Référence sur la migration des helvetes.? je suis à la recherche de références, romans, ou éssais sur la migration des helvetes décrite par jc dans la guerre des gaulles, qui sous orgétorix voulurent traverser la gaulle pour ensemble (400 000) rejoindre la saintonge. Il y a 4 mois Détails supplémentaires OK santons.... puis saintonge... c'est un peu la meme région non ? Les santons étaient établi à pons, qui est très proche de saintes et avaient prévu d'installer les helvetes sur l'embouchure de la gironde. Drole d'histoire que cette migration... a part césar, je ne trouve aucune source... et personne ne semble avoir écrit sur ce theme.... Que vient faire la Saintonge là dedans , au sens français elle est globalement en Charentes ... Le pays des Santons , je suis d'accord Jules César, La guerre des gaules, I, 2: "Orgétorix était chez les Helvètes l'homme de beaucoup le plus noble et le plus riche. Sous le consulat de Marcus Messala et de Marcus Pison, séduit par le désir d'être roi, il forma une conspiration de la noblesse et persuada ses concitoyens de sortir de leur pays avec toutes leurs ressources : « Rien n'était plus facile, puisque leur valeur les mettait au-dessus de tous, que de devenir les maîtres de la Gaule entière ». Il eut d'autant moins de peine à les convaincre que les Helvètes, en raison des conditions géographiques, sont de toutes parts enfermés : d'un côté par le Rhin, dont le cours très large et très profond sépare l'Helvétie de la Germanie, d'un autre par le Jura, chaîne très haute qui se dresse entre les Helvètes et les Séquanes, et du troisième par le lac Léman et le Rhône, qui sépare notre province de leur territoire. Cela restreignait le champ de leurs courses vagabondes et les gênait pour porter la guerre chez leurs voisins : situation fort pénible pour des hommes qui avaient la passion de la guerre. Ils estimaient d'ailleurs que l'étendue de leur territoire, qui avait deux cent quarante milles de long et cent quatre-vingts de large, n'était pas en rapport avec leur nombre, ni avec leur gloire militaire et leur réputation de bravoure." Apparemment, Orgétorix a aussi des ambitions politiques. Il s'allie en secret avec le Séquane Casticos, et l'Eduén Dumnorix auquel il offre sa fille en mariage (Jules César, La guerre des gaules, I, 3). Les Helvètes ont vent du complot, et demandent à Orgétorix de venir plaider sa cause devant eux. Orgétorix s'y présente accompagné des siens, de ses clients et de ses débiteurs, leur nombre lui permet de ne pas avoir à plaider sa cause. Mais les Helvètes ne sont pas dupes, il décident de l'attaquer, Orgétorix se suicide dans des circonstances obscures (Jules César, La guerre des gaules, I, 4). http://www.arbre-celtique.com/encycloped... http://www.arbre-celtique.com/encycloped... http://www.latinistes.ch/Textes-scripta/... et un bouquin consultable sue le net ( vers les pages 143 ) http://books.google.fr/books?id=mgIjGO6d... Les santones : ceux qui cheminent et la vilel de corent http://www.arbre-celtique.com/encyclopedie/santons-736.htm http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/22/Charles_Gleyre_Les_Romans_p.jp g Divico est né vers 130 av. J.-C. et mort après 58 av. J.-C. Il fut le chef des Tigurins, une des tribus composant la nation celte des Helvètes. À la tête de celle-ci, il pénétra à la fin du IIe siècle av. J.-C. dans la province de Gaule narbonnaise, suivant les Cimbres, les Ambrons et les Teutons. Lors de la bataille d'Agen (-107), les Tigurins battirent l'armée romaine dirigée par le consul Lucius Cassius. Aux alentours de 60 av. J.-C., Jules César, dans son ouvrage la Guerre des Gaules, admet que Divico a participé à la bataille d'Agen aussi bien qu'à la migration de 58 av. J.