Ainsi, il apparaît clairement que le meilleur
moyen d’éviter la faillite des entreprises est de laisser la totalité du pouvoir de
décision aux actionnaires. Toute intervention publique, et notamment toute
réglementation, soi-disant destinée à accroître la prudence, est contre-productive
puisqu’elle consiste en fait à retirer du pouvoir à ceux-là même qui sont les seuls à
avoir intérêt à éviter la faillite. C’est ainsi que les faillites sont dues précisément aux
interventions de l’Etat.
Il faut ici rappeler que, lorsque l’État n’intervient pas, les entreprises s’organisent
spontanément elles-mêmes : soit les associés en exercent eux-mêmes la gestion, soit
ils la délèguent à des mandataires sociaux et conçoivent en toute liberté des statuts,
lesquels définissent très précisément le fonctionnement interne de l’entreprise, la
façon dont elle est dirigée et contrôlée. Ainsi, de façon très générale, quelle que soit la
taille de l’entreprise, celle-ci est toujours soumise au contrôle de ses associés. Que
l’entreprise fasse des profits ou des pertes, dans tous les cas il s’agit d’une sanction
qui frappe les associés et qui est la juste récompense ou punition de leur gestion. Ce
qui nuit gravement aux entreprises, ce sont les interventions de l’État, par exemple
lorsqu’il se mêle des statuts ou qu’il réglemente l’activité.
Il fut un temps où dans tous les pays occidentaux les activités bancaires étaient libres.
Tout le monde pouvait ouvrir une banque, et toutes les banques pouvaient effectuer
toutes les activités bancaires, comme émettre des billets. Il n’y avait pas d’inflation,
jamais de crise et les faillites étaient rarissimes. Puis les États se sont mis à
réglementer l’activité bancaire, ce qui a permis l’apparition de l’inflation et des crises
bancaires. La crise bancaire actuelle notamment est tout entière due à l’excès de
réglementation, sachant que l’activité bancaire n’a jamais été aussi réglementée
qu’aujourd’hui.
Je vous invite enfin à lire l’article
http://www.wikiberal.org/wiki/index.php?title=Banque
, lequel explique que toutes les crises bancaires ont toujours été dues aux
interventions des pouvoirs publics, surtout à partir de l’institution généralisée des
banques centrales au début du vingtième siècle.
Quant à l’article suivant, il explique que tous les phénomènes de pénurie sont dus aux
interventions étatiques. Un plafonnement des prix ne peut avoir d’autre effet que
d’entraîner une pénurie de l’offre. L’établissement de prix minimums (comme le
SMIC) ne peut, quant à lui, avoir d’autre effet que d’entraîner une pénurie de la
demande (comme le chômage). Dans les deux cas, cela se fait au détriment des
personnes que l’État avait voulu protéger.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Offre_et_demande
D’une manière générale, toute intervention de l’État dans l’économie est contre-
productive. L’idée me que l’intervention de l’État soit possible, ou simplement
légitime, est absurde.
La France a aujourd’hui avec N Sarkozy un gouvernement, le pire depuis bien
longtemps, qui mène une politique de bolchévisation à marche forcée de la société
française, visant à augmenter encore les impôts et à étendre autant que possible la
mainmise de l’état sur l’économie. Puissent les Français se lever et résister
vaillamment contre cette grave maladie sociale qu’est l’extension de l’État.
La crise actuelle
La méthode employée pour résoudre la crise actuelle ressemble à celle qu’utiliserait
un médecin qui ferait subir une saignée pour soigner une personne mourant de faim.
Pour ce qui est de la crise de 1929 et des années 1930, il faut dire qu'elle avait
plusieurs causes. On peut citer, notamment :
1) Une régulation bancaire déjà bien développée, sachant qul'époque, tous les pays
avaient fini par se doter de banques centrales,
2) Une forte xénophobie, entraînant un fort protectionnisme nocif, qui a entraîné
directement le crac de septembre et octobre 1929, ainsi qu'il est expliqué ici :
http://herve.dequengo.free.fr/Wanniski/Wanniski2.htm
On pourra remarquer au passage que l’article de Wanniski montre que les cours de la
bourse constituent un thermomètre très fiable de la situation économique du pays, et
que donc une crise boursière ne provoque jamais une crise de l’économie réelle mais
en est simplement la conséquence la première visible. En fait, les cours à la bourse
ont toujours été très étroitement corrélés aux débats au parlement : les cours
montent quand les parlementaires les plus sages dominent dans las débats et les
cours baissent quand ce sont les parlementaires les moins sages qui dominent.
