Lycée Vega del Táder
L’effet de serre
Février 2006
Travail réalisé par les élèves :
José Antonio Gonzálvez Martínez,
Ana Más Pérez,
Laura Rodríguez Gonzálvez
Avec la collaboration de :
Ana María Calvo Núñez
Nous voulons vous montrer une série de problèmes qui touchent la nature et les êtres vivants et qui
sont dus au phénomène de l’effet de serre.
L'effet de serre est un phénomène naturel, indispensable à la vie sur Terre et qui assure une température
moyenne de +15°C environ au lieu de -18 °C. En fait, une température de -18°C ferait geler les océans, ce
qui augmenterait considérablement leur albédo (pouvoir réflecteur) faisant chuter les températures autour
de -100°C...
La Terre reçoit la majeure partie de son énergie du soleil, une partie est absorbée par la Terre et une autre
renvoyée sous forme d'infrarouges. Le rayonnement infrarouge réémis par la Terre est en partie intercepté
par les gaz à effet de serre de l'atmosphère terrestre et le reste est renvoyé vers l'espace.
Ainsi, la vapeur d'eau, le méthane, le dioxyde de carbone, le protoxyde d'azote et l'ozone notamment, qui
sont des gaz à effet de serre (GES) majeurs contribuent à piéger l'énergie renvoyée, augmentant la
température moyenne de la Terre.
Une grande partie de la communauté scientifique est unanime : l'aggravation de l'effet de serre est
principalement à l'origine du changement climatique en cours qui représente "une perturbation
anthropique dangereuse du système climatique".
Mais, pourquoi ? Pourquoi a lieu l’augmentation de l’effet de serre ?
On va montrer la raison.
L’émission de différents gaz à l’atmosphère.
Le dioxyde de carbone (CO2) provient principalement des émissions des combustibles fossiles (charbon,
pétrole et gaz) qui représentent 87% de l'énergie utilisée dans le monde. Il est également issu de certains
procédés industriels, la déforestation (pour plus de 15%) et l'agriculture intensive. Les secteurs les plus
émetteurs sont l'industrie, la production énergétique et les transports.
Le méthane (CH4) est majoritairement (depuis 1990) émis par l'élevage intensif des bovins, les déjections
animales, les cultures (comme le riz), la fermentation des déchets organiques, les feux de forêts,
l'utilisation du bois pour le chauffage et la cuisson, l'inondation de vallées lors de la mise en eau des
barrages (avec la décomposition de la biomasse noyée) et lors du transport et de l'exploitation du gaz et du
pétrole (fuites de grisou dans les mines de charbon, de gaz avec les gazoducs, torchères...).
Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O) résulte de l'agriculture intensive (engrais, déjections) et de
procédés industriels chimiques notamment
L'ozone résulte de réactions chimiques de divers polluants primaires comme les oxydes d'azote (NOx), le
CO et les Composés Organiques Volatils non-Méthaniques (COVNM) sous l'effet du rayonnement
solaire. La production d'ozone est fortement liée au trafic automobile dans des conditions de températures
supérieures à 25°C. L'ozone troposphérique représenterait 17 à 20% de l'effet de serre additionnel.
Les pays industrialisés du Nord sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre avec une palme pour
les États-Unis responsables de près d'un tiers des émissions, suivi depuis peu par la Chine qui vient de se
hisser pour la première fois au dessus du Japon.
Pour autant, les émissions de CO2 dans les pays industrialisés devraient être divisées par 3 d'ici 2050 sous
l'effet des évolutions technologiques et des contraintes politiques.
Au contraire, les pays en voie de développement dont les populations vont doubler et se hisser aux
niveaux de consommation des pays industrialisés, devraient multiplier par 6 leurs émissions de CO2 ! En
2050, leurs émissions seront alors 7 fois supérieures aux pays industrialisés...
Le secteur du transport représente en moyenne plus de 30% du total des émissions de CO2 dans le monde
et ce rapport croît continuellement depuis plusieurs années dans la quasi totalité des pays. La seule
circulation routière est responsable en 2004 de 17% des émissions mondiales de CO2.
* La hausse des températures moyennes à la surface du globe est la première conséquence attendue:
-La température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 0,6 degrés centigrades. Depuis
1976, la hausse s’est accélérée, atteignant 0.18 par décennie. Les années 90 représentent la décennie la
plus chaude.
-Les températures moyennes en France ont été de 13º.
-Dans les Alpes la température a augmenté de 1 à 3 degrés dans les dernières 40 années.
-La température des eaux tropicales a augmenté de 1,2 degrés , entraînant un blanchiment des récifs
coralliens, et dans l’Océan Indien, le réchauffement a détruit la moitié d’eux.
Et dans les zones tropicales des cinq bassins océaniques, où il y a eu une augmentation de 0,5 degrés, des
cyclones sont apparus dans l’Atlantique Nord en 2005. Ce sont: Katrina, Rita et Wilma.
