Octobre 2007 : Le Nobel de la paix attribué à Al Gore
et au GIEC
L'ancien vice-président des Etats-Unis et les experts du
GIEC sont récompensés pour "leurs efforts de collecte et
de diffusion des connaissances sur les changements
climatiques provoqués par l'homme". Ce prix Nobel met
de nouveau en avant le problème du réchauffement
climatique, peu de temps avant la conférence de Bali, qui
doit mettre en place de nouvelles réductions des émissions de gaz à effet de serre au-delà de
2012, après l'expiration de la première phase du
protocole de Kyoto.
Décembre 2007 : L'Australie ratifie le protocole de
Kyoto
A l'issue de sa prestation de serment, le nouveau premier
ministre travailliste australien, Kevin Rudd, signe les
documents officiels amorçant la ratification par son pays
du protocole de Kyoto. Il en avait fait un des enjeux de
sa campagne contre les conservateurs, qui y étaient
opposés. Cet engagement intervient le jour même de
l'ouverture à Bali (Indonésie) de la conférence des Nations unies sur le changement
climatique. L'Australie devient partie prenante du protocole début 2008. Les Etats-Unis sont
le dernier grand pays développé à ne pas avoir ratifié
l'accord.
2008 : Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement
européens à Bruxelles
En décembre, les Vingt-Sept parviennent à un accord
destiné à mettre en musique le triple objectif agréé en
mars 2007 : réduire les émissions de gaz à effet de serre
de 20 %, consommer 20 % d'énergies renouvelables et
économiser 20 % d'énergie, le tout d'ici à 2020. Si les
dirigeants européens ont qualifié cet accord d'historique,
les ONG ne partagent pas cet avis, estimant que la déclaration finale est bien en dessous des
objectifs affichés initialement.
2009 Février ; Aide climatique pour huit pays
Le Fonds d'investissements pour le climat lance une
première aide destinée à huit pays. Créé en juillet 2008
par la Banque mondiale et d'autres bailleurs pour lutter
contre le réchauffement climatique, le Fonds alloue ses
premières aides au Bangladesh, à la Bolivie, au
Cambodge, au Mozambique, au Népal, au Niger, au
Tadjikistan et à la Zambie. Il est doté de 6,1 milliards de
dollars (4,8 milliards d'euros), dont 500 millions sont
consacrés à ces premières actions pilotes.