est amoureuse de Valère, un gentilhomme napolitain qui est entré au service de son
père en qualité d'intendant pou la courtiser, et Cléante qui souhaite épouser Mariane,
une jeune femme vivant chez sa mère sans fortune. Harpagon vit avec une crainte
obsédante : la peur qu’on découvre et qu'on lui vole la cassette où il enferme ses dix
mille écus d'or, cassette qu’il a dissimulée dans le jardin .Suspicieux, il se méfie de
tout le monde : de ses enfants, du valet de son fils, le dégourdi La Flèche. Quand
Harpagon dévoile ses intentions : d’une part épouser Mariane, d’autre part donner en
mariage Élise (sans apport de dot) au seigneur Anselme, un vieillard, et marier
Cléante à une veuve, cette pièce pourrait aisément tourner à la tragédie. Harpagon
fixe le destin de ses enfants selon son unique préoccupation : l’ARGENT, SON
ARGENT.
Heureusement, nous sommes dans une comédie, pièce dans laquelle tout doit bien se
terminer. Valère et Mariane vont miraculeusement retrouver leur riche père Anselme.
Ce père qu’un terrible naufrage avait séparé de son épouse et de ses enfants accepte
avec joie de contribuer à leur bonheur : Valère épouse Elise, Cléante épouse Mariane.
Harpagon reste seul mais il a sa cassette et se réjouit d’être dispensé des frais des
noces !!! TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN.
Nota Bene : Molière s’inspirera de l’œuvre de PLAUTE [250-184 avant J.C.]
l’AULULARIA : la Marmite ( parce que l’avare de Plaute cache son or dans une
marmite).
Quelques précisions pour mieux comprendre et se souvenir de cette pièce que nous
avons lue, étudiée et visionnée :
Acte II - Cléante, qui ne peut compter sur son père, a un besoin d'argent de quinze mille
écus. La Flèche, son valet, se charge de lui trouver un préteur, dont les conditions
relèvent de l'usure la plus outrancière. Révolté, il finit par découvrir que l'usurier n'est
autre que son père ; une violente dispute les oppose. L'entremetteuse Frosine entre en
scène, elle persuade (arguments) Harpagon que Mariane est une femme qui préfère les
hommes âgés et qu'elle serait disposée à se marier avec lui. L'avare est ennuyé par le
manque de fortune de la jeune femme, mais Frosine le convainc qu'une personne pauvre qui
ignore les dépenses, ne peut que lui convenir. Par contre quand Frosine veut se faire payer
ses services, Harpagon élude et s'en va.
Acte III – Pour la signature du contrat de mariage, Harpagon a invité Mariane à dîner. Il
sermonne sa domesticité et en particulier Maître Jacques, pour que les dépenses soient
limitées. Le cuisinier proteste, l'intendant Valère soutient l'avare et prône l'économie ; une
vive algarade s'ensuit au cours de laquelle Maître Jacques reçoit des coups de bâton, et
dès lors ne songe plus qu'à se venger. Arrive Frosine qui introduit Mariane dans la maison,
nerveuse à l'idée de rencontrer son futur époux. Quand celui-ci paraît, elle est dégoûtée
par son physique, mais Cléante arrive, et elle reconnaît le jeune homme dont elle est
secrètement amoureuse. S'ensuit une conversation entre les amoureux, dans laquelle à
mots voilés ils s'avouent leurs sentiments réciproques. Cléante retire une bague de grande
valeur du doigt de son père, et l'offre en son nom propre à celle qu'il aime. Harpagon n'a
pas véritablement compris la situation.
Acte IV - Les deux jeunes amoureux sollicitent l’aide de Frosine pour qu'elle intervienne
auprès du barbon, et qu'il renonce à son mariage insensé. Harpagon surprend son fils en
train de baiser la main de Mariane, et conçoit immédiatement des soupçons dont il veut