* À l’échelle de l’humanité, une moyenne de 200 millions de personnes sont touchées chaque année
par les catastrophes naturelles et environ 70.000 périssent. En effet, nous assistons à des signes avant-
coureurs significatifs:
-Le niveau moyen des mers s’est élevé de 12 cm.
-L’année 2000 fut marquée par des précipitations et des inondations sans précédent, comme, par exemple
à Texas, où on a enregistré 66 jours sans pluie.
-Depuis la moitié du XXe siècle, la couverture mondiale a décru de 10 à 15 % et des vagues de froid
hivernales dans l’hémisphère nord durent deux semaines de moins. Donc, les glaciers de montagne sont
sujets à de fortes variations pluri-temporelles.
-Les glaciers polaires reculent, en libérant de grandes quantités d’eau.
-L’ Arctique perd environ 10% de sa couche de glace tous les dix ans depuis 1980.
Et la saison cyclonique 2005 dans l’Atlantique Nord a battu des records en nombre de tempêtes et en
puissance de cyclones.
LE DANGER DES PUITS DE CARBONE
L’évolution des taux de CO2 est compliquée par son cycle qui touche tous les milieux: océans, sols, faune,
flore, air. Ainsi, la moitié du CO2 rejeté par les activités humaines s’accumule dans l’atmosphère, l’autre
moitié étant absorbée par les puits de carbone qui sont les océans, les sols, la faune et la végétation déjà
mal menés.
Vu les niveaux de CO2 constatés et les changements climatiques enclenchés, il est envisageable que les
puits de carbone, en disparaissant libèrent le gaz carbonique qu’ils contiennent.
La biosphère terrestre intervient comme un puits de carbone jusqu’en 2050 environ, puis se transforme en
source d’émission.
De plus, des études françaises et britanniques craignent que les océans et les forêts deviennent insuffisants.
Aucun plan de sylviculture ne pourrait pas compenser les rejets de CO2 des sociétés.
Quelques études renforcent la nécessité de tenir compte des variations saisonnières des précipitations, très
différentes en période glaciaire de celles que nous connaissons actuellement, pour aboutir aux
changements que nous sommes en train de vivre.
Cela représente un défi pour les nouveaux modèles climatiques qui devront intégrer de nouveaux
paramètres afin de rendre compte de ces changements climatiques abrupts atteignant 16ºC. Ils permettent
ainsi une meilleure estimation du risque d’événements abrupts au cours de l’évolution future du climat.
LES PRÉVISIONS:
Des centres scientifiques évaluent les émissions futures de gaz à effet de serre et le réchauffement
attendu.
Tous les scénarios potentiels d’émissions prévoient une augmentation des concentrations de CO2, une
élévation de la température moyenne mondiale et du niveau de la mer au cours du XXIème siècle. Les
hypothèses relèvent une augmentation d’environ 1,5 degrés C.
Même si les changements climatiques ont des répercussions locales très différentes, l’augmentation de la
concentration de gaz atteint toute la planète et donc tous les écosystèmes.
Solutions
1. Plusieurs conférences et organisations se succèdent précisant les conséquences et les mesures à mettre
en place. La première d’elles a été l’Organisation Météorologique Mondiale, qui s’était crée en 1951.
Beaucoup d’autres se sont créées, jusqu’à en compter 13, comme par exemple, la conférence mondiale
sur le climat à La Haye, en 1989.
Il ne faut pas oublier celle du Protocole de Kyoto en 2001.
LE PROTOCOLE DE KYOTO:
La 3ème Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations Unies, qui s’était réunie avant en
1992 au Brésil, s’est tenue à Kyoto en décembre 1997. Le protocole engage juridiquement et
quantitativement les 180 pays signataires à réduire de 5,2 % leurs émissions de gaz à effet de serre pour
l’horizon de 2008/2012, par rapport à leurs émissions de 1990.
En novembre 2005, 156 Etats avaient ratifié le Protocole, à l’exception des Etats-Unis.
Heureusement, l’annonce de la ratification de la Russie du protocole de Kyoto permettrait son entrée en
vigueur en janvier 2005.
2. Pour limiter le futur changement climatique, il faudrait diviser par deux la consommation par habitant
des pays riches par exemple en utilisant plus les transports publics, en augmentant le nombre de pistes
cyclables, …etc.
CONCLUSIONS :
- Les fluctuations naturelles de température avoisinent 1 degré C par millénaire.
- Les résolutions pour éviter des changements climatiques majeurs sont de plus en plus impossibles
à tenir pour les pays industrialisés.
- Il faudrait réduire les émissions de 60% d’ici à 2050 pour maintenir le réchauffement de la planète
à un niveau acceptable.
- Quoi que nous fassions aujourd’hui, il faut nous adapter au changement
climatique.
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