Aussi, les gens ont un degré différent de bonheur selon l’heure de la journée. Par exemple, ils sont
heureux à l’heure du lunch et en milieu d’après-midi. Cela est influencé par les contraintes temporelles
qu’ont les gens habituellement (école, travail…). Selon le classement des résultats, les étudiants
participent à 10 différentes activités durant leur journée, dont 7 influencent de façon significative
positivement ou négativement leur niveau de bonheur. En regroupant les activités dans 6 grandes
catégories, on remarque que certaines ont des tendances significatives à élever le niveau de bonheur,
comme socialiser avec des amis, tandis que des activités reliées à l’école, sont un facteur de déplaisir. Le
niveau de bonheur dépend des personnes avec qui les étudiants sont. Par exemple, ils sont plus heureux
lorsqu’ils sont avec leurs amis qu’avec leurs parents
Il existe aussi des différences démographiques entre ceux qui ont un niveau généralement plus élevé de
bonheur et ceux qui en ont un plus bas. Les plus grandes différences sont reliées à la classe sociale de
l’étudiant (SCC). L’âge est le second facteur. Pour ce qui est du genre et de l’ethnie du participant,
aucune corrélation significative n’a été observée. Aussi, les étudiants sont plus heureux lorsqu’ils font
certaines activités, par exemple des loisirs, que d’autres, comme aller à l’école. Mais on constate,
paradoxalement, que ceux qui étudient davantage durant la semaine sont plus heureux que les autres.
Finalement, en faisant des liens avec le niveau de bonheur et l’humeur de la personne, on constate que
l’humeur qui prédit le mieux le fait d’être heureux et l’excitation.
5. Conclusion du ou des auteurs
La conclusion des auteurs grâce à la régression comprenant l’ensemble des variables étudiées, mais
excluant les variables d’humeur. Les étudiants les plus heureux sont moins âgés et proviennent d’un
milieu socio-économique relativement faible. Ils passent moins de temps à lire et moins de temps seul.
Ils passent beaucoup de temps en « high challenge » et « high skill flow situations » et en « low
challenge » et « high relaxing situations ». C’est aussi ces participants qui se sentent le plus souvent
excités, fiers, sociables, forts, actifs et bien dans leur peau.
6. Critique(s) et appréciation personnelle
Évidemment, puisque l’étude a été effectuée sur des étudiants de niveau secondaire, on ne peut pas
prétendre que les résultats s’étendent à l’ensemble de la population américaine. Par exemple, la baisse du
niveau de bonheur ressentie chez les jeunes peut être causée par l’influence de la crise d’adolescence,
fréquemment observée chez les jeunes de cet âge. En effet, les chercheurs ont remarqué une hausse du
niveau de bonheur vers l’âge de 18 ans, ce qui laisse croire que la chute n’était pas une tendance à long
terme, mais bien un état épisodique. On ne pourrait donc pas faire la généralité suivante : le niveau de
bonheur diminue avec l’âge. Les auteurs mentionnent cette limite dans leur discussion. Ils ajoutent aussi
une autre limite qui vient affecter la corrélation obtenue entre le niveau de bonheur et la classe sociale. En
effet, il se peut qu’il ne soit pas « à la mode » de dire publiquement qu’on est heureux dans la haute
bourgeoisie américaine. Les résultats des jeunes issus de la haute société peuvent donc avoir été biaisé.
7. Citation(s) intéressante(s) tirée(s) du texte
“… the results have important implications for education and social policy. Happiness will increase to the
extent that individuals are provided with the means to learn skills that can be deployed to meet reasonable
challenges: that they are given freedom to express themselves within bounds of responsibility.”