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Cinésiologie binôme 11 : marine et floriane
23/10/2006 de 8h à 10h
IV/ Physiologie musculaire
1)triceps brachial
Il présente 3 faisceaux : longue portion sous la glène de l’omoplate
2 faisceaux mono-articulaires(vaste latérale et vaste médiale)insérés
face postérieur de l’humérus
Les 3 faisceaux se prolongent par le tendon tricipital qui se termine sur l’olécrane(partie
postérieure)
Innervation : nerf radial
Action en CCO : au niveau du coude, vu qu’il est postérieur à l’articulation, c’est l’extenseur
du coude. On le teste dans cette fonction.
Sa force est fonction de la position de l’épaule : si l’épaule est en flexion, ça étire la longue
portion du triceps et donc augmente la force générale du muscle.(schema 2 et 3)
La force dépend aussi de la position du coude : -lorsque coude fléchi > 30°, si on décompose
le vecteur on a une composante de compression (donc moins de force dans la composante
mobilisatrice) donc le triceps est moins fort.
- entre 15° et 30° de flexion, la composante de
compression disparaît donc on a le maximum de force. C’est important pour le réglage des
cannes : on règle les cannes pour que le coude soit entre 15 et 30° de flexion et ainsi avoir
plus de force
2)court extenseur du coude = anconé
innervé par le nerf radial
cf : pronation
on a une composante d’extension et une composante d’abduction ( pour la pronation)
3) brachial = brachial antérieur
Inséré face interne et externe de l’humérus, il descend verticalement et se termine sur
l’apophyse coronoïde
Innervé par le nerf musculo cutané
Action en CCO : fléchisseur de coude : c’est « le » fléchisseur du coude
On le teste dans la flexion du coude en plaçant le bras en pronation
4) Biceps brachial
Par un tendon terminal, il se termine sur la tubérosité radiale
Innervé par le musculo cutané
Action en CCO : tracteur de la tubérosité radial vers l’avant, il permet la supination. C’est un
supinateur de réserve (quand on a besoin de force ou de vitesse)
Il fait un mouvement de flexion de coude. Maximum d’efficacité du biceps à
90° de flexion de coude : le tendon terminal est perpendiculaire au levier osseux et il n’y a pas
de vecteur compressif au niveau de l’articulation.
Entre 90° et la rectitude : il y a une composante de compression articulaire donc l’efficacité
du vecteur mobilisateur est moins importante.
Le biceps intervient quand on a besoin de force + vitesse donc c’est un fléchisseur de reserve.
C’est dans la flexion qu’on le teste : flexion avec avant bras en supination.
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Action pathologique : biceps peut luxer la tête radiale : quand coude fléchi à 90°, la traction
es perpendiculaire au levier osseux ; si l’action du muscle est trop forte il peut tirer la tête
radiale vers l’avant (possible grâce au ligament annulaire déformable). Ca arrive fréquemment
en flexion de coude contre résistance.
Une fois que le biceps a fait ses actions au niveau du coude, il fait ses actions au niveau de
l’épaule.
Action en CCF : extenseur de coude avec le brachio radial
5) brachio-radial = huméro-stylo-radial= long supinateur
inséré sur le bord externe de l’humérus à sa partie inférieure, il se dirige vers le bas et se
termine au niveau de la styloïde radiale.
Innervé par nerf radial.
Action en CCO : étant situé en avant de l’interligne articulaire, il est fléchisseur de coude.
Fonctionne quand on a besoin de force et éventuellement de vitesse. On le teste en flexion.
An niveau de la prono-supination : quand on décrit son anatomie, si on est en position 0 de
pronosup , la styloïde et le bord externe de l’humérus sont dans le même plan. En supination
styloïde en dehors du bord externe. En pronation elle est en dedans du bord externe. Donc en
position 0 on est dans la position courte du muscle. En pronation ou supination : position
longue du muscle. Pour aller de la supination à la position intermédiaire : le brachio radial
travaille, il se raccourcit et réalise un retour de supination. En pronation il permet de revenir à
la position 0 = retour de pronation.
On le teste en position intermédiaire de pronosupination dans la flexion de coude.
Action en CCF : tout seul il peut être fléchisseur de coude dans le mouvement de tracté :
point fixe = poignet, point mobil= humérus, le vecteur mobilisateur est important, le vecteur
compressif est faible. Il est donc beaucoup + efficace en CCF qu’en CCOpour la flexion de
coude. Muscle très puissant chez les gymnastes.
En CCF avec le biceps brachial il peut être extenseur de coude dans la répulsion : on fait des
pompes. On passe de 90) à 30) de flexion grâce au triceps. Poignet + humérus = points fixes.
Vecteur du brachio radial va de l’humérus à la styloïde. Vecteur du biceps va du coude à
l’humérus. Résultante = vecteur dirigé vers l’avant qui tire le coude vers l’extension. Aux
alentours de 30° de flexion biceps + brachio radial aide le triceps pour l’extension.
