1) Comparez les politiques économiques chez les mercantilistes et les physiocrates. Comment expliquer ces divergences ? Mercantilistes : -Richesse : l’or. Import en Europe important du métal américain. -Constitution d’état-nations, besoin de puissance, de l’intervention du prince pour assurer l’ordre social. L’intérêt de la nation prime sur l’intérêt individuel. -Protectionnisme et interventionnisme fort : recensement de la population et mise en place d’un système financier. En Espagne, politique d’accumulation des métaux (bullionisme) qui provoque une inflation. En France et en Angleterre, mercantilisme commercial : forte production nationale nécessite un état fort, protectionniste et interventionniste. Physiocrates : -Richesse : l’agriculture. C’est ce que l’on peut consommer sans s’appauvrir. -Il y a un ordre naturel (>< à l’interventionnisme) qui ne nécessite pas de règles, l’intérêt personnel nous pousse à bien agir. -Le pouvoir héréditaire despotique doit laisser les particuliers agir. Il intervient pour assurer la défense de la propriété privée, pour faire respecter l’ordre naturel. Il a aussi un rôle d’éducation et doit réaliser des travaux d’équipement au profit de la collectivité. -Le libéralisme physiocratique cherche à s’échapper de l’interventionnisme mercantiliste. -Turgot : souhait de faciliter le libre échange en supprimant les entraves au libre commerce : Suppression de la corvée Suppression de l’impôt sur le produit de l’agriculture Ces mesures provoquent une hausse des prix et des émeutes 2) Expliquez la situation des travailleurs vue par les classiques et les marxistes. Comment ces deux doctrines envisagent-elles d’améliorer la situation des travailleurs ? Classiques : La classe ouvrière vouée à un sort misérable car elle croît plus vite que la demande de travail. Solution : freiner la croissance démographique. La loi d’airain : le salaire de base doit assurer l’entretien de l’existence du travailleur et sa reproduction. Tout écart par rapport à cette base ne peut être que temporaire. Si l’écart se prolonge, le niveau de vie croît et l’offre de travail aussi => salaire baisse. Marxistes : Celui qui travaille ne travaille pas directement pour satisfaire ses besoins. Masse exploitée grandissante. Un état fort qui Empêche les excès de concurrence qui exerce une pression à la baisse sur les couts et donc sur les salaires des travailleurs Régularise les progrès techniques pour éviter le chômage. Garantie professionnelle : patron aide le travailleur au chômage ou malade. Expropriation du capital : Rendre les machines aux travailleurs. 3) Quels sont les outils dont les autorités disposent pour lutter contre l’abus de position dominante ? -Obligation de partager la technologie -L’état donne un subside aux entreprises potentiellement concurrente. -Loi anti-trust : interdiction légal de former une entreprise trop puissante. -Commissaire européen à la concurrence évalue le positionnement en monopole. -Ouverture au commerce international. -L’état fixe les prix mais il ne connaît pas parfaitement l’entreprise en interne. -Nationaliser un monopole naturel. L’état va gérer le monopole sans abuser de sa position dominante. 4) Quelles justifications économiques (graph) peut-on apporter à la politique de concurrence ? 5) Est-il toujours justifiable de remplacer une situation de monopole par une situation de concurrence. Expliquez, en vous basant si possible sur les politiques menées actuellement au sein de l’UE. 3.1.5 pg 16 L’UE garde les monopoles là où il y a économie d’échelle (transport d’électricité, infrastructure ferroviaire) et libéralise ailleurs (production, circulation). L’état gère ses monopoles publics sans abuser de sa position dominante. Pour Schumpeter, un monopole permet d’investir dans la R&D car il dispose d’un capital important. Mais s’il n’y pas de concurrent, pourquoi innover ? S’il y a trop de concurrence : innovation couteuse et vite copiée. 6) Selon les classiques, pourquoi l’interventionnisme ne se justifie-t-il pas ? Qu’en pensent les keynésiens ? 7) Pourquoi vouloir la croissance économique ? Quel est l’indicateur utilisé pour évaluer la croissance ? Quelles sont les limites de cet indicateur ? La croissance économique : Permet la hausse des revenus Contribue au plein-emploi Contribue au développement et au progrès La mesure : croissance du PIB réel. Les limites : Du point de vue de sa mesure : 1) 2) 3) 1) 2) 3) Mesure imparfaite de la production (ne prend pas en compte le bénévolat) Mesure trop globale (quel secteur croit, comment sont répartis les revenus ??) Rien sur les stocks de richesses et de ressources non renouvelables Cout de la croissance : Extinction des ressources naturelles Problèmes environnementaux Peut entrer en conflit avec l’équilibre monétaire et la stabilité des prix 8) Quelles sont les critiques du libéralisme économique au sujet de la protection sociale ? Lorsqu’il y a intervention de l’état, il y a inefficacité économique, rigidités. Les allocations de chômage sont trop élevées et créent