Correction TP 3 : interprétation chromosomique
- un gène gouverne la taille des ailes et présente 2 formes allèliques : allèle (l) souche sauvage qui
conduit à des ailes normales (longues) et allèle (vg) souche mutée qui conduit à des ailes
vestigiales (réduites).
- un gène gouverne la coloration du corps et présente 2 formes alléliques : allèle (c) souche
sauvage qui conduit à un corps clair, allèle (n) souche mutée qui conduit à un corps noir.
On cherche à savoir si les gènes sont indépendants sur deux paires de chromosomes ou bien s’ils sont
liés sur la même paire de chromosomes.
Etude du 1er croisement :
Les deux parents sont de race pure c’est à dire homozygotes pour les gènes étudiés. Les deux parents ne
produiront donc qu’un seul type de gamètes portant les allèles « ailes longues » et « corps clair » pour P1 et
les allèles « ailes réduites » et « corps noir » pour P2
Les individus de la F1 sont tous de phénotypes ailes longues et corps clairs : on peut donc en déduire que les
allèles dominants sont « ailes longues » noté « L » et « corps clair » noté « C » alors que les allèles
récessifs seront notés « n » pour corps noir et « vg » pour ailes réduites
Phénotype : P1 souche sauvage X P2 souche mutée
[L , C] [vg , n]
A ce stade du raisonnement, on ne peut pas écrire le génotype des P et de la F1, ni schématiser les allèles
sur les chromosomes car on ne sait toujours pas si les gènes sont liés, sur la même paire de chromosomes ou
indépendants, sur des paires de chromosomes homologues différents.
Etude du 2e croisement :
2ème croisement : on croise une drosophile femelle de la F1 avec une drosophile mâle double
hétérozygote récessif : c’est un croisement test ou test cross.
L’intérêt de ce croissement est que les individus double homozygote récessif ne produiront qu’n seul type de
gamète vg et n.
Ce sont donc les allèles apportés par le gamète de l’hybride F1 qui vont déterminer le phénotype.
Le dénombrement des phénotypes issus du test cross permet donc de dénombrer les différents types de
gamètes produits par l’hybride.
Le résultat du test cross nous donne :
41% des individus sont à ailes longues et corps clair : phénotype parental
8% des individus sont à ailes vestigiales et corps clair : phénotype recombiné
8% des individus sont à ailes longues et corps noir : phénotype recombiné
41% des individus sont à ailes vestigiales et corps noir : phénotype parental
Le résultat fait apparaître 4 phénotypes différents, avec des phénotypes parentaux majoritaires (80%) sur
les phénotypes recombinés (20%). Le phénotype des descendants va donc révéler directement le génotype
des gamètes fabriqués par la F1.
Ainsi on peut en déduire que les individus de la F1 ont produit lors de la méiose :
41% de gamètes contenant les allèles L et C, gamètes de types parentaux
8% de gamètes contenant les allèles L et n gamètes de types recombinés
8% de gamètes contenant les allèles vg et C gamètes de types recombinés
41% de gamètes contenant les allèles vg et n gamètes de types parentaux