Rappels sur le cours de 5ème : Stimulus œil nerf optique cerveau représentation Problématique : Comment pouvons-nous appréhender notre environnement individuellement ? Thème 3 : Représentation Visuelle du Monde 1 Problème : Comment l’œil permet-t-il la fabrication d’un message nerveux ? Chap. 1 : Du stimulus visuel au message nerveux. I/ Mise en évidence de quelques caractéristiques de la vision A/ Caractéristiques du champs visuel Caractéristique 1 : Il existe une vision périphérique « floue » et une vision centrale plus nette Caractéristique 2 : Il existe une vision peu sensible aux couleurs mais très sensible à la lumière et une vision qui distingue les couleurs mais peu sensible à la lumière. B/ Un problème de la vision : les rétinopathies pigmentaires « Les termes de rétinopathie pigmentaire couvrent tout un ensemble de maladies héréditaires, certaines sévères, d’autres plus modérées. Certaines sont présentes à la naissance, d’autres se révèlent beaucoup plus tardivement, vers quarante ou cinquante ans. Les premiers symptômes sont souvent des difficultés à voir de nuit ou au contraire, une gêne à la lumière du jour. Ce processus dégénératif (évoluera vers) deux formes de cécité : la rétinophatie périphérique et la rétinopathie centrale. La première, plus fréquente (…) entraîne une diminution progressive du champ visuel. A terme, elle peut ne laisser persister qu’une vision centrale tubulaire. Les malades (…) conservent dans un premier temps une bonne acuité visuelle (mais ont une mauvaise vision nocturne). La rétinopathie centrale elle, (entraîne) une gêne à la lumière suivie d’une baisse d’acuité visuelle. Dans un premier temps, la vision périphérique sera conservée, permettant les déplacements. » Q1 : Dégager les caractéristiques de chacune des 2 maladies présentées. (B1) Q2 : Quelles hypothèses peut-on formuler à partir de ces informations sur le fonctionnement de la vision ? (B4) Caractéristique 3 : La vision centrale semble être associée à la vision diurne, précise et peu sensible à la lumière. Caractéristique 4 : La vision périphérique semble être associée à la vision nocturne, peu précise mais très sensible à la lumière C/ l’expérience de Mariotte (1620-1684) + Caractéristique 5 : Une zone de l’œil est donc « aveugle » Nécessité d’expliquer les propriétés de la vision mises en évidence. II/ L’œil, récepteur du stimulus visuel A/ Recherche de la zone réceptive de l’œil Présentation de l’expérience de l’œil décapé. Observation de la formation d’une image renversée nette sur la rétine. 2 L’image se forme sur la rétine. Problème : Comment l’image peut se former sur la rétine, qui est au fond de l’œil ? B/ La structure de l’œil Dissection de l’œil http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/ATP/oeil.htm Conclusion : L’œil est limité par trois enveloppes emboîtées : la sclérotique, la choroïde et la rétine. Il comprend des milieux transparents (cornée, humeur aqueuse, cristallin, humeur vitreuse ). Ces milieux transparents qui remplissent l’œil permettent la formation d’une image au fond de l’œil, sur la rétine. Problème : Comment l’existence de la rétine permet d’expliquer les propriétés de la vision mises en évidence ? III/ Le rôle de la rétine dans la perception de notre environnement A/ Structure de la rétine http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/svt/applic/oeil/oeil.htm coupe de rétine (ou transparent) (attention à ne pas faire apparaître « cellules photo-réceptrices » et « liaison vers nerf optique » pour les fibres nerveuses.) 3 La rétine est un tissu nerveux. Elle est composée de 4 types cellulaires : les bâtonnets et les cônes d’une part, les neurones multipolaires d’autre part. Hypothèse : Les bâtonnets et les cônes sont à l’origine des différents types de vision. B/ Importance des bâtonnets et des cônes dans les différents types de vision - perception de la lumière Activité mise en évidence de la sensibilité des cônes et bâtonnets à la lumière. Conclusion : Les cônes et les bâtonnets sont des cellules sensibles à la lumière : ce sont des cellules photo-réceptrices. Les bâtonnets sont les cellules photo-réceptrices fonctionnelles en faible luminosité, alors que les cônes sont moins sensibles à la lumière et fonctionnent donc en forte luminosité. Caractéristique 2 en partie vérifiée. 4 - vision centrale et périphérique 1°/ décrire la répartition des cellules photo- réceptrice 2°/ Indiquez en justifiant quels sont les cellules à l’origine de la vision centrale d’une part et de la vision périphérique d’autre part. Conclusion : Les cônes et les bâtonnets ont une répartition variable sur la rétine. Les cônes sont à l’origine de la vision centrale nette alors que les bâtonnets sont à l’origine de la vision périphérique moins nette. Caractéristiques 1, 3 et 4 vérifiées. Remarque concernant le point aveugle : il s’agit du « départ » du nerf optique. caractéristique 5 vérifiée. Problème : Comment les cônes peuvent percevoir les couleurs ? C/ La perception des couleurs par les cônes sensibilité (u.a.) spectres d'absorption des cônes chez un individu de type A 1,1 cônes B 0,6 cônes G cônes R 0,1 -0,4400 450 500 550 600 650 700 longueur d'onde (nm) Conclusion : La rétine humaine comprend trois types de cônes : chaque type présente un maximum de sensibilité pour une longueur d’onde donnée. Ils permettent ainsi la perception des couleurs. Problème : Comment expliquer l’envoi de l’information au cerveau lors d’une stimulation lumineuse ? 