3) Des problèmes démographiques, les années 1930 étant le moment de l'arrivée à
l'âge adulte des classes creuses nées pendant la première mondiale. La disparition de
la main-d'œuvre jeune et forte a entraîné une baisse de l'activité économique.
4) Une forte hausse des impôts destinée à compenser la baisse attendue des recettes
fiscales du fait de la crise. Or toute hausse des impôts ne peut qu’aggraver la crise. Un
pays en crise est comme une personne malade : pour soigner le malade, il est
absolument nécessaire de le ménager en réduisant les charges qui pèsent sur lui. Une
forte baisse des impôts est toujours absolument nécessaire pour lutter contre une
crise. Bien évidemment, une baisse des impôts n’est possible que si l’on duit
fortement les dépenses publiques, ce qui nécessite un certain courage politique.
Rappelons à cette occasion que la plupart des dépenses publiques n’ont jamais
d’utilité publique, leur seule utilité étant politique.
On pourra remarquer que les causes de la crise sont pour certaines à nouveau
réunies, comme la baisse du nombre de jeunes
Tous les exemples historiques le montrent : lorsque la population active s’accroît, les
offres d’emploi s’accroissent encore plus, ce qui fait diminuer le chômage. C’est en
vertu de ce mécanisme qu’après la 2nde guerre mondiale tous les enfants du baby-
boom ont trouvé facilement un emploi ou que les Provinces Unies sont par leur
politique très favorables à l’immigration soudain devenues au XVIIème siècle la
première puissance économique mondiale. C’est encore pour la même raison que les
gens nés pendant la 1ère guerre mondiale se sont retrouvés au chômage dans les
années 1930 : la baisse de la population active provoque une baisse encore plus forte
des opportunités d’emploi.
Aujourd’hui, la situation est assez mauvaise. Il y a des ressemblances entre la
situation d’aujourd’hui et celle des années 1930. Notamment une baisse de la natalité
à la fin des années 1970, laquelle suffit à provoquer aujourd’hui un ralentissement de
l’économie.
Les banques centrales font aujourd’hui en injectant beaucoup d’argent à un taux bas
le contraire exact de ce qu’il faudrait faire.
En effet, il est bon de favoriser la croissance économique, laquelle contribue d’ailleurs
à la lutte contre le chômage. Or la croissance résulte d’une augmentation de la
production. L’augmentation de la production résulte de l’investissement. Or
l’investissement consiste précisément à utiliser les ressources (réelles et non
monétaires) créées par l’épargne. Si bien que l’augmentation de la production, qui
résulte de l’investissement, résulte en fait de l’épargne. Or l’épargne est d’autant plus
grande qu’elle est plus incitée. Or le seul moyen d’inciter l’épargne est de la
rémunérer fortement. Or le seul moyen de munérer fortement l’épargne consiste à
réduire ou du moins modérer les impôts qui la frappent. Et, parmi les impôts qui
frappent l’épargne ne figurent pas uniquement les impôts qui sont officiellement
qualifiés d’impôts, mais aussi l’inflation, provoquée par la diffusion de monnaie par
les banques centrales, et qui réduit la valeur de la monnaie déjà en circulation. Cette
diffusion excessive de monnaie se fait usuellement par l’octroi de prêts à bas taux
d’intérêt. Il se trouve par ailleurs que lorsque les taux d’intérêt sont bas, non
seulement les ressources disponibles pour les investisseurs sont réduites, mais en
outre se met en place un système de rationnement de l’octroi de prêts, précisément
du fait de la faiblesse apparente du taux, ce qui entraîne une forte demande de
ressources supérieure aux ressources disponibles. Ce phénomène de rationnement
présente de gros inconvénients, à savoir des coûts de gestion élevés et de mauvais
choix d’investissements. La conclusion est que les banques centrales, si elles veulent
contribuer à lutter contre la crises, doivent s’empresser de hausser aussi fortement
que possible leurs taux d’intérêts.
On pourra remarquer que tout cela est bien connu de tous les économistes, et
notamment de ceux qui travaillent dans les banques centrales. C’est volontairement
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