3 la bataille contre..

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La bataille contre les helvètes à proximité du Dardon
La chronologie des évènements des batailles qui se sont déroulées durant
le premier millénaire après la conquête des gaules par Jules César n’ait
pas non plus très claires (A la suite de la bataille de Jules César contre les
Helvètes en 58 av J.C. les Romains décident de conquérir la gaulle)
L’histoire locale manque de dates précises, de lieux bien localisés.
Nous n’avons pas encore réussi à localiser le lieu exact des combats
contre les helvètes. Je crois comme beaucoup de mes collègues des Amis
du Dardon que ces évènements ne sont peut-être déroulés pas très loin
d’ici, en vue du Mont Dardon.
Qu’est ce qui me fait dire cela ?
Le Mont Dardon était une terre éduenne.
Les combats ne se sont pas déroulés ici.
Les Helvètes ne cherchant pas à avoir des ennemis supplémentaires sur le
dos, pas question de traverser les territoires Eduens. De plus lors de nos
précédentes fouilles si il y avait eu des combats on aurait du trouver des
traces. Mais rien !
Mais ceci ne veut pas dire que les combats n’ont pas eu lieux à quelques
pas du Mont Dardon.
Aucune preuve pourtant le territoire a bien été fouillé : Autun, Bibracte,
Uxeau….
Les Suisses sont mêmes venus faire des fouilles : les fouilles des
archéologues Suisse vers 1980 au bois de sapins à Montmort n’ont rien donné :
comme butin ils n’avaient présenté que des débris, des tessons que l’on trouve
facilement dans tout Gueugnon. (Je les ai invité chez moi et ainsi montré des
centaines de tessons de Gueugnon. Ces tessons sont chez moi, dans mon entrepôt
où ils attendent un meilleur destin !) Les Suisses sont partis et ne sont jamais
revenus
Pourquoi ?
On a l’impression que Jules César a voulu effacer toutes les preuves de la
bataille, effacer de la mémoire des survivants, ne jamais parler des
combats, ne laisser aucune trace !
Jules César voulait conserver tout le savoir faire du peuple Eduens
(beaucoup de savoir dans de nombreux domaines) tout en détruisant
l’hégémonie du peuple Eduens à Bibracte.
Jules César n’a pas matérialisé par un monument le lieu des combats, des
cimentières. Rien n’a été conservé pour la postérité, aucune trace pour la
mémoire collective. C’est bien possible surtout si les choses furent
ordonnées dès le lendemain de la bataille. On efface tout. La preuve c’est
qu’immédiatement après la bataille, il fut décidé tout de suite la
construction d’Autun : lieux mieux situés, mieux accessibles, non loin de
la Saône pour le ravitaillement, avec une vue directe sur le Mont Beuvray.
Espérons que les archéologues à l’aide de leurs nouvelles techniques de
fouilles trouveront plus de choses que nous actuellement.
La force des Romains : les armées de César.
Le nombre – la discipline- la tactique
Les légions : 6 000 hommes
Les cohortes : 6 000 hommes : 10 cohortes par légion
Les manipules : 200 hommes : 3 par cohorte
Les centuries : 100 hommes : 2 par manipule
Dans la région, la bataille contre les Helvètes :
7 légions
plus les auxiliaires,
les guides,
les éduens,
les esclaves
Entre 30 000 et 70 000 hommes
Les Optiones : par exemple pour les catapultes ou les pontonnier ou
d’autres groupes d’éclaireurs, d’intendances, administrations, guidage,
transmission, sanitaires,….
Le Signifier : porte l’enseigne, 1 par centurie
Cornéen : avec un clairon pour sonner le rassemblement, la charge
Les Compidoctores : les instructeurs
Les Quadratons : 2 colonnes, une à droite, l’autre à gauche, au centre une
colonne de ravitaillement par exemple.
La contre marche donnant l’impression d’une fuite
Toutes les nuits les campements sont retranchés, protégés.
Les camps de marche en opération : Aestiva
Les camps d’hiver :Hiberna
A propos de cette bataille, nous connaissons l’organisation militaire de
Jules César :
- les légions en marche arrivant par plusieurs chemins, par groupement de
2 ou 3
- sur un large front pour ratisser le charolais (actuel) et ne pas laisser
d’important détachement Helvètes derrière eux.
- les Helvètes se savaient poursuivi et avaient fait en partie demi tour pour
attaquer l’armée romaine. Ils avaient donc choisi de le faire tout de suite
après le passage de l’Arroux.
Jules César est venu par chez nous, c’est certain. Mais nous n’avons
toujours pas localisés le lieu de la bataille contre les Helvètes avec
certitude (il est utile de continuer de rechercher des traces pour localiser la
bataille)
La légion Labienus utilisées pour son artillerie du moment : les catapultes
« BALISTRE » fronde des boules de plomb ovales marquées L.P.Labi que
nous aurions du trouver ou que nous trouverons un jour !.
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