Semaine 9 : L’écocentrisme 1. 2. 3. 4. 5. Récapitulation 1re base : l’écologie 2e base : l’éthique de Hume et Darwin Valeurs instrumentale et intrinsèque Les conséquences pratiques 1. Récapitulation Nous cherchons une éthique anti-anthropocentriste Jusqu’à maintenant, nous avons vu : Problèmes de chacune d’elles ? L’écocentrisme tente une nouvelle solution : Ce ne sont plus les individus ou la wilderness qui comptent, mais les touts écologiques (communautés, écosystèmes) 2. 1re base de l’écocentrisme : l’écologie 2.1 L’écologie des communautés selon Elton (1900-1991) La nature est formée de communautés de vivants qui interagissent (écologie des communautés) Systèmes naturels = - Concept de chaine alimentaire - Concept de niche écologique Communauté biotique : Entité constituée par un groupe d’organismes vivants de diverses espèces et interagissant les uns avec les autres dans un même habitat. « Biocénose » et « communauté biologique » sont des synonymes. Pyramide du vivant : Il y a une hiérarchie écologique de la nature. Pourquoi ? Harmonie de la nature… 1 2.2 L’écologie des écosystèmes selon Odum (1913-2002) Écosystème : Biotique + abiotique (vivant + non vivant). Cycles d’énergie et de nutriments (H2O, CO2, O2, N, C) 2.3 Gaïa (l’écosphère) Selon l’hypothèse Gaïa, développée par le chimiste James Lovelock, la biosphère (ce qui inclut l’atmosphère, les océans et les sols) constitue un système complexe qui s’autorégule à la manière d’un organisme vivant. La vie, depuis qu’elle existe sur terre, maintient activement les conditions nécessaires à la vie sur terre, et même les accroit : Boucles de rétroaction (feedback loop) 3. 2e base : L’éthique du sentiment de Hume et Darwin 3.1 David Hume Les théories éthiques que l’on a vues jusqu’à maintenant étaient basées sur la raison. Une autre approche : baser l’éthique sur les sentiments. Selon Hume : Il faut le ressentir : 3.2 Darwin Mais d’où viennent ces sentiments ? C’est Darwin qui nous a donné la réponse : Nous avons besoin de ces sentiments, car nous dépendons les uns des autres. L’éthique a une fonction adaptative 2 3.3 Aldo Leopold et la séquence éthique Plus le temps avance, plus l’humain devient interdépendant à grande échelle : On développe un respect moral pour les êtres avec lesquels nous sommes en interaction (symbiose), Conditions pour avoir besoin d’une éthique : 1) Interdépendance avec l’autre 2) Capacité de détruire l’autre 3.4 Baird Callicott et l’extension de notre sentiment d’appartenance Peut-on ressentir de la sympathie envers une communauté, un écosystème ou la biosphère ? 5. Valeur intrinsèque et instrumentale Valeur instrumentale : La survie de notre propre espèce en dépend. Il est impossible pour l’humain de comprendre assez bien le système complexe de la nature pour juger si une modification qu’il lui apporte est (ou n’est pas) dangereuse pour lui. Cas du loup et du cerf… (penser comme la montagne) Anthropocentrisme + principe de précaution = écocentrisme Aveu d’humilité : 3 Mais aussi valeur intrinsèque : 1) L’humilité devant la « sagesse » des écosystèmes conduit à une attitude de respect. 2) Sentiment d’appartenance aux écosystèmes implique une valeur intrinsèque : 5. Conséquences pratiques L’écocentrisme permet de tenir compte du fait que l’humain fait partie de la nature, tout en distinguant les modifications de la nature qui sont mauvaises de celles qui sont acceptables. Éthique qui n’est pas limitée aux zones désignées de préservation de la nature. Aldo Leopold veut l’appliquer aussi aux zones habitées. Le principe SIB : Perturber le moins possible l’équilibre naturel. Changements naturels : Changements humains problématiques : Imiter la nature (l’échelle de ses changements) pour s’harmoniser avec elle. Appliquons l’écocentrisme : Biodiversité ? OGM ? Hydro-électricité ? Gaz de schistes ? Zones de wilderness ? Chasse ? Manger bio ? Végétarisme ? Terraformation ? 4