REPRESENTATION VISUELLE – DE L’ŒIL AU CERVEAU
La vision est une fonction sensorielle qui fournit d’innombrables informations sur le monde qui nous entoure.
L’œil est un organe de grande précision qui a pour fonction de transformer les stimuli visuels en messages nerveux, transmis au
cerveau qui les interprète en images et en couleurs.
Les perceptions visuelles sont diverses et subjectives : chacun a sa propre vision du monde, faisant intervenir son affectivité, son
expérience, sa mémoire.
Comment se construit cette représentation ?
L’œil humain permet aussi bien de distinguer la nuit les étoiles de faible luminosité que de percevoir en pleine lumière une palette
presque infinie de couleurs.
Comment est-ce possible ? Comment fonctionne le système visuel humain ?
I. L’ŒIL : SYSTEME OPTIQUE DE FORMATION DES IMAGES
Voir TP Œil et rétine
L’œil est limité par 3 membranes : sclérotique, la choroïde et la rétine (la plus interne) qui se prolonge par le nerf optique.
L’intérieur est rempli par un ensemble de milieux transparents : cornée en surface puis humeur aqueuse, cristallin et humeur vitrée.
L’ensemble des milieux transparents (cornée, humeur vitrée, cristallin, humeur aqueuese) fonctionne comme une lentille convergente
et permet la formation d’une image plus petite et inversée sur la rétine.
II. LA RETINE, UN ECRAN SENSIBLE
A. Les cellules photoréceptrices de la rétine
La rétine est un écran sensible constitué de cellules nerveuses dont certaines sont sensibles à la lumière (=cellules photoréceptrices)
Il existe 2 types de cellules sensibles à la lumière : les cônes et les bâtonnets juxtaposés à la manière d’une mosaïque (130 millions de
bâtonnets et 6,5 millions de cônes).
Les photorécepteurs de la rétine convertissent la stimulation nerveuse en un message nerveux de nature électrique. Ce message
emprunte une chaîne de neurones puis le nerf optique jusqu’au cerveau.
Remarque : Au niveau du départ du nerf optique, il n’y a pas de cellules photoréceptrices, cette zone ne détecte donc aucune image ce
qui se traduit par un « point aveugle » dans notre champ de vision.
Voir Exp de Mariotte
B. Diversité des cellules photoréceptrices
- Les bâtonnets peuvent réagir à des éclairements très faibles, mais ne permettent de distinguer ni les couleurs, ni les détails
des objets.
- Au contraire, les cônes permettent une vision précise des objets mais sont moins sensibles à la lumière. Ils permettent aussi la
vision des couleurs.
Il existe 3 sortes de cônes, chacun sensible à des radiations différentes (rouges, vertes et bleues). Ces différences s’expliquent par la
présence de pigments photosensibles différents dans ces cellules (opsines)
III. LES CARACTERISTIQUES DE LA VISION
Elles sont expliquées par les caractéristiques des cellules photoréceptrices et par leur inégale répartition sur la rétine.
A. La vision dans différentes conditions d’éclairement
Dans la pénombre, donc en faible éclairement, seuls les bâtonnets sont activés, l’acuité est faible, on ne distingue pas les couleurs,
tout paraît flou et grisâtre. « La nuit tous les chats sont gris »
Pour des éclairements plus importants les bâtonnets sont saturés, le système des cônes est actif, l’acuité visuelle est maximale et la
vision des couleurs est bonne.
B. Vision centrale, vision périphérique