-C. où il fut ambassadeur des Helvètes auprès de César. Les Helvètes furent battus lors de cette bataille. Qu'il se soit agi du même Divico ne faisait aucun doute pour César ; néanmoins cette identification est sujette à caution aujourd'hui. http://pagesperso-orange.fr/g.chp/mv_hist_cesar.htm il y a un peu de tout…. http://forumdespeuplesenlutte.over-blog.com/article-13581896.html la politique de la terre brulee http://helvetie.net/DHS%20-%20helvete/2.htm Du début de la guerre des Gaules à la défaite de Bibracte (58 av. J.-C.) Après deux à trois ans de préparatifs, persuadés par Orgétorix d'émigrer vers la Saintonge, "263'000 Helvètes, 36'000 Tulinges, 14'000 Latobices, 23'000 Rauraques, 32'000 Boïens" (B.G. 1, 29), soit 368'000 âmes (données discutables et discutées), se mettent en marche en mars 58 av. J.-C. Pratiquant la politique de la terre brûlée pour s'ôter tout espoir de retour, dit César, ils auraient ainsi mis le feu à leurs ville, une douzaine, à leurs villages, environ quatre cents, et aux maisons isolées (B.G. 1, 5). César ne nomme aucun de ces oppida et peu d'entre eux ont fait l'objet de fouille au-delà de sondages, en particulier dans leurs fortifications. L'oppidum principal semble être celui de Berne-Enge. Le Jensberg, plus à l'est, le Üetliberg près de Zurich, et Altenburg sur le Rhin (dans le Bade-Wurtemberg) peuvent certainement entrer dans cette catégorie, tout comme le Mont Vully et Yverdon-les-Bains. Les villages (vici) ou les fermes (privata aedificia) sont encore très mal connus. A la fin mars 58, les émigrants se rassemblent dans les environs de Genève, oppidum à l'extrémité nord de la province romaine de la Gaule narbonnaise. César s'y précipite, coupe le pont sur le Rhône et leur interdit de passer par la Narbonnaise. Les Helvètes, contraints de traverser le territoire des Séquanes par le Jura, gagnent la Saône où les Tigurins sont massacrés par les légions romaines. le vieux Divico, qui a participé à la bataille d'Agen,ent envoyé en ambassadeur auprès de César. Les pourparlers échouent, César voulant forcer les Helvètes à s'établir à l'endroit de son choix. L'épopée, marquée par de nombreuses péripéties, se termine dans le sang, à la bataille de Bibracte. César renvoie les Helvètes, dans leur ancien territoire pour les empêcher, dit-il, l'installation de Germains d'outre-Rhin sur le plateau suisse, ce qui aurait constitué une menace pour Rome et sa province. Les conséquences du désastre de Bibracte ont dû se faire sentir durant des générations. D'après César, les émigrants qui retournèrent chez eux n'étaient que 110'000. C'est très probablement à cette occasion que les Helvètes furent mis au bénéfice d'un traité (foedus) rompu en principe par l'envoi d'un contigent de 8'000 hommes en 52 av. J.-C. pour prêter main forte à Vercingétorix et l'armée gauloise devant Alésia. Le retour Les raisons précises de la migration des Helvètes restent obscures: incursions répétées de Germains selon César, motifs d'ordre économique ou politique qui nous échappent. De retour sur le Plateau suisse, les Helvètes reconstruisent: Berne et Yverdon sont à nouveau occupés; un petit oppidum est installé à Sermuz, tout près d'Yverdon. Sont également habités le bois de Châtel près d'Avenches, le Jensberg et Altenburg, avec une nouvelle occupation sur l'autre rive du Rhin, à Rheinau et Zurich, au pied du Lindenhof. Windisch voit l'installation d'un petit oppidum, comme sans doute la colline de la Cité à Lausanne. On trouve la mention d'Elveti sur une inscription (10/9 av. J.-C.) du Magdalensberg (Carinthie), et celle du pagus Tigurinus à l'époque impériale dans la région d'avanches. Divico, Orgétorix, Namméios et Vérucloétios les deux interlocuteurs de César à Genève, Vatico qui figure sur les deux monnaies de la région d'Avenches et du bois de Châtel et Ninno, à Sermuz notamment, sont les seuls Helvètes sortis de l'anonymat. César avait pourtant trouvé dans le camp des vaincus des tablettes identifiant les émigrants, écrites en caractères grecs.