vent solaire ; les changements de polarité du vent solaire produisent des ruptures dans
la queue de plasma qui se reconstitue dans les heures qui suivent.
Une queue plus large constituée de poussières poussées par la pression de
radiation solaire, et incurvée dans le plan de l'orbite. Grâce aux travaux de Michael
Finson et Ronald Probstein (1968), qui ont mis en œuvre les hypothèses de Theodor
Bredichin (1885) qui faisaient elles-mêmes suite à celles de Bessel, on peut modéliser
la queue de poussières. Les trajectoires (kepleriennes) des grains peuvent ainsi être
analysées en fonction de la durée d'émission (synchrones) ou en fonction de leur taille
(syndynes).
Une troisième enveloppe, invisible avec des instruments optiques, mais
décelée grâce à la radioastronomie, est la queue d'hydrogène qui s'étend sur des
dimensions considérables.
Certaines comètes (Arend-Roland, en avril 1957) présentaient une « anti-queue » que
l'on peut expliquer. Il s'agit d'une partie de la queue de poussières (proche du noyau)
constituée de gros grains qui, par effet de perspective lorsque la Terre traverse le plan
de l'orbite cométaire, semble pointer vers le Soleil.
Leurs dimensions sont considérables : des longueurs de 30 à 80 gigamètres (milliards
de mètres) sont relativement fréquentes.
*Orbites
Les orbites des comètes sont définies à l'aide de six paramètres (éléments orbitaux) :
T (la période), ω (argument de latitude du périhélie), Ω (longitude du nœud
ascendant), i (inclinaison), q (distance périhélique), e (excentricité). Lorsqu'on
découvre une nouvelle comète, après au moins trois observations distinctes, on
modélise une première orbite en prenant e = 1 (on suppose l'orbite parabolique). Puis,
lorsque les observations se précisent, on cherche la meilleure orbite osculatrice en
affinant la valeur de l'excentricité e.
La majorité des comètes répertoriées ont une orbite elliptique, et gravitent autour du
soleil : ce sont les comètes périodiques.
Les comètes sont dites conventionnellement à courte période quand leur période est
inférieure à 200 ans. Elles seraient originaires de la ceinture de Kuiper.
Les comètes dont la période est supérieure à 200 ans sont supposées provenir du
nuage d'Oort.
Les comètes attachées au système solaire ont une orbite dont l'excentricité est
inférieure à 1 (orbites elliptiques, donc comètes périodiques). Il existe quelques rares
cas de comètes dont l'excentricité est supérieure à 1 (orbites hyperboliques, donc
comètes non périodiques) : soit il s'agit de comètes provenant de l'extérieur du
système solaire, soit il s'agit de comètes dont l'orbite a subi des perturbations telles
qu'elles vont sortir du système solaire.
*Modification des éléments orbitaux
Lorsqu'une comète passe à proximité des grosses planètes (essentiellement Jupiter),
elle subit des perturbations gravitationnelles qui peuvent modifier certains de ses
éléments orbitaux. C'est ainsi que la comète Shoemaker-Levy a percuté Jupiter en
1994 parce que lors de son précédent passage, cette comète était passée suffisamment