la trappe au chômage : la différence entre le salaire minimum et l’allocation chômage est si peu élevé qu’elle ne motive pas les individus à travailler. Il y a également des couts lorsqu’on travaille (déplacement,….) Je peux facilement faire face aux couts vu que je suis protégé. Par conséquent, je n’épargne pas. Les réponses : L’assurance sociale marchande est peu efficace et peu accessible pour les plus pauvres. Certaines personnes ne peuvent s’assurer. USA : dépenses maladies les plus élevées pour un taux de mortalité moyen. Trappe à la pauvreté : il existe des raisons sociales pour vouloir travailler. Ne nuis pas à l’épargne car il y a les pensions légales. Il y a donc bien une croissance à LT. Des externalités positives sont crées grâce à la protection sociale : créatrice d’emplois, une société en bonne forme physique est plus productrice, bon climat social empêche les révoltes, les grèves. Partie 3 : Les politiques économiques dans un monde libéral 3.3 Keynes et l’interventionnisme 3.3.1 Rappel : les rôles de l’Etat Les rôles modernes : les 3 bureaux de Musgrave 1) Efficacité allocative 2) Equité redistributive : suppression des inégalités 3) 4 objectifs de stabilisation macroéconomique : forte croissance, faible chômage, prix stable, équilibre de la balance courante 3.3.3 Le problème des débouchés 3.3.3.1 L’objectif de croissance Mesure PIB + limites Les indicateurs de bien-être : Evolution symétrique du PIB/hab et de l’indicateur d’insécurité sociale en Belgique => Risque de faillite, taux de chômage. Ce n’est pas parce qu’il ya croissance économique qu’il n’y a pas de misère ou d’insécurité. L’empreinte écologique 3.3.3.2 Le problème des débouchés selon les keynésiens Déséquilibre sectoriel sans ajustement des prix : choc se répercute sur les autres secteurs : chômage et baisse de production. 3.3.3.3 La théorie de l’offre et de la demande globale A définir : l’optimum social, la loi des débouchés selon les keynésiens, double dividende, cotisations personnelles. Attention : les monopoles n’allouent pas les ressources nécessaires à l’optimum social et pratiquent des prix supérieurs au Cm. Effets négatifs des taxes pigouviennes : 1) Problème de concurrence en l’absence d’harmonisation des taxes (au niveau européen) 2) Redistribution C’est un revenu pour l’Etat, réinvestit il ce budget dans la lutte contre la pollution ? Sera-t-il tenté de ne pas éliminer l’externalité négative car il a besoin de cette ressource fiscale. 3) Difficile de mesurer l’impact sur les quantités Les politiques allocatives : concurrence, externalité Les politiques redistributives : sécurité sociale, politiques régionales Protection sociale Assistance sociale CPAS Aide sociale Sécurité sociale Assurance sociale La sécurité sociale : assurer la protection des personnes contre les risques sociaux ensemble de régimes objectifs : assurer une sécurité d’existence La sécurité sociale L’assurance privée Cotisation Obligatoire Facultative Protection Généralisée En fonction de l’assurance, des finances personnelles, de l’état de santé Cotisation en fonction du salaire pour une protection identique à tous les citoyens Prime par rapport au risque et à la couverture que l’on veut Solidarité Rentabilité Objectif Historique L’assistance sociale ne fonctionne plus face au paupérisme qui surgit du développement industriel. Bismarck : Beveridge : éviter la montée du parti socialiste (social-démocrat) Assurer la survie de l’homme assurance maladie gérée par caisses autonomes accident de travail, cotisation patronale Géré par l’état systèmes de pensions gérés par l’état, institué par l’état Une cotisation couvrant tous les fondé sur le travail salarié risques sans référence à l’activité, obligatoire pour toute la population cogestion consensuelle décentralisée Assurance universelle La sécurité sociale : les systèmes Système Bismarckien Système Beveridgien Modèles conservateurs- Universel GB, USA corporatistes BE Système sociodémocrates Universel DK, Suède Financement Le travail (2/3) L’impôt Secteur public venant de la citoyenneté et non professionnel Objectifs Maintien du revenu des travailleurs Accompagnement Filet de sécurité pour les plus pauvres Politique sociale ciblée. Prestation forfaitaires nombreuses mais de bas niveau, rôle important des assurances privées. Forte assistance sociale mais limitée dans le temps : -prestations forfaitaires élevées pour tous -acquis à titre individuel et indépendant du statut familial -beaucoup de services sociaux gratuits Egalité des citoyens, réinsertion sur le marché de l’emploi. Etat social vraiment actif. Contrôles Paritaire : syndicat et patronat Etat Etat Cotisations travailleurs – employeurs Salaire cout = ce que le travail coute au patron -cotisation patronale Salaire brut -cotisation personnelle = a définir Salaire imposable -impôt Salaire net Financement de la sécurité sociale en Belgique L’état Les prélèvements sur les salaires Financement alternatif (impôt indirect : TVA) Répartition : discussion entre les partenaires sociaux