Nous proposons un sujet de thèse intitulé "Génétique des populations à l’échelle du paysage pour estimer la dispersion de la tique Ixodes ricinus, (vectrice de maladies humaines et animales) au sein des agro-écosystèmes". Le sujet de thèse peut être consulté sur le site de l'école doctorale "Biologie Santé" de Nantes : http://edbiologiesante.fr/ (et en copie ci-dessous) Nous avons obtenu d'ores et déjà une 1/2 bourse de thèse du département Santé Animale de l'INRA pour ce sujet et le complèment de la 1/2 bourse restante est normalement systématiquement accordé par la région Pays de la Loire dans le cadre de sa politique de soutien aux grands organismes de recherche (examen des dossiers le 8 juillet). Vous pouvez m'envoyer vos dossiers de candidature (comprenant CV, notes de M2 et lettre de motivation) jusqu'au 22 juin. L'entretien des candidats sélectionnés est prévu à Nantes le 29 juin. N'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement complémentaire, Bien cordialement, Olivier Plantard Chargé de Recherche UMR 1300 INRA /ONIRIS "Bio-agression, Epidémiologie et Analyse de Risque en Santé Animale" (BioEpAR) Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'Alimentation, Nantes-Atlantique, Atlanpole - La Chantrerie B.P. 40706, F- 44307 Nantes cedex 03 Tel :02 40 68 78 92 ********************************** "Génétique des populations à l’échelle du paysage pour estimer la dispersion de la tique Ixodes ricinus, (vectrice de maladies humaines et animales) au sein des agro-écosystèmes" Description du sujet : La tique Ixodes ricinus constitue la principale espèce vectrice de maladies humaines ou animales en Europe. Différentes espèces de la faune sauvage (cervidae, micromammifères, oiseaux..) ou domestique constituent des réservoirs de ces agents pathogènes et des hôtes des tiques qu’elles utilisent pour leurs repas sanguins. Ces hôtes participent aussi à la dispersion des tiques, agissant ainsi sur les probabilités de contact entre ces vecteurs infectés et l’homme ou la faune domestique. Afin de caractériser cette dispersion des tiques dans nos agroécosystèmes, il est nécessaire de prendre en compte l’hétérogénéité spatiale du paysage dont les différents éléments (forêts, haies, pâtures…) sont plus ou moins propices à ces vecteurs, à leurs hôtes et à leurs mouvements. Les outils récemment développés en matière de génétique des populations à l’échelle du paysage (landscape genetics) permettent dorénavant d’intégrer explicitement la nature et l’agencement spatial des différents éléments du paysage dans l’analyse des flux de gènes. Le doctorant aura donc pour objectif de mesurer la dispersion entre populations naturelles de tiques localisées à l’intérieur de 3 sites-ateliers dont les éléments du paysage sont déjà cartographiés par SIG. Les génotypes multiloci des tiques seront déterminés à l’aide de marqueurs microsatellites et potentiellement complétés par des marqueurs SNP à développer. Les individus seront échantillonnés selon un maillage régulier et les génotypes seront analysés afin de révéler d’éventuelles discontinuités spatiales dans la struture génétique des populations. Cette thèse s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec l’UMR GEMI (Montpellier) pour le développement des marqueurs moléculaires (microsatellites) et l’UR EpiA (Clermont-Ferrand) pour l’identification de l’hôte utilisé pour le précédent repas sanguin des tiques et de collègues écologistes du paysage et spécialistes des différents hôtes étudiés travaillant dans les différents sites ateliers.