Appareil cardiovasculaire - Physiologie
31 janvier 2012
Typeur : Camille Codron // Correcteur : Pierre-Edouard Debureaux
IV. La pression artérielle
La pression artérielle peut être systolique, moyenne ou diastolique.
La pression moyenne est plus proche de la pression diastolique que de la moyenne arithmétique des deux.
L’amplitude du pouls ou pression artérielle différentielle est définie par (PAS – PAD)
Ex: PAS 140 et PAD 85 amplitude du pouls = 55 mmHg
Tous les facteurs qui modifient PAS ou PAD, changent l’amplitude du pouls.
a) L’amplitude du pouls artériel
Le caractère élastique des parois artérielles permet aux grandes
artères de servir de "réservoir de pression" (la pression reste
constante si les parois sont rigides).
L’élastance est la capacité d’un corps élastique de revenir à ses
dimensions initiales après une déformation. Une structure très
élastance est plutôt rigide (et inversement).
E =
P/
V = 1/Compliance
L’élastance d’une paroi artérielle dépend de son contenu relatif
en:
- Fibres d’élastine: compliance
- Fibres de collagène: élastance
- Cellules musculaires lisses
L’éjection du volume systolique par le ventricule gauche entraîne la distension de la paroi de l’aorte et des
artères, c’est l’énergie emmagasinée
L’énergie est restituée en diastole : la tension (σ) dans la paroi aortique sert à maintenir un gradient de
pression vers les capillaires.