procédés industriels, la déforestation (pour plus de 15%) et l'agriculture intensive. Les secteurs les plus
émetteurs sont l'industrie, la production énergétique et les transports.
Le méthane (CH4) est majoritairement (depuis 1990) émis par l'élevage intensif des bovins, les déjections
animales, les cultures (comme le riz), la fermentation des déchets organiques, les feux de forêts,
l'utilisation du bois pour le chauffage et la cuisson, l'inondation de vallées lors de la mise en eau des
barrages (avec la décomposition de la biomasse noyée) et lors du transport et de l'exploitation du gaz et du
pétrole (fuites de grisou dans les mines de charbon, de gaz avec les gazoducs, torchères...).
Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O) résulte de l'agriculture intensive (engrais, déjections) et de
procédés industriels chimiques notamment
L'ozone résulte de réactions chimiques de divers polluants primaires comme les oxydes d'azote (NOx), le
CO et les Composés Organiques Volatils non-Méthaniques (COVNM) sous l'effet du rayonnement
solaire. La production d'ozone est fortement liée au trafic automobile dans des conditions de températures
supérieures à 25°C. L'ozone troposphérique représenterait 17 à 20% de l'effet de serre additionnel.
Les pays industrialisés du Nord sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre avec une palme pour
les États-Unis responsables de près d'un tiers des émissions, suivi depuis peu par la Chine qui vient de se
hisser pour la première fois au dessus du Japon.
Pour autant, les émissions de CO2 dans les pays industrialisés devraient être divisées par 3 d'ici 2050 sous
l'effet des évolutions technologiques et des contraintes politiques.
Au contraire, les pays en voie de développement dont les populations vont doubler et se hisser aux
niveaux de consommation des pays industrialisés, devraient multiplier par 6 leurs émissions de CO2 ! En
2050, leurs émissions seront alors 7 fois supérieures aux pays industrialisés...
Le secteur du transport représente en moyenne plus de 30% du total des émissions de CO2 dans le monde
et ce rapport croît continuellement depuis plusieurs années dans la quasi totalité des pays. La seule
circulation routière est responsable en 2004 de 17% des émissions mondiales de CO2.
* La hausse des températures moyennes à la surface du globe est la première conséquence attendue:
-La température moyenne à la surface du globe a augmenté d’environ 0,6 degrés centigrades. Depuis
1976, la hausse s’est accélérée, atteignant 0.18 par décennie. Les années 90 représentent la décennie la
plus chaude.
-Les températures moyennes en France ont été de 13º.
-Dans les Alpes la température a augmenté de 1 à 3 degrés dans les dernières 40 années.
-La température des eaux tropicales a augmenté de 1,2 degrés , entraînant un blanchiment des récifs
coralliens, et dans l’Océan Indien, le réchauffement a détruit la moitié d’eux.
Et dans les zones tropicales des cinq bassins océaniques, où il y a eu une augmentation de 0,5 degrés, des
cyclones sont apparus dans l’Atlantique Nord en 2005. Ce sont: Katrina, Rita et Wilma.
* À l’échelle de l’humanité, une moyenne de 200 millions de personnes sont touchées chaque année
par les catastrophes naturelles et environ 70.000 périssent. En effet, nous assistons à des signes avant-
coureurs significatifs:
-Le niveau moyen des mers s’est élevé de 12 cm.
-L’année 2000 fut marquée par des précipitations et des inondations sans précédent, comme, par exemple
à Texas, où on a enregistré 66 jours sans pluie.
-Depuis la moitié du XXe siècle, la couverture mondiale a décru de 10 à 15 % et des vagues de froid