6) supinateur (= court supinateur)
2 faisceaux : 1 superficiel qui s’insère sur l’humérus et sur l’ulna au niveau de la cavité
bicipital. Se termine sur le col du radius
1 profond inséré sur la cavité bicipitale et qui se termine sur le col du radius.
Entre les 2 faisceaux passe le nerf radial et se divise en 2 branches (important pour les
tendinopathies)
Innervation : nerf radial
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Action en CCO : c’est le supinateur il fait tourner le radius sur lui même. On le teste dans
cette fonction. Quand on le teste , faire attention que le biceps brachial ne participe
pas.(schema 4)
7) carré pronateur : face antérieure extrémité inférieur du radius jusqu’à la face
antérieure extrémité inférieure de l’ulna. Tendu horizontalement très profond.
Innervé par nerf médian.
En CCO il est pronateur. On le teste dans cette fonction.
8) le rond pronateur
2 faisceaux : 1 superficiel inséré face antérieur épicondyle médial, oblique en bas et en dehors
1 profond inséré sur l’apophyse coronoïde face antérieure, oblique en bas et en
dehors
Les 2 faisceaux se terminent au sommet de la courbure pronatrice. Entre les 2 faisceaux,
passage du nerf médian
Action en CCO : vecteur horizontal de pronation : c’est le pronateur de force(testing)
Composante de flexion de coude : ne participe que si on en a vraiment
besoin.
9) autres épitrochléens
les palmaires ( fléchisseurs radial du carpe(FRC) + long palmaire) + flechisseur commun
superficiel + fléchisseur ulnaire du carpe. Tous ces muscles avec le rond pronateur vont
contrôler le valgus de coude ( avant bras part à l’extérieur) (schema 4)
pour empêcher le valgus, le ligament latéral interne contrôle le mouvement. Le ligament est
renforcé par les muscles epitrochléens qui le protège.
Epitrochléite = tendinite des épitrochléens au tennis par exemple
10)epicondyliens
long extenseur radial du carpe(1er radial) + court extenseur radial du carpe(2ème radial) +
extenseur du V+ extenseur commun + extenseur ulnaire du carpe ( cubital post) + supinateur (
court supinateur).
Ces muscles protègent le coude d’un varus : ligament latéral externe est protégé par les
epicondyliens. Au tennis en revers contrainte en varus donc risque épicondylite.
V/ Stabilité
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1) Huméro-cubitale
C’est une articulation globalement stable
Traction
-L’articulation huméro - cubitale résiste bien à la traction.
-Quand le coude est tendu le bec olécranien se bloque dans la fossette olécranienne ce qui
empêche que le cubitus (ulna) descende par rapport à l’humérus.
-Lorsque le coude est fléchi le bec olécranien sort de la fossette et c’est alors le système
musculaire et ligamentaire qui support la traction.
Compression
Ex : quand on perd l’équilibre et tombe sur les mains coude tendu = contrainte de
compression au niveau du membre supérieur.
-Lors de l’extension du coude la contrainte de compression est supportée en principe par du
système osseux c'est-à-dire que l’apophyse coronoïde tape sur l’extrémité inférieure de
l’humérus dans ce cas le système tient ou ça casse dans ce cas on a une fracture de
l’apophyse coronoïde (fréquent)
-Si on a un récurvatum du coude, le coude, sous action de la contrainte de compression, se
luxe en arrière de l’humérus (fréquent chez les femmes gymnastes qui sont laxes)
-Lors d’une chutte sur le coude en flexion la stabilité est représenté par le contact osseux
entre l’olécrane et l’humérus soit le mouvement est bloqué soit on a une fracture de
l’olécrâne.
Latéralité
-Le valgus est contrôlé par le ligament latéral interne (LLI) et les muscles épitrochléens.
-Le varus est contrôlé par le ligament latéral externe (LLE) et les muscles épicondyliens.
2) Huméro radiale
Traction
-Quand on tire sur le poignet la contrainte passe par le radius car c’est lui qui s’articule avec
les os du poignet. Le radius a tendance à descendre lors de la traction mais il est maintenu en
place par le ligament annulaire qui a une forme d’entonnoir bloquant ainsi le système osseux.
- Pathologie : La pronation douloureuse du jeune enfant apparaît lors d’une traction brutal du
membre supérieur de l’enfant entraînant une sortie de la tête radiale (subluxation) et
provoquant des douleurs lors des mouvements de prono-supination de l’enfant.
Compression
-Lors d’une chute sur la main avec le coude tendu la tête radiale va taper sur le condyle
huméral le système résiste ou casse surtout au niveau de la tête radiale qui est plus fragile.
3) Radio cubitale (supérieure et inférieure)
-Pour disloquer ces articulations il faut un énorme choque car ces articulations sont très
solides du fait de la membrane inter-ossseuse.
-On trouve en plus de cette membrane le ligament annulaire en haut, le muscle carré pronateur
en bas, et le ligament triangulaire à la partie inférieure.
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