5 IV/ Le traitement de l’information lumineuse Différence de potentiel (mV) Poser la question de la liaison au nerf optique (http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/xenope1/le%20tetard/tetard2.htm ) Zone de synapses Cellules photo-réceptrices Fibres nerveuses Cell. ganglionnaires La rétine se prolonge par le nerf optique Conclusion : La stimulation des photorécepteurs rétiniens par la lumière est à l’origine du processus visuel. L’absorption des photons par les pigments rétiniens des cônes et des bâtonnets est à l’origine du message nerveux sensoriel destiné au cerveau. Le message nerveux provenant de la rétine est propagé par les fibres du nerf optique sous forme de signaux électriques, vers le cerveau. (neurones multipolaires) Remarque : La liaison entre les cellules rétiniennes les synapses Schéma fonctionnement d’une synapse 6 Le message nerveux est au niveau des nerfs optiques. Chap. 2 : L’intégration des signaux nerveux Problème : Comment le cerveau reçoit-il ce message ? I/ La transmission du message nerveux vers le cerveau A/ Etude de cas pathologiques Lors de certaines atteintes physiologiques, on a pu déterminer des troubles spécifiques de la vision. Chaque zone hachurée sombre indique la partie du champ visuel perçue par l’individu.. Hypothèse : Les voies visuelles conduisant à l’intégration du signal nerveux sont divisées en 4 voies qui véhiculent les informations provenant de différentes zones de la rétine. B/ Les voies de transmission du message nerveux IRM. Mise en évidence des différentes structures du cerveau grâce au site suivant : http://www.chups.jussieu.fr/ext/neuranat/index.html Sur l’image suivante, on voit apparaître les zones actives du cerveau lors de diverses situations. Indiquez le nom de la zone active du cerveau lors de l’utilisation de la vue. 7 Le cerveau est divisé en zones appelées cortex. Il s’étudie grâce à des techniques spécifiques, comme l’IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique). La zone active du cerveau lors de l’utilisation de la vision est le cortex occipital. La dissection permet de montrer le lien entre les yeux et l’arrière du cerveau : le cortex occipital. Le schéma d’interprétation est le suivant : (Après coloration et annotation) Sur le schéma, indiquez la lésion qui peut être à l’origine de l’hémianopsie bitemporale vue précédemment. 8 Pour info Conclusion : Les messages nerveux véhiculés par le nerf optique aboutissent à un relais cérébral connecté aux aires du cortex visuel occipital. Les stimulations lumineuses provenant des champs visuels gauche arrivent sur la partie droite de la rétine et sont traitées par l’hémisphère cérébral droit. C/ La communication entre les neurones Synapses Les fibres du nerf optique communiquent avec le relais cérébral au niveau des synapses par un messager chimique. Toute perturbation du fonctionnement des synapses sous l’action de substances chimiques a des conséquences sur le fonctionnement des neurones. Problème : comment le cerveau analyse-t-il ce message nerveux ? II/ L’analyse du message par le cortex visuel Doc. 1 : L’agnosie visuelle est un «trouble de la reconnaissance des éléments du monde extérieur en l'absence de toute perturbation sensorielle élémentaire». Le sujet agnosique peut trouver et utiliser un objet de manière spontanée, mais ne peut pas sur ordre le reconnaître à partir de la simple information visuelle. On a découvert que la zone inférieure du cortex visuel était en cause dans ce genre de pathologie. Doc.2 : Des personnes atteintes de problèmes neurologiques au niveau de la partie supérieure du cortex visuel n’ont plus la capacité de saisir correctement un objet. Quelles propriétés des zones du cortex visuel sont ici mises en évidence ? Conclusion : Le cortex visuel comporte plusieurs aires qui répondent de façon spécifique à des aspects différents du stimulus visuel (couleur, direction du mouvement, reconnaissance des formes). D’autres aires corticales participent à l’élaboration de la 9 perception visuelle (cortex temporal, pariétal). Les différentes aires du cortex visuel échangent en permanence des informations qui permettent une perception visuelle globale des objets. L’organisation générale du cortex est la même pour tous (déterminisme génétique). Problème : Comment expliquer que la perception visuelle que nous avons du monde soit dans ce cas si personnelle ? III/ Modification de la perception visuelle du monde « En effet, le grand risque du strabisme est que l’enfant prenne l’habitude de n’utiliser que l’un de ses yeux. Le cerveau n’apprenant à traiter que les informations venant d’un oeil, rapidement l’autre d’inactif va devenir aveugle. Si l’on n’intervient pas précocement, cette baisse de vision, encore appelée amblyopie, devient irréversible. Le risque est d’autant plus important que le trouble s’est installé tôt au cours de la période critique de maturation du cerveau, c’est-à-dire avant l’âge de deux ans. En bref, plus le strabisme apparaît tôt et est traité tardivement, plus l'atteinte de la vision est grave. » Expliquez à partir de ce texte et de vos connaissances comment l’amblyopie peut être réversible avant l’âge de 2 ans, et pas après. Conclusion : Les apprentissages et les expériences acquises sont à l’origine d’une organisation différente des réseaux de neurones corticaux qui fait qu’aucun cerveau ne voit le monde exactement comme un autre. 10